Edito
Ce numéro de Jeunes et Vocations vous parviendra après la Pâque, au beau milieu du Temps Pascal, à la veille ou au lendemain de la Journée Mondiale des Vocations.
Et il a pour sujet "Sacrements et Vocations".
Cela suffit-il à en faire un sujet d’actualité ?
Acceptons de nous laisser interroger par quelques petites phrases qui en disent long :
"Hors de moi, vous ne pouvez rien faire" (Jn 15, 5)
"Rien n’est impossible à Dieu" (Lc 1, 37).
Et celle-ci qui revient tout au long de la Bible, chaque fois que le Seigneur appelle "Sois sans crainte... je suis avec toi".
A entendre des réflexions fréquentes de jeunes, témoins de l’engagement définitif d’un prêtre, d’un religieux missionnaire, d’une religieuse contemplative, d’un diacre "C’est très beau, mais ce n’est pas pour moi, je n’en suis pas capable" ; à entendre cela, on pourrait croire qu’ils ignorent le lien entre vocations et sacrements, ou en tout cas le perçoivent très mal.
En ce temps pascal où sont particulièrement mis en valeur Eucharistie et Baptême, les sacrements majeurs du chrétien, ce n’est pas du luxe de s’arrêter un peu pour réfléchir en profondeur sur "Vocations et Sacrements".
Et lorsque les évêques de France, réunis à Lourdes, en novembre 1993, s’adressent à tous les éducateurs de jeunes pour les inviter à "viser plus haut dans la qualité de disciple de tous les jeunes", n’invitent-ils pas à prendre au sérieux la qualité de baptisés, à redécouvrir toute l’importance des sacrements ? Selon les pasteurs de l’Eglise de France, c’est la bonne façon de "préparer des réponses non seulement à l’appel au ministère presbytéral, mais aussi aux appels à la vie religieuse et missionnaire".
Alors, vivons à plein ce temps pascal comme bain d’une nouvelle re-naissance.
Claude Digonnet