Rallye diocésain dans le diocèse de Nantes

(23-27 avril 1994)

Voici le récit d’une expérience menée par un diocèse : quatre jours de rallye pour découvrir le terrain du diocèse. Témoignages de jeunes.

Nous étions vingt cinq jeunes, de 17 à 22 ans, à participer au Rallye diocésain organisé par le Service des Vocations de Nantes. Le MRJC y était bien sûr vaillamment représenté. C’est par un beau samedi de printemps que nous avons débuté notre périple.

Le premier rendez-vous fut pris avec les Sœurs de Torfou qui nous ont présenté leur Congrégation ainsi que leur mode de vie, simple mais bercé de bonheur.

Après la messe dominicale en l’église de Boussay, nous avons revêtu l’habit du marcheur pour parcourir un bout de chemin qui nous conduisit à St Laurent sur Sèvre, où nous avons pu découvrir les missions apostoliques, grâce aux Frères Montfortains ainsi qu’aux Sœurs de la Sagesse.

Le lendemain, nous avons pris la direction de l’abbaye de Bellefontaine où nous avons participé à la vie des moines pendant 24 heures. Dur... dur... De cette journée, tout le monde gardera un souvenir impérissable : réveil à 3 h.30 pour prendre place au premier office de 4 h.00, repas en silence, travaux domestiques pour les filles, jardinage pour les garçons. Le rallye a pris fin à Nantes où nous sommes allés rencontrer les Clarisses qui nous ont dévoilé les secrets de leur vie monastique.

Après ces cinq jours, chargés d’intenses moments de vie, nous avons regagné nos différentes régions d’origine, renforcés dans nos convictions religieuses et particulièrement marqués par le bonheur de tous ces apôtres du Christ qui vivent leur foi à fond. Le rallye aura aussi été rendu agréable par la cohésion du groupe qui a su mêler harmonieusement temps de réflexion et temps de détente.

Ces moments resteront gravés dans nos mémoires".
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"Ce que je retiendrai de ce rallye est d’abord la découverte de chrétiens heureux et également sereins."
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"Par contre, nous avons eu, au départ, peu de temps pour apprendre à se connaître. Les journées étaient bien remplies, nous avons également eu peu de temps pour échanger sur ce que nous vivons. J’ajouterai à cela deux regrets : le peu de temps lors de l’échange avec le moine, le peu de temps lors de l’échange avec les prêtres."
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"Après avoir vécu cinq jours aussi intenses à travers le diocèse et à travers des témoignages et des rencontres plus enrichissantes les unes que les autres, la foi en Dieu ne peut que s’accroître en moi."
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"Au début , je me posais beaucoup de questions qui, tout au long des jours, ont été résolues ; je suis très contente des moments de silence : ils sont très importants pour réfléchir."
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"J’ai désiré faire ce rallye pour un apport personnel afin d’approfondir ma foi, de connaître la vie de religieux(ses) et le message de grands témoins de l’Eglise. C’est aussi pour vivre quelques jours de vie communautaire, être à l’écoute de chacun et aussi prendre du recul par rapport à ma vie quotidienne professionnelle."

Ce qui marque, interpelle :

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"L’ampleur qu’a pris l’action d’une seule personne : St Louis-Marie de Montfort. Etre parvenu à appeler à sa suite tant et tant de personnes ! Avoir créé tant de structures pour que chacun puisse se sentir à l’aise, s’épanouir, être accueilli ! Il faut vraiment un amour et une confiance très grande en Dieu pour agir ainsi. Comment douter de l’amour de Dieu sur chacun de nous, devant toute cette joie ?"
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"De toutes les rencontres que nous avons faites, celle que j’ai préférée, c’est la visite chez les Clarisses car, à travers le rayonnement de leurs visages, la joie de leurs paroles, on sentait que la foi, c’était le bonheur, la vie. Et c’est dans la joie que je veux vivre ma foi."
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"Le bonheur de ces Sœurs m’a fait comprendre que la vraie joie ne vient pas du monde mais de Dieu, car la vie austère qu’elles mènent, sans plaisir apparent, n’entache en rien leur bonheur."

Après le Rallye ?

• " Essayer de m’investir plus dans ma paroisse, près des jeunes, au travail, dans mon groupe JIC.
• Oser se dire chrétien, sans honte ni peur.
• Vivre l’Evangile au quotidien, être disponible, à l’écoute de l’autre."
  

"Il aurait été intéressant de rencontrer un diacre, vocation mal connue - et un couple, pour la vocation au mariage.