Edito


Brigitte Riche

Requalifier le ministère presbytéral : est-ce bien utile ? On a déjà tellement écrit sur le sujet.Mais en même temps, on entend de plus en plus d’interrogations sur la mission et la vie des prêtres.Trop de baptisés, de chrétiens engagés ont des idées fausses sur la vocation, la vie dans les séminaires et le ministère des prêtres.

Le dernier numéro de notre revue portant sur cette question date de janvier 2000 et est intitulé « L’appel au ministère presbytéral ».Depuis, le colloque de l’Institut catholique de Paris sur la vocation, en février 2001, a apporté ses contributions.Certains congrès régionaux ont aussi réfléchi à la place des prêtres dans la « symphonie des vocations ».

Face aux défis du XXIe siècle, aux difficultés que nous rencontrons aujourd’hui, il nous a semblé utile de poursuivre notre réflexion sous cet angle de la requalification du ministère presbytéral.Il ne s’agit pas, comme le dit Laurent Villemin, de « faire un énième article sur le sujet pour répéter ce que d’autres ont dit plus clairement et mieux », mais de creuser cette question pour avoir une compréhension toujours renouvelée et plus juste du ministère presbytéral.

Ce numéro n’omet pas des questions d’actualité comme celle du célibat.Il s’inscrit dans cette période de la vie de l’Eglise, des « temps nouveaux pour l’Evangile », où il s’agit d’inventer des chemins d’avenir pour dire la Bonne Nouvelle à nos contemporains, tout en retrou­vant la saveur de ce qui fait la grande Tradition de notre Eglise.

Oui, le ministère de prêtre est un service passionnant.