Quelques notes sur les équipes de recherche en milieu universitaire


Les équipes de recherche ont pour but d’aider des jeunes, en cycle d’études universitaires, à découvrir si le ministère ou la vie religieuse est pour eux un projet qui demande un engagement plus profond. Elles doivent les aider à trouver les moyens appropriés pour se former dans cette direction. (Entrée dans un 1er cycle de formation, forme A.B.C.) (1)

Pour situer ce que nous disons, il faut avoir lu : "Itinéraire des Equipes d’acheminement"- VOCATIONS SERVICE N° 5, pages 25 et suivantes", I.C.I., février 1970 - "L’Eglise dans l’université française aujourd’hui".

LES EQUIPES

Elles sont ouvertes à trois sortes de jeunes :
* Jeunes se posant la question du sacerdoce à partir des engagements dans la vie universitaire.
* Jeunes qui se posaient la question a la fin de leurs études secondaires, qu’ils soient en équipe de Diaspora secondaire, ou qu’ils aient cheminé seuls.
* Jeunes ayant fait leurs études secondaires en institution, séminaire de jeunes, foyer, etc. et qui désirent poursuivre leur recherche en université.

Une équipe de recherche doit aider à :

- faire le point sur sa vie de foi,

- découvrir ce qu’est le ministère et la vie religieuse,

- découvrir les exigences d’une démarche de formation,

- vérifier la qualité de son engagement.

Sur ce dernier point, les équipes de recherche ne devraient pas avoir à prendre en charge l’engagement des jeunes en université. Il nous faut être réaliste et l’expérience des dix-huit derniers mois nous a prouvé que se préoccuper uniquement d’un "cheminement vocationnel" sans aider à s’engager et à surnager, c’est faire de l’angélisme. L’harmonie avec les aumôniers d’université est indispensable, mais là où il n’y a rien, il ne faut pas se sentir dégagé de responsabilité.

DEUX SORTES DE GROUPES

Il faudrait distinguer dans les faits deux sortes de groupes au service de la recherche vocationnelle en université.

o Des groupes d’information qui se réunissent assez régulièrement et ouverts à tous sans engagement préalable dans le laïcat, la vie spirituelle, etc.

Ce peut être un dialogue, des témoignages, des récollections.

La caractéristique, c’est la liberté d’accès et de départ... sans explication.

Il est normal que ce groupe soit de six à dix participants mais que plus de la moitié de ceux qui y étaient en octobre ne soient plus là en mai.

o L’équipe de recherche implique une certaine durée, une coresponsabilité dans la recherche et les moyens d’y parvenir. La révision de vie et les réunions doivent avoir un style plus suivi et définir un certain nombre d’exigences, en particulier au niveau de l’assiduité et de la participation.

Le fait qu’en cours d’année un jeune choisisse un autre mode de vie ne signifie pas obligatoirement son départ de l’équipe, mais il reste pour participer avec les autres à leur recherche.

Cette sorte d’équipe doit se fixer une durée dans le temps : un an, vacances comprises, est une bonne moyenne.

La fin de la période est une occasion de faire le point et de préciser pour chacun comment il compte poursuivre.

La mise en place dans certaines régions d’un premier cycle diversifié suppose que les équipes de recherche avaient un style sérieux, pour permettre aux équipes de formation (G.F.U.) de bien jouer leur rôle de "Formation".

Si la participation à une session de trois semaines (Solignac) est l’aboutissement d’une année de recherche en équipe, il se peut que pour certains, elle en soit le départ. Ce n’est peut-être pas logique mais quelquefois utile.

Il est donc important que sur le terrain les choses s’harmonisent avec souplesse.

Jean-Pierre MARCHAND

Notes

(1) Voir rapport du Père Bressollette, dans ce cahier. [ Retour au Texte ]