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Baptisés appelants, pastorale appelante
Jean-Christophe Bourgoin,
service diocésain des vocations de Poitiers
Toute pastorale est-elle vocationnelle ou est-elle appelée à le devenir ?
Toute pastorale est-elle vocationnelle ? La question surgit à la lecture de ce numéro de Jeunes et Vocations. Si le temps semble heureusement révolu où la pastorale vocationnelle restait l’apanage du clergé et des congrégations religieuses, peut-on pour autant, et d’emblée, estimer que le souci vocationnel traverse l’ensemble des pratiques pastorales ? Autrement dit, si une culture dite de l’appel se diffuse dans l’ensemble du corps ecclésial, qu’en est-il des actes et des pratiques d’appel qui lui sont indissociables ? De même que nous sommes chrétiens et que nous avons pourtant à le devenir concrètement, ne conviendrait-il pas de tenir que toute pastorale est vocationnelle mais qu’elle a en même temps à le devenir ? La question n’est alors plus de savoir si oui ou non une pastorale est vocationnelle, mais à quelle condition une pastorale peut être et devenir vocationnelle.
Derrière l’affirmation de principe, « toute pastorale est vocationnelle », qui se transforme parfois en slogan sécurisant, il s’agit de s’interroger sur ce qui fonde le caractère vocationnel de telle pastorale particulière : pastorale des jeunes, pastorale liturgique et sacramentelle, pastorale de nos communautés locales, des services et des mouvements... Comment le corps tout entier de l’Eglise locale où nous nous situons peut-il porter la question vitale de l’appel pour valoriser les charismes et répondre aux besoins objectifs de la mission de notre temps ?
Un support de réflexion et de témoignage :
Petit guide des baptisés en vue de les rendre plus appelants 1
Ces questions, un groupe pluri-ministériel (prêtres, diacres, religieuses, ministres reconnus2) les a travaillées l’année dernière à la suite du dernier synode du diocèse de Poitiers qui veille à promouvoir, entre autres, une culture de l’appel3. Ses réflexions et les témoignages nombreux recueillis ont donné matière à la publication d’un Petit guide des baptisés en vue de les rendre plus appelants, largement diffusé, et toujours disponible auprès du Service des vocations. En donnant une large place à des récits d’expériences d’appel relevés dans l’Ecriture ou dans la vie de l’Eglise locale, le dossier offre une variété de témoignages, de situations et de réflexions autour de cette question : comment être appelant pour donner vie à la culture de l’appel ?
J’aimerais ici vous partager quelques-unes des intuitions de ce guide, en écho à la question qui nous occupe : à quelle condition une pastorale peut-elle être et devenir vocationnelle ? Le trait commun des diverses pastorales est de rassembler des personnes, des équipes, et une institution qui garde sa spécificité (tel mouvement, tel service, telle communauté locale...). Plutôt que de spéculer sur l’appel abstraitement considéré, le parti-pris de ce guide est de décliner des manières d’être appelant pour les personnes et les institutions.
Les échanges, très instructifs, ont très vite identifié, dans les propos rapportés, des freins à l’appel. Pour une pastorale, devenir vocationnelle reviendrait, au préalable, à repérer et déconstruire les fausses évidences qui circulent dans le langage courant. Qui n’a pas dit, ou entendu dire autour de lui, des phrases du genre : « L’appel ? C’est pour les prêtres, les diacres, les religieux et religieuses ; ce n’est pas pour moi ! » « L’appel ? C’est une affaire privée entre Dieu et une personne, on n’a pas à intervenir. » « Appeler ? A quoi ça sert ? Les gens refusent toujours quand on leur demande quelque chose. » « Appeler quelqu’un ? C’est quelque part lui forcer la main, ça l’empêche d’être libre. » « Je ne connais pas assez ou trop la personne pour l’appeler. » « X et Y sont partis, il faut bien les remplacer. » « Je veux bien appeler, mais personne ne correspond au profil attendu. » ou encore : « Elle est trop jeune, elle n’a pas d’expérience ni assez de temps libre »...
Voici ce qui s’appelle, sous une apparente et tranquille banalité, une contre-culture de l’appel ; le guide propose, pour chacun de ces poncifs, une réflexion afin de tordre le cou à des idées qui ont parfois la peau dure. Par exemple, face au faux dilemme de l’appel et de la liberté, le petit guide propose l’explication suivante : « La pression, la contrainte, ne sont pas appel, mais manipulation. L’appel véritable s’adresse à une personne, donc à une liberté, en lui offrant la possibilité de grandir dans la mission confiée avec d’autres. L’appel réalisé avec sagesse et discernement, loin de contraindre, révèle la personne et la communauté à elles-mêmes. Il tient compte à la fois du charisme, de la personnalité de l’appelé, et des missions objectives qui s’offrent à l’Eglise locale. La liberté trouve un terrain où s’exercer, elle ne reste pas en friche, mais peut s’accomplir dans le service de Dieu et des hommes. »
Après la déconstruction, place à une refondation plus saine : il s’agit de repartir, comme nous y invite le concile Vatican II4, du Peuple de Dieu constitué en corps unique et diversifié du Christ, rassemblement de membres vivants appelés chacun à contribuer à l’accroissement de l’Eglise et aux missions de notre temps. Un corps qui vit est un corps qui se transforme et qui se renouvelle au gré des appels et des besoins de la mission. Dans ce monde « comme en douleur d’enfantement » (Rm 8, 22), en continuelle mutation, affronté sans cesse à de nouveaux défis, Dieu reste à l’œuvre. Il continue d’appeller et son appel éveille le meilleur de l’Homme, dans le respect de sa liberté. Il l’invite à exister devant lui. Son appel est chemin de communion et de construction. Une pastorale devient vocationnelle lorsque, à l’écoute du monde et de l’Esprit, elle apprend à discerner l’appel premier de Dieu pour devenir appelante, et permettre à chacun d’être acteur de l’Evangile. Le guide insiste, entre autres, sur l’écoute de la Parole et sur l’importance des relectures. Il s’agit par là de pouvoir interpréter les signes des temps et d’y répondre avec l’audace et l’inventivité qu’exigent des situations souvent nouvelles.
Etre appelant consisterait à oser s’adresser à quelqu’un, oralement ou par écrit, pour lui poser une question ou lui faire une suggestion : « N’as-tu pas pensé à… ? Nous sommes plusieurs à vouloir te proposer de réfléchir pour… » Ce serait aussi permettre de puiser aux sources profondes pour que l’appel décisif du Christ puisse retentir à travers des missions ou des services concrets d’Eglise. Et là encore, la manière de travailler en dit long sur la compréhension de l’Eglise comme communion ou comme symphonie des vocations : la pluralité des ministères dans les équipes d’animation pastorale signifie que les vocations se conjuguent entre elles, et qu’elle deviennent illisibles si elles restent isolées. Une pastorale peut devenir vocationnelle lorsqu’elle veille à la bonne articulation des acteurs et des ministres de l’Evangile, ensemble, chacun à sa place.
Dans la deuxième partie du guide, toute pastorale se découvre vocationnelle à travers des propositions concrètes, des événements appelants, des lieux et des temps où l’appel peut retentir, des manières à la fois singulières et en Eglise d’être appelant. Nos rencontres, nos célébrations, nos réunions, sont-elles vraiment des événements de Dieu, des passages de Dieu qui vient nous rencontrer personnellement pour nous appeler à sa suite ? Nous pouvons accumuler les activités, les faits, sans qu’aucun ne fasse vraiment événement. Au contraire, un temps fort, même épisodique, peut contribuer à bouleverser une vie, à la questionner sur son sens véritable. Alors, pour reprendre le langage biblique, choisirons-nous la vie ou la mort, l’appel ou la démission, la banalité de la répétition ou l’événement d’une rencontre décisive ? Plusieurs exemples de propositions concrètes dans le diocèse de Poitiers viennent illustrer l’importance de l’événement dans la pastorale vocationnelle.
L’appel a ses temps, ses personnes et ses lieux multiples : de la communauté monastique à la communauté apostolique, en passant par la communauté locale et sa maison des vocations, du lieu concret de la chapelle à la mise en relation virtuelle que permet le réseau internet ; chacun de nos lieux d’Eglise peut offrir sa manière originale de découvrir l’appel de Dieu qui nous précède. Les charismes et les lieux sont multiples, mais c’est le même édifice que nous construisons, le corps du Christ, différencié et unifié par le même Esprit. Une pastorale devient vocationnelle lorsqu’elle habite ces lieux au service d’une même espérance.
Et puis, l’Eglise se construit en appelant les ministères qui la structurent, et en déployant les charismes qui lui donnent vie. Une Eglise vivante reçoit et engendre les ministres et les acteurs de l’Evangile dont elle a besoin pour l’annonce de la Bonne Nouvelle. Communauté, service, mouvement, chaque cellule d’Eglise veille, pour sa vitalité et la vitalité de l’Eglise entière, aux conditions favorables à l’engendrement des acteurs et ministres de l’Evangile. Trois exemples puisés dans l’expérience des communautés locales et des mouvements mettent en lumière la diversité et la fécondité des chemins d’appel empruntés : le témoignage de F. ou l’appel à rejoindre une équipe de base d’une communauté de quartier, le « stop-carnet » du mouvement eucharistique des jeunes (MEJ) comme exemple de relecture de vie pour être disponible aux appels de Dieu, la procédure d’appel au MRJC autour du discernement, de l’interpellation et de l’élection.
Ces questions, un groupe pluri-ministériel (prêtres, diacres, religieuses, ministres reconnus2) les a travaillées l’année dernière à la suite du dernier synode du diocèse de Poitiers qui veille à promouvoir, entre autres, une culture de l’appel3. Ses réflexions et les témoignages nombreux recueillis ont donné matière à la publication d’un Petit guide des baptisés en vue de les rendre plus appelants, largement diffusé, et toujours disponible auprès du Service des vocations. En donnant une large place à des récits d’expériences d’appel relevés dans l’Ecriture ou dans la vie de l’Eglise locale, le dossier offre une variété de témoignages, de situations et de réflexions autour de cette question : comment être appelant pour donner vie à la culture de l’appel ?
A quelle condition une pastorale peut-elle être et devenir vocationnelle ?
J’aimerais ici vous partager quelques-unes des intuitions de ce guide, en écho à la question qui nous occupe : à quelle condition une pastorale peut-elle être et devenir vocationnelle ? Le trait commun des diverses pastorales est de rassembler des personnes, des équipes, et une institution qui garde sa spécificité (tel mouvement, tel service, telle communauté locale...). Plutôt que de spéculer sur l’appel abstraitement considéré, le parti-pris de ce guide est de décliner des manières d’être appelant pour les personnes et les institutions.
Les échanges, très instructifs, ont très vite identifié, dans les propos rapportés, des freins à l’appel. Pour une pastorale, devenir vocationnelle reviendrait, au préalable, à repérer et déconstruire les fausses évidences qui circulent dans le langage courant. Qui n’a pas dit, ou entendu dire autour de lui, des phrases du genre : « L’appel ? C’est pour les prêtres, les diacres, les religieux et religieuses ; ce n’est pas pour moi ! » « L’appel ? C’est une affaire privée entre Dieu et une personne, on n’a pas à intervenir. » « Appeler ? A quoi ça sert ? Les gens refusent toujours quand on leur demande quelque chose. » « Appeler quelqu’un ? C’est quelque part lui forcer la main, ça l’empêche d’être libre. » « Je ne connais pas assez ou trop la personne pour l’appeler. » « X et Y sont partis, il faut bien les remplacer. » « Je veux bien appeler, mais personne ne correspond au profil attendu. » ou encore : « Elle est trop jeune, elle n’a pas d’expérience ni assez de temps libre »...
Voici ce qui s’appelle, sous une apparente et tranquille banalité, une contre-culture de l’appel ; le guide propose, pour chacun de ces poncifs, une réflexion afin de tordre le cou à des idées qui ont parfois la peau dure. Par exemple, face au faux dilemme de l’appel et de la liberté, le petit guide propose l’explication suivante : « La pression, la contrainte, ne sont pas appel, mais manipulation. L’appel véritable s’adresse à une personne, donc à une liberté, en lui offrant la possibilité de grandir dans la mission confiée avec d’autres. L’appel réalisé avec sagesse et discernement, loin de contraindre, révèle la personne et la communauté à elles-mêmes. Il tient compte à la fois du charisme, de la personnalité de l’appelé, et des missions objectives qui s’offrent à l’Eglise locale. La liberté trouve un terrain où s’exercer, elle ne reste pas en friche, mais peut s’accomplir dans le service de Dieu et des hommes. »
Devenir appelant pour répondre aux appels de Dieu
Après la déconstruction, place à une refondation plus saine : il s’agit de repartir, comme nous y invite le concile Vatican II4, du Peuple de Dieu constitué en corps unique et diversifié du Christ, rassemblement de membres vivants appelés chacun à contribuer à l’accroissement de l’Eglise et aux missions de notre temps. Un corps qui vit est un corps qui se transforme et qui se renouvelle au gré des appels et des besoins de la mission. Dans ce monde « comme en douleur d’enfantement » (Rm 8, 22), en continuelle mutation, affronté sans cesse à de nouveaux défis, Dieu reste à l’œuvre. Il continue d’appeller et son appel éveille le meilleur de l’Homme, dans le respect de sa liberté. Il l’invite à exister devant lui. Son appel est chemin de communion et de construction. Une pastorale devient vocationnelle lorsque, à l’écoute du monde et de l’Esprit, elle apprend à discerner l’appel premier de Dieu pour devenir appelante, et permettre à chacun d’être acteur de l’Evangile. Le guide insiste, entre autres, sur l’écoute de la Parole et sur l’importance des relectures. Il s’agit par là de pouvoir interpréter les signes des temps et d’y répondre avec l’audace et l’inventivité qu’exigent des situations souvent nouvelles.
Etre appelant consisterait à oser s’adresser à quelqu’un, oralement ou par écrit, pour lui poser une question ou lui faire une suggestion : « N’as-tu pas pensé à… ? Nous sommes plusieurs à vouloir te proposer de réfléchir pour… » Ce serait aussi permettre de puiser aux sources profondes pour que l’appel décisif du Christ puisse retentir à travers des missions ou des services concrets d’Eglise. Et là encore, la manière de travailler en dit long sur la compréhension de l’Eglise comme communion ou comme symphonie des vocations : la pluralité des ministères dans les équipes d’animation pastorale signifie que les vocations se conjuguent entre elles, et qu’elle deviennent illisibles si elles restent isolées. Une pastorale peut devenir vocationnelle lorsqu’elle veille à la bonne articulation des acteurs et des ministres de l’Evangile, ensemble, chacun à sa place.
Une pastorale vocationnelle par des propositions concrètes
Dans la deuxième partie du guide, toute pastorale se découvre vocationnelle à travers des propositions concrètes, des événements appelants, des lieux et des temps où l’appel peut retentir, des manières à la fois singulières et en Eglise d’être appelant. Nos rencontres, nos célébrations, nos réunions, sont-elles vraiment des événements de Dieu, des passages de Dieu qui vient nous rencontrer personnellement pour nous appeler à sa suite ? Nous pouvons accumuler les activités, les faits, sans qu’aucun ne fasse vraiment événement. Au contraire, un temps fort, même épisodique, peut contribuer à bouleverser une vie, à la questionner sur son sens véritable. Alors, pour reprendre le langage biblique, choisirons-nous la vie ou la mort, l’appel ou la démission, la banalité de la répétition ou l’événement d’une rencontre décisive ? Plusieurs exemples de propositions concrètes dans le diocèse de Poitiers viennent illustrer l’importance de l’événement dans la pastorale vocationnelle.
L’appel a ses temps, ses personnes et ses lieux multiples : de la communauté monastique à la communauté apostolique, en passant par la communauté locale et sa maison des vocations, du lieu concret de la chapelle à la mise en relation virtuelle que permet le réseau internet ; chacun de nos lieux d’Eglise peut offrir sa manière originale de découvrir l’appel de Dieu qui nous précède. Les charismes et les lieux sont multiples, mais c’est le même édifice que nous construisons, le corps du Christ, différencié et unifié par le même Esprit. Une pastorale devient vocationnelle lorsqu’elle habite ces lieux au service d’une même espérance.
Et puis, l’Eglise se construit en appelant les ministères qui la structurent, et en déployant les charismes qui lui donnent vie. Une Eglise vivante reçoit et engendre les ministres et les acteurs de l’Evangile dont elle a besoin pour l’annonce de la Bonne Nouvelle. Communauté, service, mouvement, chaque cellule d’Eglise veille, pour sa vitalité et la vitalité de l’Eglise entière, aux conditions favorables à l’engendrement des acteurs et ministres de l’Evangile. Trois exemples puisés dans l’expérience des communautés locales et des mouvements mettent en lumière la diversité et la fécondité des chemins d’appel empruntés : le témoignage de F. ou l’appel à rejoindre une équipe de base d’une communauté de quartier, le « stop-carnet » du mouvement eucharistique des jeunes (MEJ) comme exemple de relecture de vie pour être disponible aux appels de Dieu, la procédure d’appel au MRJC autour du discernement, de l’interpellation et de l’élection.
Une pastorale vocationnelle : une espérance et une exigence
Dans sa préface, qui ouvrira ici notre conclusion, l’archevêque de Poitiers, Mgr Rouet, rappelle qu’il n’y a « pas de culture de l’appel sans appelant » et encore que « nous avons besoin d’appelants pour que fructifie la culture de l’appel ». Toute pastorale est vocationnelle au sens où elle veille à recevoir et à construire pour sa part une Eglise communion d’une pluralité d’acteurs et de ministres de l’Evangile ; elle devient vocationnelle, au fur et à mesure que s’accomplit ce vers quoi elle tend : l’unité du Corps tout entier dans la diversité de ses membres vivants et adultes dans la foi. En devenant appelants, nous nous acheminons vers ce qui reste une promesse, une espérance et une exigence : que toute pastorale soit et devienne vocationnelle.
Notes
1 - Préface de Mgr Rouet, Collectif du diocèse de Poitiers, janvier 2006, 38 p. [retour au texte]
Disponible sur demande à SDV, 27 bis place Montierneuf, 86000 Poitiers ; tel 05 49 39 09 91 ; sdv@diocese-poitiers.fr [retour au texte]
2 - Dans le diocèse de Poitiers, ce terme désigne des laïcs en mission ecclésiale. [retour au texte]
3 - Serviteurs d’Evangile, n° 3351-3356. [retour au texte]
4 - Lumen Gentium n° 33. [retour au texte]
Disponible sur demande à SDV, 27 bis place Montierneuf, 86000 Poitiers ; tel 05 49 39 09 91 ; sdv@diocese-poitiers.fr [retour au texte]
2 - Dans le diocèse de Poitiers, ce terme désigne des laïcs en mission ecclésiale. [retour au texte]
3 - Serviteurs d’Evangile, n° 3351-3356. [retour au texte]
4 - Lumen Gentium n° 33. [retour au texte]