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Le monastère invisible
Langres fut un des premiers diocèses en France à créer un " Monastère invisible " en vue d’assurer la permanence de la prière pour les vocations dans l’Eglise de Langres.
responsables du Service diocésain des Vocations de Langres
Le " Monastère invisible " était une réalité
Le succès de cette entreprise dépassa toute espérance ! De nombreux chrétiens signalèrent leur adhésion au "Monastère invisible", des personnes de tout âge, isolées ou non, malades ou bien portantes, des communautés religieuses…
Devenir membre du "Monastère invisible", c’était s’engager personnellement à consacrer un temps de prière pour les vocations et donc devenir membre actif du relais-prière diocésain. Pour manifester cet engagement, chacun était invité à remplir un bulletin d’adhésion indiquant le nom du groupe de prière ou de la communauté ainsi que le jour et la périodicité de sa participation au relais-prière. Des témoignagesde membres du Monastère invisible expriment la richesse de cette prière commune et régulière.
"Un monastère invisible c’est un lien fraternel dans le temps, une "chaîne de prière" qui relie tous ceux qui travaillent et prient pour les vocations."
"Nous aimons nous retrouver mensuellement et vivre ce temps de prière et de partage entre chrétiennes qui portent discrètement et selon leurs possibilités, le souci de l’Eglise et des vocations. "
"Nous ne sommes plus d’âge à être très actives au sein de nos paroisses, certes, mais nous pouvons encore trouver un supplément de sens à nos vies dans le "ministère de la prière", plus spécifiquement pour les "Vocations", même si c’est bien modestement."
Le Monastère Invisible est toujours une réalité
Après un temps de jachère du Service des Vocations où, pratiquement, seule la diffusion de la revue du service était assurée, il est bien difficile de connaître la liste exacte des membres du Monastère invisible et ce qui s’y vit. Cependant, au gré des rencontres, nous découvrons que des personnes assurent toujours ce service de la prière pour les vocations, et se reconnaissent membres du Monastère invisible.
En fait, la pérennisation de ce service d’Eglise s’est effectuée, pour une part, à partir de la revue L’Appel de la Haute-Marne qui, depuis l’origine, sert de trait d’union entre le diocèse et les membres du "Monastère invisible", leur proposant chaque trimestre des indications pour orienter leur réflexion et des intentions de prières.
Le désir du Service Diocésain des Vocations est aujourd’hui d’apporter à ce service de la prière le souffle nouveau dont toute entreprise chrétienne a besoin si elle veut vivre dans la durée.
Dans cette perspective, le SDV profitera de la dynamique engagée dans le cadre de l’Année de l’Appel qui va se vivre dans notre diocèse pour :
- sensibiliser la communauté chrétienne du diocèse à la prière pour toutes les vocations ;
- manifester ce service de la prière et "visibiliser" le Monastère invisible ;
- reprendre contact avec les anciens membres du Monastère invisible, connaître leurs besoins en vue d’un meilleur accompagnement ;
- enrichir les propositions de prière par la collaboration d’un plus grand nombre de baptisés ;
- nourrir chacun spirituellement grâce aux témoignages, aux articles de fond et aux prières proposés dans la revue du service ;
- rendre chacun davantage témoin et appelant par sa vocation au sein de sa communauté locale et au cœur du monde.
Nous sommes très heureux que la création d’un "Monastère invisible", source d’espérance pour l’Eglise, ait pu permettre à des chrétiens de prendre une part active au service des vocations.
Si, pour le Monastère invisible de l’Eglise de Langres, un souffle nouveau est à trouver, nous savons que nous pourrons compter sur la prière d’autres diocèses qui ont engagé une démarche similaire.