Edito


Faisant la synthèse des travaux de la dernière Conférence des Supérieurs Majeurs de France (C.S.M.F.), Jean-Pierre Lintanf (o.p.), à propos de l’audace, jointe à la modestie, qui convient au profil de tout religieux, employait cette formule magnifique :

Fini les langues de bois,
Vive les langues de feu.

Au long de cette Session de Paray-le-Monial, dont le présent numéro publie toutes les interventions, il n’est pas sûr que nous ayons échappé toujours à la langue de bois.
Mais, pour ma part, j’ai perçu, à bien des moments, l’expression des langues de feu.

En ces temps que nous vivons où il s’agit ni plus ni moins que d’évangéliser un monde nouveau, la Vie Religieuse Apostolique dans ses deux composantes, masculine et féminine, apporte un témoignage irremplaçable. Religieuses et religieux ne sont-ils pas en effet témoins privilégiés

- de la sainteté de Dieu, par leur consécration

- de l’amour sauveur de Dieu pour l’humanité, par leur engagement apostolique ?

Que le parcours de ces pages ranime en chaque lecteur le feu qui réchauffe et illumine le monde !

Claude Digonnet