Panorama de la pastorale des vocations en Europe


La Pastorale des vocations à travers l’Europe s’élabore de diverses manières et surtout trouve son expression par des moyens différents même si les objectifs sont communs.
Dans les pages qui suivent, nous vous présentons les Services des Vocations d’Autriche, d’Allemagne, de Belgique, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, de Suisse et de France. En attendant de pouvoir présenter les autres pays européens qui tous se rencontreront à Rome au début juillet de cette année, il est bon de voir ce qui fait notre ressemblance. Si la naissance varie selon les pays, il n’y a pas de grandes variations : de 1959 pour l’Autriche, l’Italie et la France, à 1968-69 pour le Portugal et la Suisse, la Belgique se situant au centre en naissant en 1963...

Par contre tous les pays donnent une attention particulière à la préparation et la réalisation de la J.M.V (Journée Mondiale des Vocations) ; de même que tous les pays (à l’exception du Portugal) s’investissent beaucoup dans une revue.
Qu’elle s’appelle "VOCATIONS" pour l’Italie et la Suisse, "ENSEMBLE" ("Miteinander") pour l’Autriche, "ECHO" pour la Belgique, "TODOS UNOS" pour l’Espagne, "JEUNES ET VOCATIONS" pour la France,
cette revue est

  • un instrument d’études pour l’animation
  • une aide pour la formation
  • un service pour l’échange d’expériences.

Dans chaque pays, exception là aussi pour le Portugal, il y a une équipe centrale dont la composition n’est pas toujours exprimée mais qui semble aller sur le modèle français : une équipe, qui manifeste les diverses vocations dans l’Eglise (prêtre - religieux, religieuse - laïc engagé). Cette équipe s’appelle CENTRE ROMAND DES VOCATIONS (ou Centre Suisse Allemand des Vocations) ; CENTRE NATIONAL DES VOCATIONS pour la Belgique et l’Italie ; CENTRE CANISIUS pour l’Autriche qui garde l’idée originale du mouvement lancé en 1918, placé sous le patronage du célèbre jésuite Pierre Canisius. Le Portugal a la particularité de se "fondre" dans les divers services nationaux de l’Eglise depuis 1978, date de la fin de la centralisation de cette pastorale des vocations.

Mais il est intéressant de constater que, quelle que soit la formule adoptée, les Services des Vocations sont à l’origine d’initiatives au sein des Eglises pour une meilleure annonce de l’Evangile et pour que, l’Evangile ainsi vécu, les paroisses -les villes et villages- les communautés, etc... soient source de réponses aux appels pour le sacerdoce ou la vie consacrée sous toutes ses formes.

"L’image future des vocations sacerdotales, religieuses et chrétiennes (dans le sens de laïcs engagés) - et liée à elle l’image de l’Eglise en général - est l’objet de notre réflexion, notre préoccupation" (in rapport de la Belgique).
"Vienne le temps où le peuple chrétien, dans toutes ses composantes, ne percevra plus le service des vocations comme un service à part, exigé par la seule "survie de l’Institution", mais bien comme ce qu’il est : un service d’Eglise, exigé par la nature même de l’Eglise." (Hippolyte Simon)

"Les vocations sont la preuve de la vitalité spirituelle de l’Eglise, et la condition de cette vitalité. " (Jean Paul II)

P. Maurice Riguet, osfs
SNV