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Le Maître est là et il t’appelle
Service diocésain des vocations d’Aix et Arles
coordinateur de l’ "Année de l’Appel"
Le 2 février dernier, à l’occasion de la Journée Mondiale de la Vie Consacrée, une « Année de l’Appel » a été officiellement inaugurée dans le diocèse d’Aix-en-Provence et Arles. Son lancement s’est en réalité déployé sur une durée de trois jours, avec le concours de solides intervenants extérieurs comme Mgr Jean-Luc Brunin, évêque auxiliaire de Lille et ancien Supérieur de séminaire, ainsi que sœur Suzanne David, de la congrégation de Saint-Gildas des Bois, actuellement animatrice à l’IFEC (Institut de Formation des Educateurs du Clergé), et qui fut longtemps permanente au Service National des Vocations. La qualité de leur intervention a contribué grandement à la réussite du lancement proprement dit. Les lignes qui suivent voudraient détailler les étapes de ce projet en soulignant les raisons majeures qui ont présidé à sa mise en œuvre.
Un signe fort d’espérance
dans un contexte de morosité ambiante
Commençons par une évidence. Depuis plusieurs années, notre Eglise de France, et plus largement les Eglises d’Europe occidentale, sont frappées de plein fouet par ce qu’il est communément admis d’appeler une « crise des vocations », dont les effets durables ne peuvent pas ne pas se faire sentir de façon douloureuse parmi les acteurs de la pastorale en général, au risque d’entamer notablement le moral des troupes. Et c’est vrai que, face à l’inexorable érosion des effectifs de prêtres et des religieux-religieuses, on peut avoir l’impression que les solutions nous échappent un peu comme le sable entre les mains. La réalité nous oblige à repenser à nouveaux frais l’organisation des paroisses et la distribution en leur sein des tâches pastorales, mais sans que nous sachions vraiment ce que sera demain. A court ou moyen terme, il peut sembler même que l’avenir de certaines de nos communautés soit irrémédiablement compromis, faute de vocations en nombre suffisant.
Face à ce constat, deux attitudes au moins sont possibles.
La première est l’indifférence qui consiste à ne pas se sentir concerné par l’urgence de la situation : du haut des gradins, on assiste en spectateur passif à ce qui est en train de se passer.
La seconde nous fait choisir le camp de la résignation, voire du découragement, en décrétant a priori que les choses sont ainsi et qu’on n’y peut strictement rien.
L’alternative que propose notre diocèse sous la houlette de son archevêque, Mgr Feidt, est simple : elle consiste à se laisser provoquer à un sursaut d’espérance, ce qui veut dire que, tous ensemble, on décide de faire quelque chose. Se laisser provoquer à un sursaut d’espérance, c’est sortir d’une problématique de crise pour entrer résolument dans une dynamique d’évangélisation. Il ne sert à rien, en effet, de se lamenter sur les misères du temps, il serait illusoire également de cultiver avec nostalgie le mythe d’une société chrétienne à restaurer sur le modèle d’autrefois. La mission qui nous incombe, à nous chrétiens, à quelque niveau que ce soit, est de proposer l’Evangile à nos contemporains en croyant à sa puissance transformatrice pour notre société, telle qu’elle est aujourd’hui. En ce sens, et pour le dire d’une autre manière, si les temps actuels ne semblent guère favorables aux vocations, ils doivent être, plus que jamais, « des temps nouveaux pour l’Evangile ». Contre tous les défaitismes, l’unique certitude qui doit par conséquent prévaloir est qu’en fédérant nos énergies, il nous est possible d’infléchir la tendance : non pas à coups de recettes-miracles ou en nous persuadant que tout ira bien, mais en travaillant simplement, chacun à sa place et selon son appel particulier, à aimer et à servir l’Eglise, comme arc-boutés sur le don merveilleux de la foi dont Jésus nous a dit qu’elle était capable de transporter les montagnes et de venir à bout des inerties et des résistances les plus tenaces.
Insérer la pastorale des vocations
dans tous les secteurs de la pastorale ordinaire
Tels sont précisément les objectifs de l’Année de l’Appel. Son lancement a été motivé par une conviction simple selon laquelle la pastorale des vocations, loin de constituer un domaine à part, est une dimension constitutive et essentielle de la pastorale ordinaire. La récente exhortation apostolique Ecclesia in Europa vient de nous le rappeler en termes insistants : « [...] Le changement des conditions historiques et culturelles exige que la pastorale des vocations soit perçue comme un des objectifs premiers de toute la communauté chrétienne » (n° 40). D’une part, en effet, toutes les vocations sont constitutives de la nature même de l’Eglise. Chacune exprime à sa manière un aspect du beau et lumineux visage du Christ Sauveur des hommes que l’Eglise a reçu mission de rayonner à l’extérieur, en sorte que si une vocation venait à manquer, ce visage serait en quelque manière obscurci, et l’Eglise cesserait alors d’être signe du salut au cœur de notre monde. L’Année de l’Appel voudrait mettre l’accent en particulier sur le baptême, qui est la vocation première et fondamentale autour de laquelle s’articulent l’ensemble des autres vocations dans l’Eglise. Dans une société en quête de repères fondamentaux, il nous faut, plus que jamais, éduquer une véritable « conscience baptismale » qui engage les chrétiens anciennement ou nouvellement baptisés à inscrire leur vie dans le sens d’un engagement effectif de toute leur personne à la suite du Christ. En bref, on demande aujourd’hui des chrétiens forts dans leur foi qui puissent consentir toujours davantage à des ruptures pour vivre dans le monde en hommes libérés et sauvés. Plus le climat ambiant s’attiédit, et plus les chrétiens ont à manifester leur appartenance chrétienne par des choix déterminés et courageux. C’est concrètement de cette qualité de vie baptismale de chaque chrétien que pourront naître à nouveau des vocations pour notre Eglise.
Il doit être clair en même temps qu’aucune vocation, quelle qu’elle soit, ne saurait éclore si les conditions de germination et de maturation ne sont pas réunies, ce qui suppose en amont un travail important à faire pour défricher et préparer le terrain. Ce travail ne saurait être l’affaire d’un service spécialisé qui serait en l’occurrence le service diocésain des vocations ; il doit fédérer les énergies de tous de telle manière que la question des vocations devienne une préoccupation générale, la volonté unanime de tout un diocèse.
La genèse du projet et sa réalisation effective
Il va sans dire que le projet d’une année complète consacrée à la question des vocations dans le diocèse d’Aix n’est pas né du jour au lendemain, comme sur un coup de tête. Il a été préparé par diverses initiatives conduites sur le terrain par le service diocésain des vocations, et qui ont été comme des préalables nécessaires à sa mise en œuvre. D’une part, une réflexion de plusieurs années en presbyterium a mobilisé les prêtres autour de la question des vocations. En 1998 et 1999, en particulier, dans le cadre d’un conseil presbytéral élargi, deux thèmes fondamentaux ont été abordés en diocèse : « Oser appeler au ministère presbytéral » et « Relancer la dynamique de l’appel ». Ces journées de travail ont abouti à des orientations concrètes pour donner un nouvel élan à la Pastorale des vocations. Par ailleurs, le service des vocations s’est engagé depuis sept ans dans des missions de sensibilisation au sein de chaque doyenné, avec prédications dans les paroisses, rencontres des catéchistes et animateurs d’aumôneries, animations de veillées pour enfants et jeunes sur le thème de l’appel. L’un des enjeux essentiels de ces incursions sur le terrain des paroisses est de « dédramatiser » en quelque sorte la question de l’appel dans la conscience de beaucoup de chrétiens, surtout des parents. Il est urgent aujourd’hui de les ouvrir à l’idée que parler ouvertement des vocations au sein d’assemblées de jeunes peut s’envisager paisiblement sans qu’on soupçonne le service des vocations de recrutement sauvage, voire d’enbrigadement. il fut un temps, en effet, où le simple mot de « vocation » était purement et simplement refoulé dans l’inconscient d’un grand nombre de chrétiens engagés en pastorale sous le prétexte fallacieux qu’en interpellant au sujet des vocations, on agressait en quelque manière la liberté des interlocuteurs. Fort heureusement, ce temps est désormais révolu, les mentalités ayant positivement évolué sur ce point. On connaît l’adage devenu fameux de Mgr Hippolyte Simon : « Appeler, c’est servir une liberté. »
Quelques craintes peuvent toutefois subsister encore ici ou là. Pour cette raison, dans l’élaboration du projet, l’équipe de préparation a privilégié le mot « appel » à celui de « vocation », avec l’idée que ce mot d’« appel », plus percutant et plus incisif, ne visait pas seulement les jeunes et les adultes que nous avions mission de rejoindre et d’évangéliser, mais qu’il nous engageait et nous responsabilisait, nous les premiers, dans notre devoir d’être appelants sur nos différents lieux de vie ; pas simplement, d’ailleurs, par des paroles et des discours, mais en actes et en vérité (cf. 1 Jn 3, 18). Ainsi que le soulignait un prêtre du diocèse à l’occasion de l’une des journées de réflexion sur l’appel au ministère presbytéral en mai 1998 : « Les jeunes nous regardent vivre. Ils cherchent à voir vivre le prêtre au quotidien. Cela suppose que nous soyons vrais de ce point de vue. » Et il ajoutait : « La vérité de notre vie est appelante par elle-même. »
Plus largement, le projet d’une « Année de l’Appel » est né du désir de donner une suite concrète à un Congrès Régional des vocations qui s’est tenu à Nîmes au mois de mai 2001. L’objectif de ce congrès était de permettre aux principaux acteurs de la pastorale diocésaine de s’approprier la question de l’appel dans leur mission et dans leur responsabilité particulière. Furent ainsi conviés, autour de tous les évêques de la région apostolique Provence-Méditerrannée, les représentants du catéchuménat, de la catéchèse, de l’enseignement catholique, des aumôneries de l’enseignement public, de la pastorale familiale, de la pastorale des jeunes, ainsi que les responsables des séminaires et des propédeutiques, les responsables du diaconat permanent, des membres des conseils diocésains de la vie religieuse. Au total, ce sont plus de trois cents personnes qui participèrent à ce grand événement régional. Un an après la clôture de ce temps fort, le moment était venu de proposer une application locale, sur le terrain, de ce qui avait été réfléchi et partagé tout au long de ces trois jours. Les idées en effet ne suffisent pas : arrive un moment où il faut convertir la théorie en pratique en donnant un visage concret aux initiatives mûries et réfléchies collégialement. C’est ce qui a poussé le service diocésain des vocations à proposer une Année de l’Appel à l’échelon du diocèse d’Aix et d’Arles.
Les acteurs de l’Année de l’Appel
Concrètement, comment les choses se sont-elles mises en place ? Dans un premier temps, tous les grands conseils de l’évêque (Conseil épiscopal, Conseil presbytéral, Conseil Pastoral Diocésain) furent sensibilisés au projet par le biais de rencontres avec le délégué diocésain des vocations. Après quoi, le 8 mai 2002, soit huit mois avant le lancement officiel de l’Année de l’Appel, une commission diocésaine présidée par l’Archevêque et ses deux vicaires généraux s’est réunie pour la première fois. Baptisée pour la circonstance « Commission de l’Année de l’Appel », ce groupe constitué d’une trentaine de membres laïcs, religieux et prêtres, tous investis dans la pastorale diocésaine, est chargé d’élaborer, de suivre et d’évaluer les grands temps forts qui ponctuent l’année, au rythme d’une réunion par mois au début, d’une réunion tous les deux mois ensuite. Sont représentés dans cette commission : le service des vocations, le diaconat permanent, l’apostolat des laïcs, la pastorale liturgique et sacramentelle, les aumôneries de l’enseignement public et catholique, la pastorale familiale, le catéchuménat, le séminaire diocésain, la pastorale des jeunes, le conseil diocésain de la vie religieuse, le service de la catéchèse, le service de la communication, la commission de musique liturgique, l’économat diocésain.
La commission suit de près l’avancée des travaux qui s’opèrent sur un triple registre.
La territorialité
Lors de la célébration d’ouverture à la cathédrale le 2 février, des « sacs-pèlerins » ont été remis solennellement à chaque doyen. Ces sacs contiennent un certain nombre d’outils d’animation permettant aux prêtres des paroisses et à leurs équipes pastorales de conduire sur place des animations liturgiques et spirituelles sur le thème de l’appel, et ce sur une durée de quinze jours à un mois. On peut rappeler ici ce que contient ce sac : une icône destinée à circuler de famille en famille pour la prière pour les vocations, une Expo-Vocations sous la forme de neuf modules démontables (photos et textes) d’installation facile dans les églises du diocèse, des video-cassettes et montages audio-visuels, des kits d’animation de veillées, des florilèges de chants et de prières, des textes bibliques, une bibliographie sur les vocations, le dossier d’animation de la Journée Mondiale de prière pour les Vocations, un livre d’or, une grande carte du doyenné, etc... Lorsque le temps d’accueil du sac-pèlerin s’achève dans une paroisse, celle-ci est chargée d’acheminer le sac vers une autre paroisse et de la remettre à la nouvelle équipe d’accueil. C’est ainsi que durant l’année, nous avons vu des équipes paroissiales faire, à pied et par tous les temps, les kilomètres qui les séparaient de la paroisse où ils venaient solennellement remettre le sac-pèlerin.
Les mouvements et services
C’est le travail principal de la commission de l’Année de l’Appel chargée, comme on l’a dit, d’élaborer et de coordonner les grands temps forts de l’Année de l’Appel du début à la fin. Chaque temps fort de l’Année de l’Appel est en effet pris en charge par différents services diocésains (catéchuménat, catéchèse, pastorale familiale, pastorale des jeunes, etc), certains d’entre eux pouvant être appelés à travailler ensemble pour la circonstance.
La prière
Le troisième registre, c’est toute la dimension de prière qui doit sous-tendre les initiatives de l’Année de l’Appel. Bien qu’invisible et cachée, cette dimension est véritablement l’âme de tout qui se vit durant cette année. Une commission a donc été créée à cette fin, composée de divers membres de chaque doyenné. Celle-ci se réunit à son tour une fois tous les deux mois : elle est chargée d’impulser un grand élan de prière à travers toutes les communautés du diocèse, sachant que rien de véritablement fécond ne peut se faire qui ne soit porté par la prière des chrétiens unanimement. C’est à elle également que revient le soin de veiller à la pérégrination du sac-pèlerin de paroisse en paroisse.
Les points forts de l’Année de l’Appel
Le triduum de lancement
Si l’Année de l’Appel se déroule, pour l’heure, de manière satisfaisante, on le doit à la réussite des journées de lancement qui connurent un réel succès. Voici le calendrier détaillé de ces trois jours.
• Le 1er février à Grans : rencontre de sœur Suzanne David avec le conseil pastoral diocésain.
• Le 2 février à Aix :
le matin à la Maison Diocésaine : rassemblement des religieux et religieuses du diocèse, conférence de sœur Suzanne David ;
l’après-midi à 15h30 : célébration diocésaine de lancement de l’Année de l’Appel à la cathédrale. Au cours de la célébration, renouvellement solennel des vœux des religieux et religieuses. Partage des crêpes de la Chandeleur avec tous les chrétiens à l’issue de la célébration.
• Le 3 février à Salon de Provence :
de 15 à 18 h : assemblée des prêtres, diacres et séminaristes, intervention de sœur Suzanne David ;
à 20 h 30 à l’Espace municipal Charles Trénet : soirée grand public avec Mgr Jean-Luc Brunin à laquelle participèrent six cents chrétiens.
Parmi les grands temps forts
• Le 9 mars à Aix : fête du Baptême pour tous les catéchumènes et néophytes du diocèse sur le thème de la conversion. Témoignage de Tim Guénard suivi de la célébration de l’appel décisif à la cathédrale l’après-midi.
• Le 14 avril à Aix :
le matin : retraite des prêtres, diacres et séminaristes
l’après-midi : fête du Peuple de Dieu, « baptisés, confirmés, ordonnés » autour de la messe chrismale.
• Le 18 mai à Miramas : rassemblement des enfants porteurs d’un handicap.
• Le 27 mai à Grans : rassemblement des groupes de prière.
• Le 29 juin à Aix : ordination sacerdotale.
• Du 8 au 16 août avec les jeunes sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.
• Le 14 septembre à Martigues : ordination diaconale.
• Le 4 octobre à Miramas : rassemblement diocésain catéchèse et pastorale familiale sur le thème : « Grands-parents, parents, znfants : tous baptisés, tous appelés ».
• Le 22 novembre à Istres : concert EXO pour les jeunes chrétiens du diocèse.
• 31 janvier-1er février à Aix : célébrations de clôture de l’Année de l’Appel avec les jeunes lycéens et étudiants :
le 31 janvier : veillée-spectacle autour des reliques de Thérèse de Lisieux sur le thème : « Ma vocation, c’est l’Amour », suivie d’une nuit d’adoration dans les communautés religieuses de la ville ;
le 1er février : célébration d’envoi à la cathédrale.
Outre ces temps forts, des retraites ont été proposées en cours d’année à l’adresse des jeunes lycéens et étudiants pour leur permettre d’entendre résonner dans leur cœur la parole de Marthe à sa sœur Marie : « Le maître est là, et il t’appelle » (Jn 11, 28). D’autres retraites, plus spécifiques, ont réuni des grands jeunes pour favoriser leur discernement vocationnel à la lumière de la Parole de Dieu.
Quelques mots de conclusion
L’Année de l’Appel ne s’achevant officiellement que le 1er février prochain, il est encore trop tôt pour en dresser un bilan objectif et satisfaisant. Un sentiment habite d’ores et déjà le cœur de toutes celles et tous ceux qui ont porté ce projet : c’est celui de la joie et de l’action de grâces. On ne saurait oublier, en effet, l’enthousiasme puissant qui a soulevé l’assemblée chrétienne réunie à la cathédrale lors des célébrations d’ouverture. Une joie profonde se lisait sur tous les visages, preuve que lorsqu’on touche à la question des vocations, les chrétiens y sont extrêmement sensibles. Il est clair qu’un projet comme celui d’une Année de l’Appel est à même de propulser les chrétiens de tout un diocèse sur les chemins de l’espérance.
Ce qui, de façon tangible, est à mettre à l’actif de cette Année de l’Appel, c’est la possibilité d’avoir contribué au décloisonnement des services engagés de diverses manières dans la pastorale. C’est un fait que des trésors de générosité et d’énergies se trouvent dilapidés chaque jour dans nos diocèses faute de savoir suffisamment travailler ensemble. Or s’il est clair que la pastorale des vocations est bel et bien l’affaire de toutes les instances pastorales réunies, alors une Année de l’Appel peut être un lieu favorable à une œuvre commune d’évangélisation qui favorise au maximum le jeu des transversalités pastorales.
Le grand défi qu’il nous faut maintenant relever, c’est d’inscrire dans la durée les fruits de cet événement. Dans cet esprit, le terme de « clôture » de l’Année de l’Appel est tout simplement banni du vocabulaire de tous ceux qui ont participé à sa mise en œuvre. Notre intention, en effet, est que cette année puisse se poursuivre après la date du 1er février, en insistant cette fois sur le thème de la réponse et de l’engagement. A l’Année de l’Appel succèderait ainsi « l’Année de la Réponse », « l’Année du Oui » à l’adresse des jeunes. Dans cette perspective, nous projetons que, lors de la célébration d’envoi, les doyens remettent solennellement les sacs-pèlerins aux responsables des aumôneries de jeunes de chaque doyenné, de manière à ce que la dynamique d’appel qui a été impulsée surtout au niveau des services diocésains et des paroisses durant cette année, puisse rejoindre dans les mois qui s’ouvrent un plus grand nombre possible de jeunes des aumôneries et des mouvements. n
A consulter : le site internet de « l’Année de l’Appel »
annee-appel.org