La vie monastique, un appel pour aujourd’hui et demain ?


Jean-Pierre Longeat
bénédictin, abbé de Ligugé

 

En France, la vie monastique est toujours très présente : on compte quelques 1 300 moines (au sens strict : bénédictins, cisterciens, chartreux) répartis en 44 monastères et quelques 5 500 moniales réparties en 294 monastères (bénédictines, carmélites, cisterciennes, clarisses, dominicaines, visitandines, autres). Bien sûr, la chute du nombre des vocations est réelle depuis longtemps, mais il est peu de pays hors d’Europe à bénéficier d’une telle abondance de moines et moniales. Il est vrai que les monastères ne sont pas également répartis sur le territoire français et que beaucoup de régions déplorent ne pas avoir une telle présence dans leur Église locale. Mais il faut rajouter, à cet ensemble des grands ordres traditionnels, un certain nombre de communautés nouvelles qui représentent aussi un apport numérique et qualitatif non négligeable.

Au lieu donc de gémir sur les malheurs des temps, voyons quels sont les appels auxquels le charisme monastique peut répondre aujourd’hui.

 

Vie monastique

Mais qu’entend-on exactement par vie monastique ? Le label est tellement en vogue actuellement que l’on ne sait plus très bien à quelle couleur d’habit se vouer. Dans le vocabulaire actuel, au sens strict, les moines sont des hommes ou des femmes célibataires qui vivent dans un monastère ou un ermitage, dans un lieu donc qui comporte une part plus ou moins grande de solitude, afin d’y consacrer toute leur énergie à la recherche de la pacification qui conduit à l’accomplisse¬ment du commandement de l’amour et permet d’orienter sa vie en fraternité avec tous les hommes vers la communion divine. Tous les disciples du Christ sont bien appelés à poursuivre ce projet de pacification intérieure pour vivre le commandement de l’amour, mais tous ne sont pas appelés à se retirer dans une plus grande solitude pour s’y consacrer d’une manière aussi radicale. Ce type de « définition » de la vie monastique n’exclut pas et même comprend une certaine part de contact et de collaboration avec la société. Les activités de travail et d’accueil sont souvent l’occasion d’un partage fructueux avec toutes les personnes rencontrées. Il a même pu arriver au cours de l’histoire que des moines soient envoyés hors de leur monastère pour participer à l’annonce de l’Évangile sous différentes formes dans un élan missionnaire.

Il serait trop restrictif de vouloir définir la vie monastique comme un pur et simple engagement dans la prière. Cette manière de définir le moine est trop marquée par l’esprit moderne qui depuis la fin du Moyen Âge catégorise, spécialise, classifie à outrance, tout objet susceptible d’être analysé. Comme l’a écrit le P. Lécrivain, « la vie monastique est comme la matrice de la vie consacrée ». À tel point que même si au cours des siècles suivant le Moyen Age, cette vie a pris des tournures différentes, en son essence, c’est toujours la même vie : toute vie religieuse comporte une part de vie monastique et toute vie monastique contient une part de vie religieuse qui se déploie en des formes variées. C’est pourquoi, la vie bénédictine et même cistercienne (dans une moindre part) présente une belle diversité à travers les continents et les pays. Certains monastères ont des collèges, des universités, des missions, des entreprises avec de nombreux salariés, alors que d’autres mènent une vie de grand silence dans la réclusion d’une stricte clôture. La vocation monastique passe par une attention à l’unité entre la vie dite apostolique et la vie dite contemplative. Il est indispensable de retrouver la source commune qui consiste en un travail de conversion et que les anciens appelaient « vie active » ou « vie pratique » et un désir de prière qui conduit à l’union à Dieu, appelé par les anciens, « vie contemplative ». L’une et l’autre sont nécessaires à tous, et même à tous les fidèles ; la vie consacrée, à l’intérieur de laquelle se situe la vie monastique en cultive des accents divers qui sont autant de richesses et espérons-le de stimulants pour l’Église. Parmi tous ces accents, le recul pris sur l’immédiateté des choses de ce monde n’est pas le moindre. La communauté La vie monastique comporte généralement une dimension communautaire (la vie érémitique n’est pas le fait des débutants mais, comme le dit saint Benoît, « de ceux qui ont déjà été aguerris dans les rangs de la communauté fraternelle afin de pouvoir envisager un face à face non illusoire avec le diabolos, le diviseur, l’adversaire spirituel ». Cet élément communautaire revêt une grande importance dans le monde contemporain. On peut dire que l’un des témoigna¬ges les plus impressionnants de la vie monastique est le fait qu’une communauté d’hommes ou de femmes rassemblés en un même lieu pendant trente, quarante, cinquante ans et même pendant des siècles, sans que ses membres n’en viennent à s’entredéchirer. Une communauté monastique est missionnaire dans la mesure où c’est sa vie même qui annonce l’Évangile. Sa vie est une prédication infiniment précieuse. Dans une culture qui tend à se globaliser, où l’individu et la masse indifférenciée sont les ingrédients d’une certaine compréhension de la vie en ce monde, on peut être frappé du choix différent des communautés chrétiennes et spécialement monastiques. Là, la personne est bien prise en compte comme un sujet individuel à part entière, mais cette personne est membre non d’une masse mais d’un corps vivant, dans la cohésion duquel l’existence acquiert un sens, car jamais l’homme n’a été créé pour être réduit à lui-même ou pour être objectivé dans un collectif. On peut comprendre combien, pour des jeunes ou des moins jeunes de notre temps, l’adaptation à une telle perspective ne va pas de soi tout en étant fortement désirée. Il y a donc un équilibre à trouver pour que individu et communauté trouvent leur juste place. C’est bien ce que propose la Règle de saint Benoît en maints endroits : depuis le chapitre 1 (Les catégories de moines) jusqu’au chapitre 72 (Du bon zèle) en passant par bien d’autres : 3 (L’appel des frères en conseil) ; 53 (La réception des hôtes) ; 58 (La manière de recevoir les frères) ; 63 (Le rang à garder dans la communauté) ; 64 (L’institution de l’Abbé) ; et aussi les chapitres 68 et 71 (L’obéissance).

 

Hommes et femmes

Dès le début de l’expérience ascétique, hommes et femmes ont été également concernés. Les femmes cependant ont toujours été plus nombreuses à répondre à cet appel. Même si les réseaux étaient jusqu’à présent relativement étanches entre les congrégations masculines et féminines, les influences réciproques ne manquent pas et la prépondérance institutionnelle des hommes reste très forte en matière de législation. La question posée ici est particulièrement actuelle : elle concerne l’équilibre hommes/femmes dans les sociétés contemporaines. On peut constater l’apparition de communautés d’inspiration monastique, doubles ou même mixtes plus nombreuses que par le passé. Que dire à ce sujet ? Dans l’histoire de l’Église, les fondations parallèles ont toujours existé : il arrivait souvent qu’un monastère d’hommes et un monastère de femmes soient voisins l’un de l’autre. Les monastères doubles présentent une autre formule : au centre, une église où tous se retrouvent pour la liturgie, avec de part et d’autres deux bâtiments distincts et indépendants pour la plupart des services. Dès le IXe siècle, les monastères doubles avaient disparu au profit des monastères parallèles.

On peut noter aujourd’hui une reviviscence de ce genre d’initiatives. Le plus souvent, c’est le fait de communautés nouvelles qui ne suivent pas la règle de saint Benoît, mais dont certaines s’inspirent : les situations sont très diverses, depuis le monastère double où sœurs et frères ont des vies de communautés bien distinctes mais se retrouvent pour la liturgie, le repas ou quelques réunions, jusqu’aux communautés où sont rassemblés célibataires consacrés hommes et femmes, célibataires laïcs hommes et femmes, couples et enfants sous l’autorité d’un seul « berger » et sous un même toit.

Les ordres bénédictins et cisterciens ont toujours connu les fondations parallèles de moines et de moniales ou, en tout cas, des monastères proches avec des échanges de bonne fraternité ; certaines congrégations fonctionnent en grande complémentarité au niveau des chapitres généraux ou même des réunions régionales ou provinciales. Dans les sociétés contemporaines où hommes et femmes ont tant de mal à se situer réciproquement, il est important que les moines et les moniales puissent développer une parole et des actions communes afin d’être les témoins de la constante nouveauté de l’Évangile.

 

Anciens et jeunes

Une des caractéristiques des sociétés occidentales est le vieillissement et la difficulté de renouvellement de la population : les naissances sont en moins grand nombre que les décès et l’espérance de vie progresse régulièrement. On imagine bien et on expérimente chaque jour les difficultés liées à cet état de fait. De tout temps, les relations entre les différentes générations ont été l’objet de nombreuses questions. Saint Benoît évoque déjà dans sa règle ce problème en deux passages (ch. 4 et ch. 64). L’expression « aimer les jeunes et respecter les anciens » est la clé de compréhension de la position de saint Benoît. La jeunesse est incontestablement une force puissante ; tout semble possible à celui qui commence. Cela se traduit parfois par un certain absolutisme. Mais cet élan est souvent contrecarré par la dure constatation de la réalité brute. Alors, on prend conscience qu’il n’est possible d’aboutir que par un long cheminement : l’élan ne suffit pas, il faut aussi de l’expérience et surtout beaucoup de patience.

Personne n’est fait pour rester jeune ; la croissance se fait en vieillissant. Chaque étape de vieillissement est marquée par une crise nécessaire. On apprend que l’on est capable de beaucoup mais souvent bien autrement que l’on ne pensait. Il faut donc réentendre un appel qui va se déployer à travers des choix différents et mieux adaptés à la situation. Ne pas vouloir accepter ces temps de crises, ne pas vouloir accepter les étapes de maturation dans le vieillissement peut être l’un des aspects les plus difficiles dans la relation entre les générations. Il est bien clair qu’aujourd’hui, l’idéal de jeunesse est maintenu aussi longtemps que possible et la traversée juvénile peut durer jusque vers trente ans, voire plus encore. Dans l’âge adulte, prennent sens les notions de durée, de stabilité, de fidélité à la parole donnée, de nécessité de l’institution. Mais cet âge est aussi marqué par l’expérience progressive d’un certain désenchantement avec la tentation de baisser les bras, de fuir dans le travail ou la sur-occupation qui meublent le vide avec aussi, cette difficulté à céder la place lorsqu’on commence à voir ses forces diminuer. Si la société occidentale a fixé une limite d’âge pour la cessation des activités professionnelles, il n’en va pas de même dans la vie monastique et pour bien des raisons, on peut se sentir encore indispensable dans sa charge jusqu’à l’extrême limite de ses possibilités, ce qui ralentit inévitablement certains renouvellements nécessaires : si l’adolescence se prolonge jusque vers trente ans, l’entrée dans la vieillesse proprement dite en est d’autant plus retardée !

Dans des sociétés productives comme les nôtres, c’est presque une honte de vieillir ! Comment aujourd’hui retrouver la richesse de cette expérience du dernier vieillissement et comment la partager en communauté ? La vieillesse est la période du détachement. La perspective de la mort s’y fait davantage présente. Il arrive qu’on vieillisse très mal en refusant cette réalité, en ne voulant pas lâcher prise. Le besoin de se faire encore valoir, de tyranniser les autres de mille manières pour se donner le sentiment d’exister encore peut être une des pires manifestations de la vieillesse. Et voilà bien l’ultime crise, celle qui conduit à la sagesse. La sagesse advient quand l’homme connaît sa fin et qu’il l’accepte sans s’en réjouir à tout prix mais d’une manière réaliste. On distingue alors l’important du négligeable, ce qui reste de ce qui passe. Là est la grandeur de la vieillesse. C’est d’un autre ordre que l’efficacité ou la force d’intervention, mais plutôt du rayonnement et de la pacification.

La communauté monastique est donc là pour témoigner que l’amour est possible même entre les générations. Chaque monastère regroupe jusqu’à quatre générations ! Il y a là un défi considérable pour les années à venir.

 

Formation

Même si les moines quittent les activités ordinaires du « monde » et cherchent une certaine simplicité de vie et un dépouillement de moyens, leur expérience les conduit cependant à promouvoir des éléments de culture qu’ils développent ensuite avec méthode et souvent quelque intelligence ! C’est pourquoi les moines ont toujours mis beaucoup de soin à la formation des jeunes qui se présentent dans leurs couvents. Aujourd’hui, les questions sont peut-être plus complexes qu’elles ne l’ont jamais été en ces matières, car la tentation matérialiste ou en tout cas, immanentiste est omniprésente et la conception habituelle d’un monde sans Dieu oblige tous les chrétiens à essayer de comprendre cette évolution pour mieux y répondre.

Ainsi, les moines sont en devoir de participer à ce type de problématique avec leur manière propre qui les rend sensibles au mystère de toute chose sans jamais avoir fini d’entrer dans l’immensité de la réalité dernière.

Il semble clair, mais pas pour tous cependant, que les moines ne peuvent se contenter de répéter servilement les acquis du passé. Les plus grands théologiens, sur lesquels s’appuie la tradition de l’Église, n’ont jamais fait cela. Enracinés dans la tradition, ils ont inventé toutes sortes de langages pour annoncer l’Évangile à tous les peuples tout au long de l’histoire. Cela est encore à poursuivre aujourd’hui, et il faut bien reconnaître que les moines sont souvent douloureusement absents de ce chantier sans lequel l’Église aura bien du mal à passer les grandes crises qui vont encore la secouer dans les temps à venir.

Pour cette tâche, il est important que les monastères aussi bien de moines que de moniales s’unissent, se concertent, se montrent exigeants et généreux ; l’effort à faire est très onéreux à tous points de vue, mais à long terme, il est prometteur et permet de porter de nombreux fruits autrement que dans le repli sur l’observance littérale de coutumes relatives et cependant nécessaires, mais secondes par rapport à l’étonnante vitalité de la foi.

Des foyers monastiques en ville sont indispensables pour développer le fruit des dialogues entre moines, chercheurs, professeurs, étudiants et spécialistes ou simplement témoins des réalités de la foi. Des studiums sont nécessaires, pris en charge par plusieurs monastères ou en relation avec les facultés catholiques pour que puissent se vivre ensemble sous forme de sessions par exemple, l’acquisition des connaissances, d’une méthode de travail et l’expérience monastique très concrète du plus quotidien (travail, lectio, vie fraternelle).

La formation se trouve aussi confrontée à la grave question de la structuration des personnalités selon un équilibre satisfaisant de la psychologie : il est reconnu aujourd’hui que cette construction humaine et spirituelle s’étend sur une période relativement longue, avant qu’il ne soit même possible de prendre un engagement définitif. L’accompagnement de cette formation initiale nécessite une proximité des candidats et de leurs formateurs et une connaissance minimale de la dimension psychologique mais aussi un enracinement dans une tradition porteuse, sans crispation, avec beaucoup de souplesse, sans pour autant renier les exigences liées à tout développement authentique.

 

Culture

Dans le prolongement de la formation, on peut dire que les moines se trouvent appelés à transmettre et à inventer avec d’autres des éléments de culture qui participent à la construction d’une société et d’un monde toujours à renouveler.

 

Les monastères sont souvent des lieux de mémoire que les artistes ou les savants aiment à fréquenter pour nourrir et interroger leur inspiration. Depuis toujours, ces hommes et femmes conduits au désert pour y chercher Dieu dans la vérité de leur être profond se sont montré attentifs à un certain art de vivre où chaque détail prend de la valeur : la forme, la couleur, la position, l’expression, l’intensité d’une réalisation comptent beaucoup dans la réussite de la communication entre les êtres.

Si la culture occidentale est amenée dans l’avenir à connaître un certain effondrement, les communautés monastiques avec d’autres communautés pourront peut-être se présenter comme des lieux stables où des passages seront possibles vers une nouvelle culture.

C’est pourquoi, même si la dimension de retrait reste essentielle dans la vie monastique, elle ne coupe pas cependant des cris et des espérances des hommes que toutes les cultures de par le monde sont chargées d’exprimer.

 

On peut espérer que les monastères sauront saisir cette chance de participer à ce grand passage en collaboration avec les artistes et les chercheurs prêts au dialogue.

 

Exclusion et intégration

Par définition, en raison de leur situation de mise à l’écart volontaire, les moines sont des marginaux et se trouvent ainsi proches de tous les autres marginaux et exclus de notre société. Déjà, au temps de saint Benoît, les hôtes de toute espèce frappant à la porte du monastère, ne manquaient pas à toute heure du jour et de la nuit et la règle de saint Benoît prescrit de leur répondre et de les traiter comme le Christ en personne, spécialement en la personne des pauvres.

On peut penser qu’un des éléments de construction de l’avenir passe par la collaboration avec tous ces exclus habituels de la vie sociale qui portent tant de richesses à laisser grandir pour pouvoir penser et agir d’une manière totalement neuve.

Un accueil d’urgence pour la nuit ne peut suffire. Il est nécessaire pour les communautés de s’inscrire dans des réseaux qui prennent en compte les besoins de ces personnes aux différents stades de leur cheminement.

Cette perspective reflète l’esprit de la Révélation où Dieu s’adresse en priorité aux pauvres, aux humiliés qui n’ont aucun droit à faire valoir, mais sont des êtres en attente, en désir prêts à recevoir la Parole de vie pour la suivre. Les monastères sont bien des lieux de partage, mais ne sont-ils pas aussi des lieux d’installation et de sécurité où la simplicité de vie, le dépouillement sous toutes ses formes sont insuffisamment vécus ?

Les lieux de passage vers une société nouvelle ne pourront être que des lieux de pauvreté, de précarité. C’est pourquoi, si l’on veut que dans des pays riches comme les nôtres, la vie monastique puisse avoir quelque avenir, il est nécessaire qu’elle soit simple et concrètement pauvre comme elle l’est incontestablement dans certaines communautés. Peut-être faudrait-il imaginer des refondations en groupes plus restreints autour d’une communauté centrale forte de son enracinement humain et spirituel pour redécouvrir et vivre concrètement cette dimension de dénuement matériel.

 

Conclusion

La vie monastique, aujourd’hui comme hier, est en mesure de permettre à certains et à certaines de répondre à un appel de vie en Christ. En soulignant quelques aspects très contemporains que la vie monastique permet d’aborder sous un jour positif, nous avons pu montrer l’une ou l’autre caractéristique de cette vocation et montrer en quoi elle avait quelque pertinence. Chaque année, quatre à cinq nouvelles fondations monastiques apparaissent sur la surface du globe, mais elles naissent généralement sur d’autres continents que l’Europe. Pourtant, la vie monastique a quelque chose à dire et à faire dans les pays de vieille tradition chrétienne qui éprouvent assez douloureusement la perte du sens et qui devront vivre un passage vers une civilisation ou une culture nouvelle dans les décennies à venir. Cependant l’essentiel réside encore ailleurs. L’avenir des communautés monastiques est entre les mains de l’Esprit Saint.

Le développement de la vie monastique est bien d’actualité ! Il est donné dans le mystère d’une présence qui ne cesse d’advenir et qui seule, peut éclairer le chemin des hommes sur la route du Christ par la force de l’Esprit.