- accueil
- > Archives
- > 1970
- > n°001
- > RECHERCHES ET FORMATION EN MILIEU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL
- > Perspectives d’avenir
Perspectives d’avenir
Rapport présenté par le P. BRESSOLLETTE, en février 1970
au Conseil national des grands séminaires
à la Commission épiscopale "Clergé-Séminaires".
PLAN
§ I Perspectives d’avenir pour les G.F.O. (Groupes de formation en Monde ouvrier)
§ II Le "mouvement général" de la formation, à partir des G.F.U. (Groupes de formation en milieu universitaire).
§ III Equipes d’acheminement dans d’autres milieux.
Annexe : Questions de vocabulaire...
Quand les groupes de formation se sont constitués, certains ont pensé que les jeunes de ces groupes entreraient sans trop de difficultés en 2e année de 1er cycle, d’autres que jamais ils ne pourraient s’intégrer au cheminement des autres futurs prêtres, et qu’on allait à grands pas vers des séminaires "sociologiques". Un travail de réflexion et de clarification devenait nécessaire pour qu’il n’y ait pas concurrence mais convergence.
§ I - PERSPECTIVES D’AVENIR POUR LES G.F.O.
La réflexion s’est faite avec les aumôniers des équipes, puis avec des prêtres engagés dans l’évangélisation du Monde ouvrier (Mission ouvrière, aumôniers J.O.C., prêtres au travail). Elle a été reprise avec les quatre prêtres responsables des G.F.O, 1er cycle : les Pères Tantot, Dabès, Dupé et Wiener, et enfin avec les intéressés eux-mêmes, les jeunes qui sont en G.F.O. 1er cycle.
Voici quelques unes des réflexions qui ont orienté le choix (et qui n’ont aucunement la prétention d’être exhaustives).
1° Poursuivre la "formation sur le tas" (sessions, week-ends, travail par correspondance) en continuant le travail professionnel jusqu’au sacerdoce, est une solution à écarter.
Cette formation ne serait pas suffisamment approfondie ou devrait s’étendre sur un temps beaucoup trop long. Ce qui est donné dans les Groupes de formation, est vraiment nourrissant mais en même temps "apéritif" ; souvent on le fait remarquer, "il faudrait plus de temps pour continuer la recherche...
pour aller plus avant".
C’est pourquoi les jeunes qui ont suivi pendant 4 ans les G.F.O. sont d’accord pour arrêter le travail professionnel et mettre l’accent sur la formation intellectuelle et spirituelle pendant 3 trimestres pour terminer le 1er cycle.
2° Par ailleurs, former des prêtres demande une compétence, une technicité, une spécialisation qu’acquièrent progressivement ceux qui sont chargés de cette mission dans l’Eglise ; il ne semble ni possible ni souhaitable que les évêques constituent autant d’équipes de prêtres responsables de la formation qu’il a de "milieux" ou de "mondes" à évangéliser.
3° Mais, d’autre part, si les jeunes Travailleurs sont purement et simplement intégrés en 1er cycle, le risque est très grand de les voir s’éloigner définitivement du sacerdoce. Le rapport à l’Assemblée plénière de 1969 demande de tenir compte :
du point de départ et d’héritage culturel très différents...
de types de cheminement très différents, du fait da la maturité humaine, de l’âge, des conditions professionnelles, des milieux d’origine, etc.
4° Compte tenu de tout ce qui précède, il fallait donc proposer une maquette réalisable :
a) le second cycle qui précèdera immédiatement l’ordination sacerdotale pourrait, avec l’accord des évêques, comporter des matières à option, des travaux de groupe, une insertion pastorale, un style da vie qui permettent à ces travailleurs de devenir prêtres en restant fidèles à la culture du Monde ouvrier, ce qui paraît important pour eux et pour l’Evangélisation du Monde ouvrier. Un des prêtres de l’équipe responsable pourrait être plus en lien avec ce Monde ouvrier.
b) alors l’étape terminale de 1er cycle pourrait constituer une transition entre les Groupes de formation et ce 2e cycle.
- elle assurerait la continuité nécessaire avec le cheminement en Groupe de formation pour le contenu et la pédagogie des études, pour le lien avec le Monde ouvrier et sa culture, pour un style de vie qui facilite le passage d’un travail professionnel à un travail intellectuel. Cette continuité serait mieux assurée si l’un des prêtres de l’étape "Groupe de formation" pouvait faire partie de l’équipe responsable 1er cycle.
- elle fournirait tous les compléments nécessaires pour un passage en 2e cycle aux divers plans intellectuel, spirituel, ... réflexion sur le sacerdoce, discernement de la vocation (au besoin, "bilan psychologique").
5° Les "1er cycle", de leur côté, étudient la façon dont ils vont pouvoir concrètement assumer la responsabilité des divers cheminements ; quelques ateliers "1er cycle" régionaux sont au travail. On retrouve un certain nombre de points communs dans leur recherche, par exemple :
un pluralisme dans le cheminement, et non une structure uniforme ;
un centre d’études capable de s’adapter à ce pluralisme ;
les deux mouvements étroitement liés d’une unique démarche : un "mouvement de retrait" propice à la mise au point, à la réflexion prolongée, à la saisie méditée de nouveaux appels et un mouvement d’authentique expérience humaine et ecclésiale avec les conditions concrètes que cela impose.
6° Concrètement, les 5 ou 6 jeunes des G.F.O, 1er cycle qui commenceront leur étape terminale en 1970 seront pris en charge par l’équipe sacerdotale diversifiée responsable d’un premier cycle inter diocésain ; des contacts sont pris avec cette équipe par le P. Bressollette et la P. Tantot, pour prévoir comment assurer la continuité avec l’étape précédente.
Il semble raisonnable et réaliste, si les évêques des intéressés sont d’accord, que pendant quelques années, on puisse demander le même service à telle ou telle équipe responsable d’un 1er cycle régional. En effet, chaque année, pendant au moins 4 ou 5 ans, il n’y aura qu’un petit nombre des jeunes des G.F.O. (5 ou 6 chaque année) qui abordera l’étape terminale du 1er cycle et leur dispersion dans leurs Régions respectives risquerait de rendre impossible toute continuité sérieuse.
§ Il - LE "MOUVEMENT GENERAL" DE LA FORMATION, A PARTIR DES GROUPES DE FORMATION EN MILIEU UNIVERSITAIRE
Pour les G.F.U., le travail de réflexion a commencé à Solignac avec des aumôniers et les délégués des équipes.
Ce projet approuvé à l’unanimité des aumôniers et des Délégués prévoit :
Equipe de formation (G.F.U.) pendant plusieurs années durant les études supérieures et le Service national.
Phase terminale, décisive du 1er cycle.
2e cycle.
La réflexion s’est poursuivie et des dossiers ont été constitués ; ce sont des éléments de travail, à la disposition des équipes de 1er cycle :
le DOSSIER N° 1 donne des suggestions sur "l’esprit et les modalités de l’étape terminale".
le DOSSIER N° 2 des propositions concernant "l’organisation des études pendant l’étape terminale".
Ces dossiers peuvent être commandés au C.N.V, 106, rue du Bac PARIS 7°.
Des dossiers analogues pour l’étape terminale des G.F.O. seront constitués par la suite.
Ce travail étant amorcé, il a paru utile de prendre un peu de recul et d’esquisser le "mouvement général" de cette formation qui part des Equipes d’acheminement en milieu universitaire.
1) L’équipe de recherche
Le jeune, aujourd’hui, a besoin d’un groupe, souvent d’un petit groupe, pour qu’un projet puisse se développer et prendre de la consistance, à fortiori un projet de sacerdoce, c’est pourquoi il accepte volontiers de "partager", d’échanger sur un projet de vocation sacerdotale avec quelques camarades, dans une équipe de recherche.
Mais il tient beaucoup à son entière liberté, c’est pourquoi les membres du groupe et leurs aumôniers sont "discrets" ; souvent la famille et les autres camarades ignorent tout du projet.
Le jeune va s’engager à fond dans la vie étudiante et y prendre toutes ses responsabilités. Dans le groupe de recherche, l’accent sera mis sur la vie d’équipe, l’engagement apostolique, la vie spirituelle, une pédagogie qui permette de clarifier le projet de vocation.
2) L’équipe de formation
Le projet de vocation doit alors entrer dans une phase nouvelle qui suppose un choix, il est ainsi défini dans les équipes : "orienter toute sa vie dans le sens d’une réponse positive à un appel au sacerdoce, en poursuivant l’acquisition d’une compétence profane et en participant volontairement à une certaine formation".
En raison même de ce choix, certaines questions prennent plus d’importance : la foi, l’Eglise d’aujourd’hui, la mission du prêtre. Les réunions d’équipe mensuelles, les week-ends théologiques (3 ou 4 par an), les sessions de 3 semaines en été permettent un dialogue très riche avec des prêtres, professeurs de séminaire, théologiens, philosophes, biblistes... L’équipe et son aumônier aideront l’étudiant à prendre un engagement apostolique réel, malgré les difficultés actuelles du milieu universitaire. La foi se structure progressivement, le projet de vocation s’enracine, une vie spirituelle personnelle se développe tant par l’aide de l’équipe que par celle d’un conseiller spirituel. Les questions se posent toujours à un niveau très existentiel : l’un d’eux disait par exemple :"On n’avait pas mis dans le programme du début de l’année d’étudier les motivations du célibat consacré... mais, quand l’un de nous a senti que la camarade avec laquelle il travaillait les maths lui devenait de moins en moins indifférente, alors on en a parlé, on a approfondi avec l’aumônier".
Pour éclairer davantage la perspective dans laquelle se situe toute cette étape des Groupes de Formation, on peut citer la témoignage de l’un des professeurs de philosophie qui participe aux sessions et aux week-ends de formation, Marcel Massart ; voici comment il situe une étude sur le contenu des sessions, dans une remarque préalable :
"Pour élaborer le contenu de ces sessions, nous essayons de tenir compte au maximum de l’état d’esprit des jeunes qui y participent de leurs questions telles qu’ils peuvent les poser.
Ces sessions ne veulent donc pas remplir un programme, livrer à tout prix un contenu élaboré systématiquement. Elles veulent répondre aux interrogations majeures des jeunes qui y viennent.
Le plus souvent ils se débattent comme ils le peuvent avec les problèmes de leur foi, de l’Eglise d’aujourd’hui, ou de la mission du prêtre. Il s’agit de les rejoindre au niveau de leurs questions, de leurs centres d’intérêt : il s’agit de les éclairer plus que de leur livrer un enseignement. Cette perspective n’exclut pas un apport sérieux et consistant, mais elle souligne bien l’esprit qui préside à ces sessions.Elles tendent par là à susciter un souci permanent de réflexion, un désir, une ouverture par rapport à la démarche théologique et philosophique plus construite qu’ils pourront trouver lors du temps de séminaire qui intervient au terme ou dans le cadre du 1er cycle, et qui prendra tout son développement au cours du 2e cycle.
Au fond, plus que de livrer un enseignement, un contenu, il nous semble plus important de donner faim et soif de vérité ; de montrer que la lumière est possible au coeur de la complexité des problèmes que nous vivons aujourd’hui, et qu’elle exige un travail à poursuivre, un investissement à faire.
En choisissant de nous situer avec les jeunes sur le terrain de leur vie, en adaptant une problématique très existentielle, très souple, soumise aux aléas de leurs questions, nous cherchons à labourer le terrain, à préparer le champ pour les semailles, et à ouvrir pour les années qui suivront des possibilités de réflexion beaucoup plus féconde.
Nous les mettons en confiance également - et cela est bien nécessaire aujourd’hui - par rapport au vaste chantier que représente la réflexion de l’Eglise. Quand ils ont découvert qu’il y a quelque chose d’essentiel à y puiser pour leur vie d’homme, pour leur vocation, un grand pas est fait : les études philosophiques et théologiques du temps de séminaire pourront être abordées avec un autre esprit, elles prendront un nouveau sens. Elles pourront se relier effectivement à tous les problèmes que les jeunes sentent ou pressentent dans le monde où ils vivent". (Marcel Massart - "Le contenu des sessions de formation", texte polycopié au C.N.V.).
3) L’étape terminale ou décisive du 1er cycle
Les jeunes qui cheminent ainsi depuis plusieurs années et qui étaient en session, à l’abbaye de Solignac, au mois d’août 1969, ont reconnu la nécessité d’une "phase terminale" ou "phase décisive" avant le 2e cycle. Tout se passe comme si, pour eux aussi, la formation donnée, tout en étant déjà très nourrissante, avait aussi une fonction "apéritive".
Pendant 3 jours, guidés par un bibliste, professeur de Séminaire 1er cycle, ils ont "dévoré" St Paul... jusqu’à minuit, certains soirs, et maintenant, ils ont le désir de compléter ce qui e été une première initiation.
La"phase terminale" ne devra donc pas du tout être plaquée comme de l’extérieur, mais tenir le plus grand compte de l’aspect spécifique du début du cheminement : elle devra en particulier :
rassembler les éléments nécessaires pour prendre une décision bien motivée de poursuivre son cheminement vers le sacerdoce (faciliter par exemple "un bilan psychologique" qui permette à chacun de déceler plus facilement les fausses motivations éventuelles),
recentrer et synthétiser tout ce qui aura été vécu dans le sens de la formation au sacerdoce, pendant 2, 3 ou 4 ans, dans les Groupes de Formation,
compléter éventuellement ce qui paraîtrait insuffisant,
favoriser un épanouissement de la vie sacramentaire...
La durée de cette "phase terminale" pourra varier suivant le genre d’études qui aura précédé, la maturation acquise durant cette période, etc. Elle serait normalement de 3 trimestres.
4) Le 2e cycle
C’est pendant le second cycle que le jeune recevra une "initiation fondamentale au ministère pastoral" (Assemblée plénière de 1968) ; il poursuivra sa formation, en l’approfondissant de façon plus technique, plus spécialisée, comme il l’a fait pour ses études en Faculté ou un Ecole supérieure.
Il sent combien sa foi serait vulnérable, si elle n’intégrait pas, par exemple, la dimension historique de l’Eglise. Dans les sessions, on insiste sur la solidité des clés de voûte, les repères fondamentaux, mais on est contraint, en raison du manque de temps, de supposer la solidité des piliers et des fondations ; or, les jeunes, surtout dans le monde d’aujourd’hui, ont besoin de vérifier la solidité des fondations. Motivés en profondeur par tout le travail précédent, aussi bien dans les Groupes de Formation que dans l’étape terminale, ils devraient être dans des conditions favorables pour entre-
prendre et mener à bien ce travail plus ardu mais nécessaire. L’un d’eux, qui termine sa licence de philosophie, disait à Solignac : "J’ai compris... il me faut au moins 3 ans de théologie... si je veux que ma préparation soit sérieuse !"
Le 2e cycle puis la "formation permanente" prendront le relais, après les étapes du 1er cycle, et les éducateurs trouveront avec les intéressés les moyens les plus adaptés pour tenir compte des impératifs de la mission et de la variété des dons reçus par chacun...
Les nombreux points de convergence et la complémentarité mieux perçue des différents types de cheminement sont aujourd’hui des motifs d’espérance :
la progression interne, le mouvement général d’une formation qui veut partir du vécu et en même temps se donner toutes les garanties nécessaires de profondeur et de solidité devrait permettre aux prêtres de mieux se situer dans l’Eglise et le monde d’aujourd’hui, en contribuant, à leur place, à trouver un style de vie, un style de rapports humains, un langage, qui permettent une meilleure annonce de Jésus-Christ.
§ IIl - EQUIPES D’ACHEMINEMENT DANS D’AUTRES MILIEUX
1° - Les Mouvements ruraux (C.M.R, et M.R.J.C.) s’intéressent au type de cheminement des Groupes de Formation ; le M.R.J.C, doit réaliser un travail de sensibilisation et organiser une rencontre pour les ruraux qui pensent au sacerdoce.
2° - Des jeunes du milieu indépendant qui pensent au sacerdoce se retrouvent périodiquement. Ils se provoquent à redécouvrir la dynamisme de leur vie apostolique et à préciser leur projet de vocation. Ils sont soutenus dans leur recherche par la séminaire de Morsang et la J.I.C.
Des militants de la J.I.C. qui pensent au sacerdoce se retrouvent entre eux et amorcent un travail du réflexion (réco, week-ends).
3° - Quelques jeunes, actuellement dans des Ecoles militaires, pensent au sacerdoce ; la question d’une équipe d’acheminement est posée aux Aumôniers militaires.
4° - Quelques jeunes, sortis de l’Ecole Hôtelière et actuellement dans l’hôtellerie pensent au sacerdoce et désirent être envoyés à ce monde ; des contacts sont pris avec des prêtres (aumôniers et prêtres au travail dans l’hôtellerie) pour voir s’il est bon d’amorcer un Groupe de Formation dans ce milieu.
CONCLUSION
1° - Dans une première approximation, on peut dire que tout au long du cheminement des jeunes en G.F. (universitaire et professionnel) deux éléments principaux sous-tendent la vocation, comme des "ressorts" qui en assurent le dynamisme et la progression :
au plan de la recherche intellectuelle et de la structuration de la foi, le fait de partir des problèmes qui se posent en eux et autour d’eux, de façon vitale ;
au plan de l’orientation vers le sacerdoce, le fait d’être en référence constante et immédiate avec ceux et celles qui constituent comme un milieu nourricier de leur vocation, et l’engagement dans une responsabilité apostolique. "Le désir d’être prêtre se renforce par ma vie militante" disait un jeune travailleur.
Certes, ils pressentent bien que d’autres éléments viendront, peu à peu, au cours des étapes suivantes, alimenter ce désir du sacerdoce ; ils réfléchissent par exemple à la parole de l’Evangile "quitter ses filets"...
Il reste que les prêtres responsables devront, dans l’étape terminale du 1er cycle et en 2e cycle, être très attentifs à ce que ces "ressorts" ne soient pas brisés.
La participation des jeunes eux-mêmes à l’organisation du Centre de Formation sera, sans doute, un élément de la réussite.
2° - Ce rapport n’a pas de caractère normatif... Il s’agit d’une réflexion à partir de ce qui est vécu dans les Groupes de Formation. C’est une participation à tout le travail de recherche des équipes de responsables 1er cycle. Progressivement, au fur et à mesure que se réalisera cette étape terminale, les lignes directrices se préciseront et les exigences majeures prendront plus de relief.
Les Pères Bressollette, Fichelle, Tantot, Marchand qui sont pleinement d’accord avec le texte de ce rapport (qu’ils ont travaillé ensemble) répondront volontiers à l’invitation des équipes de 1er cycle qui désireraient poursuivre oralement le dialogue commencé et recevront aussi volontiers les remarques et les critiques, celles qui permettraient, en particulier, d’améliorer les dossiers relatifs à l’étape terminale.
De plus en plus il apparaît important que les différents types de cheminement s’acceptent complémentaires ; dans la période actuelle d’évolution et de recherche, une coordination des efforts, dans le respect des diverses situations locales ou régionales s’impose.
Une équipe diversifiée d’éducateurs comprenant au plan local les collaborateurs nécessaires, prêtre ou laïcs est un moyen privilégié de maintenir l’unité dans une certaine pluralité du cheminement".
(Rapport à l’Assemblée plénière 1969)
André BRESSOLLETTE
16, rue du Père L. Aubry B.P. 38
94 FONTENAY S/S BOIS
QUESTIONS DE VOCABULAIRE
1°- Quelques abréviations :
G.F.O. = Groupe de Formation en Monde ouvrier
G.F.U. = Groupe de Formation an Milieu universitaire
G.F.I. = Groupe de Formation en Milieu indépendant
G.F.R. = Groupe de Formation en Monde rural
2°- Pour clarifier le vocabulaire, on suggère les précisions suivantes, dans la ligne du rapport à l’Assemblée plénière de 1969 :
- Equipe d’acheminement vers le sacerdoce = dénomination générale qui recouvre tous les groupes ( recherche et formation).
- Equipe ou Groupe de recherche : comprend les jeunes qui se posent le problème du sacerdoce, en sont à s’interroger sur leur vocation.
- Equipe ou Groupe de formation : comprend ceux qui, après un temps plus ou moins long de réflexion sur leur avenir, ont pris une première décision déterminant cet avenir comme ministère sacerdotal dans l’Eglise.
Pour le Monde ouvrier, on peut distinguer :
Groupe de formation au niveau du séminaire d’aînés
Groupe de formation au niveau du séminaire de 1er cycle
Etape terminale du 1er cycle = étape qui prend le relais des groupes de formation jusqu’à l’entrée en 2e cycle.
N.B. - Le terme de "Diaspora" est désormais utilisé pour les jeunes qui sont dans l’enseignement secondaire ou technique et qui suivent un cheminement analogue à celui des Groupes de recherche.
3°- Pour marquer que les différents cheminements ne sont pas concurrentiels mais convergents, on suggère la terminologie suivante :
- 1er Cycle A = 6 trimestres de formation à temps plein + temps d’études universitaires, de qualification ou de travail professionnel.
1er Cycle B = 3 trimestres à temps plein + temps d’études universitaires, de qualification ou de travail professionnel + 3 trimestres à temps plein.
1er Cycle C = Groupes de Formation (études universitaires, qualification ou travail professionnel) + normalement 3 trimestres de formation à temps plein.
Si l’on veut spécifier davantage, on pourra dira :
1er Cycle C1 = G.F.O. + 3 trimestres à temps plein
1er Cycle C2 =G.F.U. + 3 trimestre à temps plein
1er Cycle C3 = G.F.I. + 3 trimestres à temps plein
1er Cycle C4 = G.F.R. + 3 trimestres à temps plein.