Retraite de profession de foi

Jeunes de onze à douze ans, venus des paroisses de Donzy, Entrains et Suilly, nous avons passé trois journées pleines d’aventures pour préparer notre profession de foi. Notre livret s’intitule Les aventuriers de la foi.
Nous avons découvert des témoins d’hier : Pierre, François d’Assise, Bernadette à Nevers ; des témoins d’aujourd’hui, des chrétiens de la Nièvre :

 Caroline, mère de deux enfants qui, avec son mari, tient une librairie : « Elle a toujours la joie de vivre. »

 Gérard, grand-père, qui a été ordonné diacre il y quatre ans : « Il aide les malades et les personnes âgées, il parle de Jésus comme quelqu’un qui lui tient la main. »

 Ivan, d’origine croate, est prêtre depuis trois ans, à Nevers : « Ivan a aimé Jésus à notre âge.Nous avons apprécié de voir un jeune prêtre. »

 Marie-Hélène, infirmière, religieuse depuis dix ans, vit dans le couvent Saint-Gildard : « Elle essaie de vivre sa vie chrétienne en toute simplicité, pour le moment en accueillant les pèlerins qui viennent voir et prier Bernadette. »

 Alban, célibataire, travaille à EDF : « Alban fait partie de plusieurs associations de chrétiens, il accueille des jeunes chrétiens. »
Nous avons aussi découvert la cathédrale de Nevers qui a beaucoup souffert des bombardements mais aussi, grâce à cela, on a pu découvrir un baptistère du VIe siècle.Cette église a été construite, détruite puis reconstruite plusieurs fois en l’espace de mille cinq cents ans.Les vitraux, très modernes, ne sont pas à notre goût et les dessins ne sont pas compréhensibles.L’orgue est immense ! Devinez combien de tubes ? Deux mille trois cents, de cinq centimètres à neuf mètres de haut.
Dans cette maison de Saint-Gildard, Bernadette Soubirous, de Lourdes, enfant pauvre et sans chance, mais très liée à sa famille, réalise un de ses rêves : soigner les malades. Elle a combattu, malgré sa maladie, en demandant un minimum de soins pour elle.Elle est morte sur le lieu où nous avons passé ces trois jours de joie !
Une parole de Bernadette, que beaucoup ont aimée : « Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, mais de vous le dire… »