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Vrais signes d’Evangile
Au cours d’une session des religieux dans l’Ouest, consacrée à « Des temps nouveaux pour l’Evangile : l’apport de la vie religieuse », Mgr Lucien Fruchaud a invité les participants à être de vrais signes d’Evangile pour les hommes de ce temps et à relever les défis de l’évangélisation du monde d’aujourd’hui.
évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, président de la Commission Episcopale Vie Consacrée
J’aime beaucoup relire les récits des miracles qui jalonnent l’évangile alors qu’ils restent, pour beaucoup de croyants, une pierre d’achoppement. J’aime relire et méditer les miracles de Jésus parce qu’ils sont des signes que Dieu nous adresse par son Fils Jésus. Ils contiennent des messages qui nous sont proposés, dont celui-ci : dans toute vie, dans tous les événements de nos vies, dans tous les événements de nos ordres et instituts, Dieu parle. Il fait « signe ». Il nous rappelle que le Christ est venu pour nous ouvrir à l’espérance, donner sens à notre vie même dans la souffrance.
J’aimerais relire votre vie, la vie de vos instituts, vrai signe d’Evangile, à partir de quelques récits de miracles. J’ose m’y aventurer. Je crois que, comme Jésus et avec lui, vous êtes de vrais libérateurs de vos frères.
Vous libérez les hommes pour leur permettre de communiquer
Appuyons-nous sur le récit de la guérison du sourd-muet (Mc 7, 31-37).
Etre sourd-muet est un lourd handicap qui rend difficile la communication, qui limite dans les relations. Pouvoir écouter les autres, prendre au sérieux leur situation, c’est indispensable pour que l’homme ait le sentiment d’être reconnu, respecté, écouté. Ne pas pouvoir écouter, ne pas pouvoir s’exprimer, nous amène à nous replier sur nous-mêmes.
Par ailleurs, les sourds-muets ont d’autres moyens de communication que les bien-portants. Une fois acquis, ces moyens permettent de mettre au jour d’étonnantes capacités.
Jésus rejoint la détresse du sourd-muet en touchant l’organe malade, en lui signifiant qu’il prend les moyens de le guérir. Il lui rend l’audition et la parole. Il le libère pour qu’il ait part entière à la communication humaine.
Par votre présence au cœur de la vie des hommes, par votre accueil dans les monastères, par votre action soutenue près des jeunes, vous redonnez espérance. Vous faites découvrir à celles et ceux que vous côtoyez les possibilités innombrables de communication qui sont en eux. Vous les invitez et aidez à sortir d’eux-mêmes pour s’ouvrir et communiquer.
Pour vous, ouvrir des chemins nouveaux pour l’évangile aujourd’hui, c’est permettre aux hommes de communiquer. Ce ne sont pas les moyens qui nous manquent. Mais a-t-on la volonté de s’en servir pour créer de vraies relations entre les hommes ? J’ai lu cette volonté dans la création des « laïcs en fraternité avec les Pères ». Cette situation ecclésiale nouvelle va permettre un vrai dialogue pour une meilleure communication et donc pour une annonce mieux ciblée de la Parole de Dieu aux hommes de ce temps.
A chaque fois que vous permettez le dialogue entre jeunes, entre parents et enfants, entre époux, entre voisins, entre autochtones et étrangers… vous sortez ces personnes de leur isolement, vous les faites vivre, vous les ouvrez aux autres et à l’Autre.
Comme Jésus, nous ne supportons pas de voir des hommes fermés. Trouvons les chemins qui nous permettront de rejoindre les hommes qui souffrent de la solitude et des difficultés de communication.
La vie religieuse, vos instituts, ont là un grand champ à labourer. Ouvrez le sillon de la communication, vous y sèmerez l’évangile.
Vous libérez les hommes pour leur permettre de vivre
Appuyons-nous sur le récit de la résurrection d’un jeune homme, à Naïn (Lc 7, 11-17).
Jésus prend au sérieux la détresse humaine. Il a été toute sa vie du côté de la détresse. Ce récit de résurrection illustre sa manière de s’opposer à la détresse provoquée par la mort. Jésus s’attache moins à la personne du jeune homme qu’à la détresse de sa mère : une veuve, son unique fils. Son enfant mort, elle n’a plus personne. Elle n’a plus de raison de vivre.
Les détresses humaines sont grandes aujourd’hui. Notre mission est, à la suite de Jésus, d’ouvrir des chemins de vie. Vos instituts ont un rôle important aujourd’hui, dans la société actuelle.
Vous rejoignez les détresses humaines dans de multiples lieux de la vie des hommes :
• à des jeunes qui souffrent au sein de familles éclatées, recomposées, vous faites découvrir les vrais chemins de l’amour ;
• à celles et ceux qui en ont assez de la vie, vous redonnez espérance ;
• près des malades, vous apportez soutien et réconfort ;
• aux handicapés, aux exclus, aux exilés, vous montrez qu’une vie est possible.
Dans tout cela, vous ne faites rien de spectaculaire. Vous n’apportez pas de transformations immédiates. Vous témoignez que la vie a du prix aux yeux de Dieu, que l’homme n’est pas destiné à la misère, à la détresse mais à la vie avec Dieu.
Beaucoup vous doivent la vie. Vous êtes indispensables dans ce champ ouvert.
Vous libérez les hommes pour leur redonner confiance
Appuyons-nous sur le récit de la tempête apaisée (Mc 4, 35-41).
Le récit de la tempête qui surprend les disciples de Jésus endormis est bien connu. Il ne s’agit pas seulement ici du miracle de la tempête apaisée par Jésus mais bien davantage d’un récit parlant de la confiance.
Que faut-il pour que la confiance s’établisse ? Il suffit de savoir que l’on peut compter sur l’autre même dans les plus fortes tempêtes de la vie.
Aujourd’hui, beaucoup vivent dans l’angoisse, la peur, les craintes de toutes sortes. Etre hypnotisé par la menace, évaluer la hauteur des vagues, mesurer la profondeur des creux, n’incite pas à la confiance.
Comme Jésus au milieu de la tempête, notre mission est de redonner confiance aux hommes de ce temps. Il y a là un immense chantier apostolique. Jésus vous a confié tout particulièrement cette mission, à vous qui avez tout quitté pour le suivre, à vous qui lui avez fait totalement confiance.
Il faut retrouver la confiance en soi, dans les autres, en Dieu. Vous le faites de multiples façons. Ce besoin des hommes est un puissant appel que le monde nous adresse. Il rejoint le cri des disciples dans la barque : « Maître, tu ne te soucies pas de ce que nous périssons ? »
Vous avez tous évoqué vos pauvretés actuelles en effectifs, vos moyens pauvres. « Seigneur, nous périssons. » Mais vous fondez ailleurs et en même temps vous donnez un rendez-vous commun à tous vos frères dans la prière, pour qu’ils ne nous oublient pas ici.
Vous avez reçu la mission de conforter vos frères dans la confiance.
Vous libérez les hommes en leur offrant la liberté
Appuyons-nous sur le récit d’une femme infirme guérie un jour de sabbat (Lc 13, 10-17).
Quand Jésus réalise cette guérison, il est en plein affrontement avec les chefs des synagogues, les Pharisiens qui attachent un grand prix aux traditions religieuses plus qu’à leur sens. Guérir le jour du sabbat, c’est transgresser la loi et mériter une condamnation.
Jésus connaît ces exigences de la loi. Mais il regarde et tient compte en priorité de la femme handicapée. Elle souffre du dos depuis dix-huit ans. On sait que cette maladie est incurable. Son corps déformé l’empêche de se mouvoir normalement. Elle est dévalorisée, socialement parlant. Personne ne lui propose un travail. Elle ne pourrait le faire. Quelqu’un qui ne peut se tenir droit n’est-il pas mis sur la touche ?
Combien aujourd’hui sont mis sur la touche ? On a fait récemment beaucoup de bruit autour de la délinquance dans nos villes et banlieues. On parle d’une montée de la délinquance des mineurs. On s’interroge peu sur les causes, sur les conditions de vie de ces jeunes. Beaucoup se sentent insécurisés ; alors on multiple les précautions, les alarmes.
Il y a un énorme travail à faire pour redonner une vraie liberté à ces jeunes et adultes qui volent, pillent, incendient. Quand ce ne sont pas des actes plus graves encore. Mais sans doute, comme Jésus, faut-il agir à contre-courant.
• Vous ne restez pas inactifs quand on parle de revenir à une filière commune de la 6e à la 3e sous prétexte d’égalité des chances, supprimant les possibilités de 4e et 3e technologiques.
• Vous prenez votre place dans les villes et banlieues où tant de personnes sont laissées sans travail, livrées à elles-mêmes chaque jour.
• Vous avez une présence libérante dans les centres d’hébergement, les accueils aux portes des prisons pour les familles, les hôpitaux où arrivent des exclus et des isolés, les services comme le Secours Catholique ou le CCFD, d’autres ONG.
• Vous faites entendre une parole forte dans vos rencontres quotidiennes, près des personnes qui s’enferment dans des droits acquis qui doivent aujourd’hui être remis en cause.
• Vous réagissez quand on tient peu compte de la grandeur de la vie en ses débuts ou à son terme.
Certains de vos ordres proposent à ceux à qui l’évangile a été offert hier de venir ici pour la pastorale des migrants, des jeunes, pour assurer cette présence libérante.
Aujourd’hui, tracer des chemins nouveaux pour l’évangile est votre mission. Le signe de la vie religieuse est puissant dans tous ces lieux. Vous rendez l’homme libre.
Vous libérez les hommes en leur offrant le vrai bonheur
Appuyons-nous sur le récit de la noce à Cana (Jn 2, 1-12).
Il s’agit d’une joyeuse histoire de fête. On a frôlé le drame. Mais tous sont restés dans le bonheur. En transformant l’eau en vin à la noce de Cana, Jésus montre qu’il est capable de donner du vrai bonheur aux hommes, qu’il se solidarise avec des gens pauvres pour ne pas les laisser dans la honte. Il offre cette joie à tous ceux qui ont découvert ce qui s’est réellement passé. Mais il l’offre aussi à ceux qui n’ont rien remarqué. Pour certains, ce bonheur va devenir une raison de croire en lui.
Comment offrir le vrai bonheur à notre monde ? En avons-nous les moyens ? Vos instituts ont-ils ces moyens ? Oui, bien sûr.
Vous offrez ce vrai bonheur
par votre vie,
par votre engagement,
par votre vie communautaire,
par votre vie de prière,
par votre célibat,
par votre accueil de tous et des plus pauvres,
par l’espérance qui vous anime,
par votre parole qui les rejoint,
par votre foi dans le Christ.
Vous êtes « signe » pour beaucoup. Vous avez peu de moyens et vous ouvrez une hôtellerie de vingt-cinq chambres pour permettre un vrai ressourcement aux hommes de ce temps. Vous vous renouvelez dans la liturgie. Vous êtes signe. Un signe doit montrer quelque chose, quelqu’un.
A Cana, les disciples voient le signe et s’allume en eux une lampe qui leur indique un nouveau chemin vers l’avenir. Ils entrevoient des possibilités sur lesquelles ils ne comptaient pas.
Par tout ce que vous vivez au milieu des hommes de ce temps, vous êtes signe de l’avenir que Dieu veut construire avec eux et pour eux. Ils découvrent en vous la manière tangible dont Dieu agit dans ce monde et l’espérance réelle et lumineuse qu’il offre pour la vie de chacun et de tous.
Par votre vie, vous leur tracez les vrais chemins du bonheur, du vrai bonheur.
Oui, vous êtes de vrais signes d’Evangile pour les hommes de ce temps.
Relevons le défi de l’évangélisation
L’appel à un grand élan d’évangélisation se fait entendre de toutes parts dans la vie de l’Eglise aujourd’hui. Mais, soyons vrais, cet appel n’a jamais été oublié. La prise de conscience de saint Paul écrivant : « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile ! » (1 Co 9, 16) a été vécue à toutes les époques de l’histoire de l’Eglise. C’est bien pour cela que vos ordres ou instituts ont été fondés. La Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ a été proclamée dans tous les temps et par de nombreux et valeureux apôtres et missionnaires de l’Evangile.
Depuis Jésus-Christ, par toutes les générations, les mondes éloignés et civilisations diverses ont rencontré l’Evangile. La Parole de Dieu est très vite sortie du cadre étroit de Jérusalem et de la Palestine et a commencé sa course vers les limites extrêmes du monde d’alors.
L’évangélisation lancée par les apôtres a ainsi posé les fondations de l’édifice spirituel de l’Eglise. Elle portait en germe son devenir et s’est révélée un modèle valable pour toutes les époques.
L’évangélisation a toujours eu comme deux piliers fondamentaux :
• l’enseignement vivant de l’Eglise : première annonce de la foi (le kérygme) et l’éducation dans la foi (la catéchèse).
• le travail de réflexion sur la vérité révélée. Ce fut toute l’œuvre des Pères de l’Eglise, des Docteurs de tous les temps, des théologiens, des biblistes. Ce fut le travail des conciles, des synodes romains ou diocésains. Tout cela s’est vécu dans la rencontre avec les cultures de chaque époque.
Tout au long de son histoire, l’Eglise a toujours travaillé en s’appuyant sur ces deux piliers : l’enseignement et la recherche. Nous ne pouvons pas en faire l’économie aujourd’hui. Il ne faut surtout pas les opposer mais bien les faire soutenir le même et unique édifice.
Quand on jette un coup rapide sur l’histoire de l’Eglise, on constate qu’à chaque nouvelle vague d’évangélisation on retrouve ces deux piliers. Quand l’un ou l’autre a fait défaut ou a été trop faible, il s’en est suivi une grosse crise.
Dans ce travail d’évangélisation de notre monde actuel, vos ordres et instituts ont toute leur place, développant suivant vos charismes et ceux de vos membres l’un et l’autre de ces piliers.
Renouveler notre rencontre avec les hommes actuels
Le gros effort d’évangélisation qui doit être le nôtre aujourd’hui, c’est de renouveler notre rencontre avec les hommes actuels.
Il est banal de dire que le monde change, que les mentalités et les comportements évoluent très vite. Les générations se suivent et ne se ressemblent pas. Nous avons connu des générations proches du Christ et de l’Eglise. Nous nous trouvons au milieu d’une génération, voire maintenant de deux générations qui ont accepté le modèle dit « laïc » de pensée et de vie, le modèle sécularisé. C’est à ces générations qu’il nous faut présenter l’évangile du salut, la personne du Christ, le mystère d’amour trinitaire.
Ne pas avoir peur de ces générations sécularisées
Si nous prenons le temps de lire les signes que ces hommes et ces femmes, ces jeunes garçons et filles nous adressent, nous sommes toujours étonnés de découvrir leurs attentes profondes. Ces signes, ne les cherchons pas seulement dans les grands rassemblements du type année jubilaire, JMJ, assemblées diocésaines, mais regardons le quotidien, ce qui se passe dans les écoles, les paroisses, les mouvements, les communautés, les groupes informels, les préparations aux sacrements, les actions de solidarité. Récemment, j’ai été impressionné par tout ce travail d’évangélisation réalisé par celles et ceux qui sont engagés dans la pastorale des réalités des loisirs et du tourisme.
Les frères de Ploërmel nous ont fait part du bonheur des jeunes rassemblés, de leur sérieux quand on leur donne la parole qu’ils attendent ; le bonheur des jeunes enseignants réfléchissant sur le sens de leur engagement dans des structures catholiques d’enseignement.
Quand nous leur présentons ces signes, ils découvrent un Père très présent et attentif aux besoins de ses fils, un Christ toujours jeune, un Esprit sans cesse à l’œuvre. Ils pénètrent le sens de cette phrase de saint Jean : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre » (Jn 5, 17). Nous le savons, le Père et le Fils œuvrent ensemble dans l’Esprit-Saint, qui est l’esprit de vérité, et la vérité ne cesse d’attirer l’homme, tous les hommes. Il ne faut pas s’arrêter aux statistiques.
Pour le Christ, seul compte le dynamisme de ses disciples. L’Eglise, malgré toutes les pertes qu’elle subit dans les pays de plus vieille évangélisation, ne cesse de poser sur l’avenir un regard plein d’espérance. C’est ce regard plein d’espérance sur ces générations qu’il nous faut poser aujourd’hui. Cette espérance est le signe de la force de l’Esprit.
N’ayons pas peur de cette génération. Regardons toutes ses richesses. Mettons-les en lumière.
Analyser les obstacles et relever les attentes
Je ne vais pas faire un inventaire des obstacles qui se dressent sur le chemin de l’évangile, ni des attentes des hommes d’aujourd’hui.
Vous les trouverez, toujours actuels, dans des documents comme l’exhortation apostolique Evangelii nuntiandi de Paul VI, en 1975, ou la lettre encyclique Redemptoris missio de Jean-Paul II, en 1990.
Il nous faut cerner les problèmes actuels, comprendre les obstacles qui se dressent sur le chemin de l’évangélisation, chercher à clarifier certains concepts. Il nous faut avoir le courage de se dire les obstacles qui viennent de l’Eglise elle-même, de nos diocèses, de nos instituts. Il nous faut le courage de la vérité dans la lucidité. Il n’est pas bon de rester figé sur nos peurs.
Analyser ce monde, cerner les problèmes actuels, discerner les obstacles, dépasser nos peurs, s’aventurer sur des routes nouvelles, ne peut se faire sans une réflexion ecclésiale coordonnée. L’évangile ne se brade pas, il garde sa nature, sa verdeur, sa fraîcheur. L’Eglise cherche la route pour le présenter dans sa radicalité aux hommes des temps.
Dans nos régions, dans notre pays, il existe aujourd’hui une demande explicite. L’homme attend que l’annonce de l’évangile l’accompagne dans son pèlerinage sur la terre. Des jeunes, dans leur dynamisme, attendent ce message pour se mettre en route. « Dieu était là et je ne le savais pas ». En ce début du XXIe siècle, l’émergence de ce phénomène n’est-il pas un signe ?
Vos ordres et instituts peuvent apporter beaucoup dans l’analyse des obstacles qui se dressent sur les chemins de l’évangile et des attentes des hommes d’aujourd’hui.
Investir sur les jeunes : vraie raison d’espérer
Je crois qu’il faut dire avec conviction que les jeunes sont notre espérance. Ils sont l’espérance de l’Eglise et du monde.
Les jeunes, au fond d’eux-mêmes cherchent Dieu, ils cherchent un sens à leur vie, ils cherchent une réponse vraie à la question : quel est le sens de ma vie ? Que dois-je en faire ?
L’Eglise ne doit pas avoir peur de ces jeunes d’aujourd’hui. Elle doit les rencontrer. Le grand travail c’est de comprendre, de saisir leurs aspirations profondes. Les occasions à saisir sont multiples.
Tout cela exige de nous que nous soyons en continuel état de conversion. C’est la route qui est ouverte sous nos pas. Cela exige que nous soyons sur les voies de la sainteté. Nous annoncerons le Christ à ce monde d’une manière crédible si nous sommes de grands priants, de grands contemplatifs : « Ce que nous avons contemplé… le Verbe de Vie… nous vous l’annonçons. »
Avancez avec confiance. Confortez tous vos frères dans l’espérance.