La recherche des mouvements

* La J.O.C. :

Toute une sensibilisation s’est créée au sein de la J.O.C. depuis 1965, concernant la responsabilité du mouvement par rapport au problème des vocations. Actuellement, la J.O.C. se veut partie prenante, non seulement dans le cheminement, mais dans l’éveil des vocations en monde ouvrier. Elle est de plus en plus consciente de sa responsabilité à ce sujet.

Le mouvement a désigné un aumônier national et un permanent pour suivre spécialement cette question. Chaque année, début juillet, il organise une session pour les jeunes du monde ouvrier de 18 ans et plus qui s’interrogent sur une éventuelle vocation sacerdotale ou religieuse (53 participants en 1969). Cette année, cette session aura lieu au Séminaire de Morsang, les 4 et 5 juillet.

Dans chaque région, le mouvement a demandé à un aumônier d’être responsable de l’accueil des gars qui se posent la question du sacerdoce ou de la vie religieuse, pour leur permettre de préparer ce week-end par une recherche appropriée. Une plaquette - intitulée "Tu veux être prêtre demain... Pourquoi ?" -présente des points de réflexion pour cette étape de recherche. Les inscriptions à ce week-end seront faites auprès des aumôniers régionaux. Il n’est pas impossible que des groupes de recherche soient constitués à la suite de cette session, dans la mesure où certains jeunes désireraient retarder leur intégration dans un groupe de formation.

La presse du mouvement, les interventions des jeunes en recherche dans les retraites et journées d’étude, la désignation éventuelle de permanents pour porter ce souci au plan des régions, le travail des aumôniers, sont autant de moyens pour susciter et soutenir cet effort.

* La J.O.C.F.

Le mouvement poursuit une recherche analogue à celle de la J.O.C., en particulier grâce à des rencontres nationales de jeunes filles voulant réfléchir sur la consécration dans la vie laïque ou la vie religieuse. 4 rencontres sont prévues pour cette année. Elles doivent être préparées à partir d’un questionnaire, avec le prêtre qui aide les jeunes filles dans leur cheminement.

* La J.I.C.

Le mouvement a désigné un permanent pour suivre le problème des vocations. L’aumônier national est intervenu longuement sur ce sujet à la session de novembre 69, destinée aux aumôniers et responsables fédéraux.

A l’heure actuelle, la J.I.C. ne prend en charge, au plan national, que les jeunes de plus de 20 ans en recherche de vocation. Deux petites équipes (7 ou 8 jeunes au total) ont été constituées. Elles se réunissent séparément dans des week-ends mensuels, et ensemble tous les trimestres. Pour les jeunes de 15 à 20 ans, une diaspora de milieu, animée par la J.I.C. en collaboration avec le service diocésain des vocations, ne semble exister que dans un seul diocèse.

* J.I.C.F.

Comme la J.O.C.F., elle organise, mais pour les jeunes filles du monde indépendant, des rencontres nationales sur la vie religieuse. Une permanente est spécialement chargée des contacts avec les religieuses. Le conseil national du mouvement invite quelques religieuses à participer à ses travaux. Signalons aussi la publication récente d’une plaquette intitulée "Signe du Royaume - Religieuses en J.I.C.F."

* Le M.R.J.C.

Le mouvement se préoccupe du problème des vocations. Il est déjà en lien avec nombre de garçons des séminaires de jeunes et pense organiser au début de l’année 1971 une session nationale pour des jeunes en recherche.

Une première analyse de la situation a été réalisée à la rencontre trimestrielle des aumôniers régionaux et nationaux de décembre 1969. Il a été décidé qu’un "sondage-enquête" serait lancé, auprès de tous les aumôniers diocésains, sur cette question.

J. RIGAL.