Instituts religieux et services diocésains des vocations


Dans la série « à la recherche du charisme perdu », je repartirai de cette session avec un encouragement : les eudistes ont une vocation d’animateurs de sieste. Hier le provincial, aujourd’hui le délégué à la pastorale des vocations !

Laurent Tournier
eudiste, délégué à la pastorale des vocations

Commençons par un cas idéal. Un jour, je reçois un coup de téléphone : « Bonjour, je m’appelle Martin, j’ai trente-six ans, j’ai fini un parcours de réflexion avec le SDV de Limoges, et ensuite celui de Lille. Je suis intéressé par votre congrégation dont j’ai trouvé les coordonnées sur internet. » Avec une si belle carte de visite, les choses iraient très bien. Deux coups de fil, à Limoges et Lille, et l’affaire commence sur de bonnes bases.
Mais les jeunes ne nous donnent pas tant d’éléments. Et les choses, comme leur vie, sont souvent bien plus compliquées, sans que pour autant les SDV et les instituts religieux soient sans liens. Du fait de cette complexité connue de tous, je vous propose un parcours en trois étapes. Prenons le temps de regarder la réalité de nos relations. Puis posons-nous la question de fond : pourquoi développer ces relations, pourquoi être venus ici ? Cela permettra d’ouvrir quelques propositions pour un avenir.
Avant de partir dans cette aventure, juste un mot de présentation complémentaire. Je suis eudiste, en communauté à Brétigny-sur-Orge. On m’a demandé d’intervenir devant vous en tant que responsable de la pastorale des vocations pour ma congrégation. Mais il s’avère que je fais partie aussi du SDV du diocèse d’Evry-Corbeil Essonne et que je représente la vie religieuse masculine au Conseil Régional des Vocations d’Ile-de-France. Le partage que je vous propose est donc situé au carrefour des réalités que je vis dans ces différentes instances. Bien que membre d’un institut masculin, je vais essayer de nous faire travailler en prenant en compte les réalités féminines également. Et quand je parlerai de la vie religieuse, ce sera autant de sa forme contemplative que de la branche apostolique. En route, et commençons par l’état des lieux.

Regards sur les situations de nos relations

La semaine dernière, j’étais en Afrique. Je vous en ai rapporté une histoire. « Un chercheur de bonheur rencontre un jour un richissime inconnu qui lui dit : “Le bonheur que tu cherches, je peux te le procurer. Demande-moi tout ce que tu veux et je te le donnerai. Mais tu sais qu’on ne peut pas être heureux tout seul. Aussi je remettrai à ton pire ennemi le double de ce que tu vas me demander.” Après un long temps de réflexion, le chercheur de bonheur fit cette requête : “Seigneur, demande que l’on me crève un œil.” »
Quelle étrange fin, qui correspond à tant de désirs de nos contemporains pour les autres. Et si nous sommes honnêtes, avec l’exagération nécessaire à notre compréhension, ce n’est pas si loin du comportement que nous avons les uns envers les autres ! En effet, il est possible qu’ici ou là les relations ne soient pas au beau fixe entre SDV et instituts religieux. C’est ce qui advient quand nous nous laissons dériver dans des politiques protectionnistes et autarciques.
Pour être tout à fait clair, voici quelques formes connues :
• la jalousie du succès de certains, à qui on souhaite bien des problèmes et des échecs avec leurs si nombreux candidats ;
• toutes les politiques « peau de banane » qui consistent à n’envoyer vers les instituts que les cas pathologiques, les incasables ou les invivables ;
• les attitudes de cloisonnement hermétique, même inconscientes, ne proposant aux jeunes que des œillères pour discerner : « Il n’y a que chez nous qu’il y a de la soupe. »
Ceci dit, tout ne va pas si mal. Il y a des lieux où cela se passe avec une vraie collaboration, dans un esprit de belle fraternité. Et je veux m’en faire le témoin à partir de là où je suis. Là aussi, faisons un petit repérage :
• les contacts éclairants où l’information sur les personnes circule entre instituts et SDV, et réciproquement ;
• les ouvertures des instituts qui envoient les jeunes en contact avec eux vers les SDV, pour que ces jeunes discernent à partir d’horizons ouverts ;
• les structures de contact et de connaissance comme un Conseil Régional des Vocations, qui permettent une meilleure connaissance, des aiguillages et de la communication ;
• les liens réciproques développés par Mgr Fréchard.

Et dans bien des lieux, la situation est en fait à mi-chemin de la guerre froide et de la lune de miel. Pour bien mesurer les dangers de nos comportements, j’ai en tête un exemple caractéristique des dégâts possibles. Un jeune bardé de diplômes a cheminé avec nous pendant un an et demi. Nous avons refusé sa demande parce que nous n’estimions pas justes certaines de ses motivations pour la vie communautaire. Quelques temps plus tard, il m’a écrit pour m’annoncer son entrée en noviciat dans un grand ordre religieux. Je n’ai pas bougé vis-à-vis de ses formateurs puisque la décision était déjà effective. Trois ans plus tard, je le rencontre dans le diocèse où j’étais. Il était resté un an et demi dans la communauté précédente, puis en était sorti, et le voici séminariste diocésain. Six mois plus tard, il ­s’était à nouveau envolé. Joli gâchis ! Surtout pour lui, mais aussi entre nous. Les dépassements de nos ignorances mutuelles pourraient beaucoup améliorer ce genre de situation.
Pour achever cet état des lieux, je ne peux pas passer sous silence ceux qui nous donnent notre mission pour œuvrer à la pastorale des vocations. Si nos relations sont parfois tendues, c’est aussi parce que nous n’en sommes peut-être pas totalement maîtres. Nos évêques et nos supérieurs sont peut-être à évangéliser quant à la question qui nous amène ici. Et il faudrait peut-être trouver le moyen d’en décrisper plusieurs qui sont polarisés sur la relève, les yeux rivés sur le nombre des premières années de noviciat ou de séminaire. C’est souvent de ceux-là que viennent des politiques sclérosées, des consignes qui ne nous invitent pas à collaborer. Espérons que notre rassemblement va permettre de détendre l’atmosphère et d’élargir les horizons.
Un autre facteur vient perturber nos relations : la situation complexe des jeunes que nous rencontrons. Beaucoup vivent dans la radicalité d’une conversion récente. Les aspirations de tous sont souvent totalement idéalistes. De plus en plus, ils sont très jeunes ou déjà vieux. Et leur histoire les met en lien avec plusieurs diocèses et parfois plusieurs instituts. Ces liens sont souvent diffus. Et ils n’ont en fait pas de vrais enracinements en Eglise. Comment nourrir leur discernement dans ces conditions nouvelles qui sont les mêmes pour nous tous ? Voilà une tâche dans laquelle nous pourrions nous aider. Je vous propose de dépasser nos blocages et d’aller plus loin.

Enjeux de la proposition de la vie religieuse

En prolongement de ce qui a été exposé ici par Luc Crépy puis Philippe Lécrivain, si nous voulons progresser dans nos relations et mieux collaborer, je crois que nous devons nous demander pourquoi nous avons à faire cette démarche. En ressaisissant ce que nous avons déjà entendu, je voudrais nous permettre de concrétiser quelques projets.
La réponse au « pourquoi développer nos relations » nous renvoie immanquablement à notre perception de la pertinence de la mission aujourd’hui. Pour savoir quelle pastorale vocationnelle mettre en œuvre, nous devons déjà vérifier ensemble le visage que nous voulons donner à la vocation spécifique. S’il y a crise des vocations, je crois personnellement que cela tient principalement à :
• la perte de connaissance de l’intérêt d’être religieux ou religieuses dans notre Eglise en transhumance,
• la difficulté de concevoir aujourd’hui la possibilité d’un engagement qui soit pour toute la vie,
• la réticence à entrer dans une formation jugée archaïque.
Cet état de fait touche tous les états de vie. Et c’est bien ensemble que nous devons réfléchir à la manière de transmettre des nouveaux visages de la vocation à la vie religieuse. Vous permettrez cette tautologie : pour qu’il y ait réponse, il faut qu’il y ait appel. Et l’appel ne peut être virtuel. Il est proposition de forme de vie qui répond aux urgences évangéliques d’aujourd’hui.
En terme de proposition de l’appel à une vocation spécifique dans la vie religieuse, il faut pousser plus loin cette réflexion sur « donner un visage actuel ». Nous sommes invités à présenter la vie religieuse de manière neuve, comme engagement qui exprime notre recherche de la perfection évangélique, notre souci de solidarité avec tous les hommes. Nous retrouvons là un des chemins possibles d’un amour vécu avec le Seigneur dans la communion fraternelle. La vie religieuse est une des formes possibles pour engager le monde dans le déjà-là du Royaume de Dieu. « Donner visage actuel » à la vie religieuse, nous renvoie à « l’icône qui fait signe » évoquée par François Chirpaz hier. Mais quel signe fait cette icône ? C’est ma question.
Elle nous conduit à une autre bien connue : la vie religieuse peut-elle encore servir à quelque chose dans nos diocèses ? Il y en a plus d’un qui se pose cette question très ambiguë. Car la vie religieuse ne sert à rien. Elle ne peut pas être utilitariste en soi. Ceci nous rappelle que religieux et religieuses ne sont pas là d’abord pour faire quelque chose ! La vie religieuse est d’abord présence, témoignage donné ensemble. Et c’est là que la vie religieuse sert. Elle est servante, servante de l’homme, servante de la mission, servante de l’Eglise et servante du Christ. Cette perception de la gratuité servante de la vie religieuse est capitale pour sortir des crispations et des politiques autarciques. Quittons nos préoccupations de quotas, de totalisations et de comparaisons ! Entrons dans une tout autre dynamique : chercher ensemble comment la proposition de la vie religieuse est une urgence face aux appels de la mission pour l’Eglise de notre temps par une forme spécifique de vie gratuite de la radicalité de l’Evangile.
Vous avez compris que je suis très agacé quand la pastorale des vocations est régentée par une politique de rentabilité et de dénombrement. C’est bien normal qu’elle soit alors stérile. Notre priorité doit être au « pourquoi » la vocation religieuse aujourd’hui.
Si aujourd’hui nous sommes les héritiers d’une grande diversité de formes de la vie religieuse, et que cette variété continue de se développer, je crois que c’est pour multiplier l’accès au Christ. La vie religieuse est un mode de vie pour partir à la rencontre du Christ présent dans tout homme et toute femme. Elle est témoignage que cette rencontre relève l’homme, tout l’homme. C’est un bien pour Eglise. Et c’est naturellement un lieu où diocésains et religieux se rejoignent. Dans ce souci de permettre la rencontre du Christ, le diocèse offre le terrain de la mission, mais les ouvriers diocésains ne pourront jamais œuvrer seuls sur toute son étendue. La vie religieuse vient apporter son concours avec ses spécificités : témoignage de vie donnée et de vie partagée avec d’autres, proximité sur des terrains plus nombreux et variés, services précis et identifiés par le charisme fondateur. Voilà autant de modalités diversifiées par la richesse de la vie religieuse pour rejoindre le Christ et se mettre à son service. Et ces caractéristiques sont en renouvellement dans leurs formes tout autant que Eglise diocésaine est en mutation. Dans une Eglise en transhumance, la vie religieuse n’est pas à la traîne !

La vie religieuse est bien un chemin personnel pour aller à la rencontre du Christ. En cela, elle témoigne de la beauté de cette rencontre qui est le sens de toute vie chrétienne. Et dans cette participation à la rencontre du Christ, nos ordres, congrégations et instituts ne sont pas en reste pour répondre aux sollicitations de toujours qui prennent des expressions nouvelles :
• fidélité dans le ministère de la prière,
• offrande de lieux pour faire halte et quitter les turbulences de la vie de nos contemporains comme des nôtres,
• proximité face aux nouvelles formes de pauvreté : immigration, chômage prolongé, familles recomposées, réseaux de prostitution, sida …
• actions face aux défis de la globalisation,
• présence au monde, renouvelée par l’usage des techniques contemporaines de communication,
• médiation dans les nouvelles formes de conflits et investissement dans la construction de la réconciliation : cela va de la famille aux luttes ethniques en passant par les guerres de quartiers, ou même d’immeubles,
• participation au dialogue inter-religieux,
• soutien des laïcs dans leur responsabilité en Eglise : formation, accompagnement.
Figurez-vous qu’on retrouve toutes ces priorités dans les résolutions des derniers chapitres et assemblées de nos instituts. Est-ce que les SDV connaissent ce dynamisme et s’en font les relais ? Ce sont autant de manières par lesquelles les membres des instituts veulent aller à la rencontre du Christ. Dire cela, ce n’est plus cantonner la vie religieuse dans le faire. Elle s’épanouit, dans son être, du témoignage d’une rencontre personnelle du Christ vécue et partagée avec ­d’autres. La vie religieuse est bien un des modes de vie pour partir à la rencontre du Christ, pour le découvrir avec son visage actuel.

C’est dans cette ligne des nouvelles rencontres avec le visage du Christ dans notre monde que l’on peut trouver un souffle nouveau pour vivre les conseils évangéliques en notre temps. Ces conseils ­disent les conditions de la rencontre du Christ. Face au déséquilibre de la répartition des biens et la course au toujours plus, la pauvreté évangélique rappelle la richesse du cœur de l’homme. Face à toutes les détresses affectives, la chasteté pour le Royaume redit la liberté du cœur pour servir. Face à tous les conflits et luttes d’influence et de pouvoir, l’obéissance propose un chemin de paix et de concertation pour l’accueil de la volonté d’un autre. Et pour tout cela, la vie communautaire donne un cadre expressif, signe d’une fraternité vécue comme rupture possible avec les impasses humaines de notre temps. C’est ici que nous pouvons saisir toute la richesse de l’expression « vie fraternelle menée en commun ». C’est par ce décalage avec le monde que la vie religieuse se situe à l’intérieur du monde comme trace vivante d’un autre. La mission de la vie religieuse est bien de témoigner, dans ce monde, du possible du Royaume de Dieu et principalement par la vie fraternelle menée en commun.
A travers ce tableau, je crois qu’une pastorale des vocations dialoguée entre SDV et instituts de vie religieuse ne doit pas chercher à dire les supériorités hypothétiques, mais les complémentarités. La vie communautaire est autre que la vie seul(e) ou même en équipe. Faire profession évangélique a une autre signification pour les hommes et pour les femmes que les promesses d’ordination réservées aux hommes. Notre dialogue, notre collaboration, enracinés dans la perception de la place de la vie religieuse dans nos Eglises diocésaines, pourra être transmission d’une proposition de cette vie comme une des formes de la réalisation de la vocation baptismale pour aller à la rencontre du Christ.

Propositions pour œuvrer ensemble

Mais alors, comment faire pour mieux travailler ensemble ? En présentant les enjeux de la proposition de la vie religieuse pour aujourd’hui, je n’ai fait qu’ouvrir un travail. Mais il faut le prolonger bien plus loin. Dans cette logique, avec le dernier moment de cette intervention, je ne veux pas aboutir sur une conclusion mais sur l’invitation au travail par tous. Je n’ai pas de solutions meilleures que celles qui peuvent se vivre ici ou là. Prenons déjà le temps de nous dire ce que nous faisons. Les bonnes idées circuleront mieux pour présenter la vie religieuse dans cette gratuité servante par la vie fraternelle menée en commun.
Les relations entre instituts de vie religieuse et SDV progresseront si elles sont mieux orientées vers une collaboration. J’ai déjà cité le travail de présentation de l’opportunité de la vie religieuse pour aujourd’hui. A chacun, dans nos régions, nos diocèses, de prendre rendez-vous localement, de se donner les moyens de poursuivre la rencontre, la découverte et d’améliorer la connaissance. Ensemble, nous pourrons mieux discerner comment accueillir les jeunes sans chercher à les caser à tout prix, et encore moins à les recruter, mais en les aidant à trouver leur voie dans telle vie de prêtre diocésain ou dans l’adhésion à telle forme de vie religieuse qui correspond à l’appel qui les habite. Cela demande un travail des SDV pour connaître les charismes et les spécificités des instituts. Mais cela veut dire aussi que les ordres et congrégations doivent être à même de faire ce travail de présentation ! Quelques pistes pour cette rencontre :
• Recensement non seulement des communautés religieuses qui peuvent exister dans nos diocèses, mais aussi présentation des congrégations dont elles sont membres. Pour cela, mieux vaut des rencontres et des témoignages que des tractages et la diffusion massive de plaquettes.
• Invitation d’une religieuse ou d’un religieux pour une soirée témoignage sur sa vie. Le mieux serait même d’organiser un temps (soirée, journée ou week-end), directement à l’intérieur d’une communauté. Rien de telle que l’expérimentation pour témoigner. Ce qui veut dire que les communautés doivent être ouvertes à de tels accueils !
• Développement d’animations et de rencontres le 2 février, dans le cadre de la fête de la vie consacrée. Belle occasion de rappeler que la vie religieuse est une fête !

A la suite de cette session, et selon sa méthodologie, il n’y a qu’une clé : ouvrir les communautés, ouvrir les SDV, permettre leur rencontre. Et le plus important ne sera pas de faire des choses ensemble, mais de se connaître.
Ceci dit, nos instituts ne peuvent pas attendre passivement que les SDV leur ouvrent des portes. C’est aussi à eux de savoir apporter les informations à diffuser, d’associer les SDV à leur pastorale des vocations propre. Et je crois très important, dans un souci de respect de la liberté des jeunes et de structuration de leur discernement, que les responsables de la pastorale des vocations de nos instituts mettent en contact avec les SDV les jeunes qui les sollicitent directement. Nous tenons là une des clés d’un progrès de l’ecclésialisation des jeunes. Et je ne crois pas naïf de dire que la circulation des jeunes en recherche est possible dans les deux sens. Si nous n’arrivons pas à cela, notre session n’aura rien changé.
A travers tout cela, vous pouvez sentir mon souci de voir se développer une collaboration réciproque enracinée dans la communion et la promotion de la complémentarité. Notre communion est dans l’accueil de la mission partagée. Nous partageons les mêmes soucis, soutenons-nous. Ce que je disais pour une meilleure couverture du terrain de la mission par la réunion des forces vaut, bien sûr, pour la pastorale des vocations. Cette communion dans le service des jeunes offrira, de plus, un témoignage éloquent de fraternité. Les fruits de notre communion seront alors présentation dans la clarté et la gratuité, loin de tout ressentiment des gains ou des pertes. En route pour une collaboration en actes qui mettra à jour de nouveaux besoins. Cela pourra aussi donner les conditions de l’audace de nouvelles fondations pour un meilleur service missionnaire.
La communion qui doit fonder notre collaboration doit s’épanouir dans le déploiement de la complémentarité. Il faut mieux nous connaître pour mettre en valeur, et non en opposition, nos différences. Notre investissement dans la pastorale des vocations ne peut pas avoir d’autres finalités qu’un meilleur service du Christ.

Place à la particularité de nos régions et de nos diocèses pour mettre en œuvre ces pistes esquissées. C’est un bel exercice de notre liberté que de pouvoir ici, ensemble, ouvrir nos horizons de réflexion. A vous la parole et les actes.
Si nous sommes persuadés que l’appel de Dieu retentit dans notre temps, et que la vie religieuse comme la vie diocésaine offrent des réponses opportunes, nous saurons collaborer à la transmission de propositions qui pourront aider les jeunes à trouver la réponse qui leur correspond.