Edito
A la demande de la CEMOLEME, une partie de ce numéro concerne les « Propédeutique et Année de fondation spirituelle ». La série d’articles qui ouvre ce numéro, par des entrées variées, favorise des mises en perspective et des liens avec les « Partages de pratiques » qui suivent.
Attentifs à ce que la théologie pastorale ne glisse pas vers une pastorale sans théologie ni sciences humaines, par une faiblesse d’appareil critique, d’analyses et d’articulations, à la section habituelle s’ajoute désormais une partie « Contributions » ; elle inscrit le lecteur dans un autre champ de réflexion que celui du dossier.
La lecture des « Partages de pratiques » a mis en relief la nécessité de proposer à nos lecteurs une réflexion sur les questions cruciales de l’individualisme et de l’identité comme valeurs positives. Nous attirons votre attention sur l’article de J-M. Donegani. Le lieu de l’articulation, essentiel et vital, entre « Individu, sujet et communauté » est pensé ici en des termes résolument nouveaux. Ce rapport, lorsqu’il est posé avec justesse, rend envisageable une « juste » pastorale d’appartenance, articulée à une pastorale de l’identité toute évangélique car elle déploie largement l’idée de liberté du sujet. L’auteur restitue au concept d’inculturation toute sa vigueur ; consubstantiel aux exigences de la mission reçue du Christ, il est l’un des paramètres essentiels à tenir dans la formation des pasteurs dont l’Église, Peuple de Dieu, a besoin. Dans cette optique, le chanoine Lambert Wers, de Liège, réfléchit au contenu de la formation du futur prêtre appelé à vivre dans le monde. Claude Savart interroge, avec science et humour, la vocation dans le clergé au xixe siècle.
Les « Partages de pratiques » sont ici substantiels ! Mgr Aumônier, dans la continuité de son intervention de Lourdes, en novembre 2007, expose le contenu de l’année de fondation spirituelle. En complément de nombreuses contributions rédigées par les supérieurs de ces différentes formations, le témoignage du séminaire d’aînés à Orléans. Tous, français et belges, partagent avec les lecteurs le quotidien des maisons, l’ensemble de leurs propositions respectives. Au-delà des similitudes, il convient de déceler les nuances, les inflexions, comme autant de manières de maintenir l’actualité d’une formation initiée voici plus de deux décennies.
Attentifs à ce que la théologie pastorale ne glisse pas vers une pastorale sans théologie ni sciences humaines, par une faiblesse d’appareil critique, d’analyses et d’articulations, à la section habituelle s’ajoute désormais une partie « Contributions » ; elle inscrit le lecteur dans un autre champ de réflexion que celui du dossier.
La lecture des « Partages de pratiques » a mis en relief la nécessité de proposer à nos lecteurs une réflexion sur les questions cruciales de l’individualisme et de l’identité comme valeurs positives. Nous attirons votre attention sur l’article de J-M. Donegani. Le lieu de l’articulation, essentiel et vital, entre « Individu, sujet et communauté » est pensé ici en des termes résolument nouveaux. Ce rapport, lorsqu’il est posé avec justesse, rend envisageable une « juste » pastorale d’appartenance, articulée à une pastorale de l’identité toute évangélique car elle déploie largement l’idée de liberté du sujet. L’auteur restitue au concept d’inculturation toute sa vigueur ; consubstantiel aux exigences de la mission reçue du Christ, il est l’un des paramètres essentiels à tenir dans la formation des pasteurs dont l’Église, Peuple de Dieu, a besoin. Dans cette optique, le chanoine Lambert Wers, de Liège, réfléchit au contenu de la formation du futur prêtre appelé à vivre dans le monde. Claude Savart interroge, avec science et humour, la vocation dans le clergé au xixe siècle.
Les « Partages de pratiques » sont ici substantiels ! Mgr Aumônier, dans la continuité de son intervention de Lourdes, en novembre 2007, expose le contenu de l’année de fondation spirituelle. En complément de nombreuses contributions rédigées par les supérieurs de ces différentes formations, le témoignage du séminaire d’aînés à Orléans. Tous, français et belges, partagent avec les lecteurs le quotidien des maisons, l’ensemble de leurs propositions respectives. Au-delà des similitudes, il convient de déceler les nuances, les inflexions, comme autant de manières de maintenir l’actualité d’une formation initiée voici plus de deux décennies.