Pourquoi pas toi ?
Voici un ensemble de quatre témoignages recueillis dans le bulletin des vocations de Verdun. Des religieuses, dont l’engagement est peut-être plus ancien - mais pas du tout défraîchi - racontent leur itinéraire.
Quatre sœurs en HLM
- Que faisiez-vous de vos journées ?
- Nous sommes quatre en communauté et habitons en H.L.M., par choix, pour vivre au milieu des gens. Notre vie veut être un service, service des petits, des pauvres, auprès desquels nous sommes envoyées en Mission par l’Eglise et par notre Communauté. Nous vivons une Mission comme consacrées qui ont répondu à un Appel, l’Appel de Dieu.Nos journées sont rythmées par la prière, le travail, le partage, la détente, le tout prévu dans un projet communautaire que nous revoyons de temps en temps, afin d’y vérifier notre fidélité ou d’y apporter les changements nécessaires pour répondre aux besoins actuels.
La prière sous bien des formes : prière communautaire, partage d’Evangile, révision communautaire, Eucharistie, retraite, prière personnelle, tout ceci indispensable pour se plonger en Dieu et se nourrir de sa force.
Le travail : nous sommes trois infirmières sur quatre sœurs. La quatrième , en retraite, travaille à la communauté, visite des personnes âgées, tient une permanence au Secours catholique.
Les trois sœurs infirmières vont donner des soins à domicile mais en plus de cette profession, cette vocation auprès des malades, elles font la catéchèse et de l’animation pastorale, aumônerie, service évangélique des malades, groupe de jeunes, chorale.
Diversité de leur Mission, mais tout reste Service.
Nous voulons à travers chaque contact et rencontre, aimer, servir, et donner la chance à d’autres de rencontrer le Christ. Le Seigneur nous le demande, parce qu’Il nous a donné cette vocation de servir, d’aimer, d’apporter de la joie. Ce n’est pas toujours facile, mais le Seigneur ne nous manque pas, et c’est dans la mesure où nous lui faisons confiance que nous recevons tout de Lui.
- Comment en êtes-vous venues là ?
- L’une de nous a bien voulu dire comment elle a entendu l’Appel de Dieu, différent pour chacune.
L’Appel de Dieu peut être entendu de différentes manières. Il est d’abord ressenti au fond de son cœur par certains signes. C’est rarement une certitude immédiate, absolue.
Je n’avais jamais pensé à une vie religieuse, avant l’âge de 18 ans. Le premier signe de Dieu pour moi, fut l’écoute d’une homélie d’un prêtre sur l’Appel, la vocation, quelques paroles percutantes... il s’est passé en moi un silence... et cette question me hantait : Pourquoi pas toi ? Mais dans le fond de mon coeur, je disais "non" car cela dérangeait ma vie.
Ce premier appel fut suivi d’autres signes très concrets : le Christ me renvoyait aux autres. C’était de petits services rendus avec plaisir, une famlille dans la peine qui attendait ma visite... Je découvrais dans un merci, dans le regard de ces personnes comme un appel du Christ : "Viens...si tu veux...".
Ma réponse s’est longuement cherchée, réfléchie dans la prière.
Ne connaissant pas de religieuses, tout m’était inconnu ; en moi s’installait des doutes, des appréhensions, des peurs. Ce qui fut parfois douloureux.
Ce désir de servir le Christ, l’Eglise, les autres, grandissait en moi.
J’aimais beaucoup lire et c’est à travers les livres que je découvris Vincent de Paul.
Des personnes m’ont ensuite aidée, encouragée par leurs témoignages, leurs prières, leurs paroles.
J’ai dit "oui" à cet amour profond du Christ qui m’habitait. J’ai alors éprouvé une grande paix, malgré tout cet inconnu qui m’attendait.
Un appel, une réponse, n’est jamais une fuite mais au contraire une invitation à aller plus loin.
Un Appel s’accompagne d’une Mission à réaliser au Nom du Christ, de Dieu, et je suis allée de l’avant.
- Quelle différence existe-t-il entre les communautés ?
- Nous avons parlé de Vincent de Paul, cela peut être une réponse à cette question !
Vincent de Paul est le fondateur des Filles de la Charité au XVIIe siècle. Au milieu des misères terrifiantes, il a su servir et appeler, mais s’il a pu remplir cette Mission extraordinaire, c’est parce qu’il vivait en communion constante avec le Seigneur.
Nous vivons en communauté et cela souvent pose question : comment faites-vous ? Ca ne doit pas être facile !
C’est vrai que nous pouvons être très différentes de par nos origines sociales, notre éducation, nos niveaux intellectuels. Ce qui peut amener parfois des frottements, des incompréhensions.
Ce qui nous unit est beaucoup plus fort c’est le Christ, une même Mission, un même projet et la communauté devient un lieu d’échange, de partage, de soutien, de prières, qui aide, fortifie, ce qui n’exclut pas l’effort de chacune pour vivre cette vie intensément. Vie avec Dieu, Vie avec le prochain... cela ne se sépare pas !
Ce Dieu que nous rencontrons dans la prière, la méditation de l’Evangile, les partages... nous le rencontrons dans nos malades, chez les enfants, les jeunes, toutes personnes que nous rencontrons, dans nos Soeurs.
- Qu’est-ce qui a changé après votre consécration ?
- Avant ma consécration, je voulais tout donner au Seigneur, ne servir que Lui, remplir de mon mieux la Mission qu’Il me confiait.
Le jour de ma consécration, j’ai comme ratifié, officiellement et profondément en moi, ce don de toute ma vie à Dieu, je lui ai promis dans la joie "Fidélité".
Mais ma consécration à Dieu n’a pas eu l’effet d’une baguette magique qui transforme tout du jour au lendemain. Ce que j’étais la veille je l’étais encore, mais je savais que Celui à qui j’avais tout donné serait toujours pour moi source de dynamisme.
Ma consécration reste toujours une invitation de la part de Dieu à vivre pleinement les événements, le service, les joies, les peines, les difficultés, en communion avec Lui.
Il en va de la vie religieuse comme des fiancés chrétiens, qui s’aiment et veulent se promettre fidélité l’un à l’autre en prenant Dieu à témoin dans le sacrement de mariage. Ils sont aussi le lendemain ce qu’ils étaient la veille, mais ils savent qu’ils peuvent compter sur les dons du Seigneur pour vivre leur fidélité, malgré les difficultés de tout genre. Dieu se doit de les aider. Ce sont les dons extraordinaires du Seigneur qui nous permettent d’avancer sur la route, par la prière, la communion au Christ et le service des autres.
Sœur Madeleine - Sœur Odile
Filles de la Charité
Dire oui chaque jour
Je suis la septième de neuf enfants ; toute petite déjà j’aimais prier. Mon père était bien malade depuis quelques années. Un soir, à l’hôpital, papa nous regarda et nous dit : "Nous nous reverrons tous là-haut". Je me suis avancée près de lui pour lui dire : "Je veux soigner les malades comme tu as été soigné et être Soeur". Je me souviens de sa réponse : "Tu y arriveras, mais tu auras beaucoup de mal, il faudra beaucoup prier".
J’avais huit ans et demi, je savais ce que je voulais et la dernière phrase de papa, je savais très bien ce qu’elle signifiait. Jusqu’à l’âge de 14 ans, je vécus dans le désir de pouvoir réaliser mon projet. Mon frère aîné commençait déjà à me créer des problèmes. De mon côté, j’essayais aussi de me faire sortir cette idée de la tête. Le désir d’avoir des enfants, un mari à aimer et celui de me laisser aimer m’attirait ; mais au fond de mon coeur, je sentais quelque chose de plus profond qui m’habitait. Je ne disais rien à personne, mais je confiais tout à mon Père qui est au ciel.
Pour essayer de me changer d’idée, ma famille m’obligeait à sortir au bal ou dans d’autres fêtes avec mes soeurs aînées. Par la suite, je dus gagner ma vie comme tous les autres, je suis allée travailler à l’hôpital, je logeais sur place. Pour aller dans ma chambre, je devais passer par celle de ma soeur. Comme je voulais participer à la messe le matin avant mon travail, cela déplaisait à ma soeur. Alors elle fermait ma porte à clé. J’ai supporté ce manège pendant trois mois !
Souvent je me disais : "Jésus, si tu veux, aide-moi à réaliser mon désir et à te rester fidèle ! " Je me souviens en particulier d’un jour où, en rentrant d’une fête de village, vers 2 heures du matin, chacune était sur une moto avec son copain. J’étais avec Bernard que j’avais rencontré plusieurs fois. En cours de route, il m’exprima son désir de se marier. De suite, je lui fis part de mon projet de vie religieuse. Il comprit pourquoi je ne m’attachais pas plus à lui et en même temps il fut déçu car il avait un peu d’espoir.
Pour moi aussi ce fut très dur car je l’aimais. Le désir de me donner à Dieu était plus fort, mon amour pour Dieu n’avait pas de limite.
Nous nous sommes quittés vers 2 h 30. Vers 10 heures du matin les gendarmes arrivent à la maison et annoncent que Bernard s’est tué en moto. Ma soeur me dit : "c’est ta faute, c’est parce que tu lui as dit que tu désirais être religieuse". Ce fut une épreuve très dure pour moi. Toute la famille m’en voulait et la sienne aussi.
A l’âge de dix-neuf ans et demi je pouvais enfin réaliser mon projet.
Le jour de mon départ il n’y avait personne à la maison, je suis partie seule. J’avais le coeur gros, car même ma mère était partie ; je n’ai pu dire au revoir à personne. Rien ne m’arrêtait, je voulais donner ma vie à Dieu. Je suis sûre que la prière de mon père m’a beaucoup aidée et que les épreuves rencontrées comme jeune m’ont permis de faire face à d’autres difficultés, car le don de soi à Dieu n’est pas fait une fois pour toutes. C’est tous les jours qu’il faut revivre cette offrande personnelle. Dieu donne sa grâce.
J’ai passé une période difficile où je remettais tout en question. Une soeur religieuse de l’Institut a lancé un projet de vie communautaire dans un milieu ouvrier où il n’existait pas de présence religieuse. J’ai de suite répondu à cet appel.
Après bien des difficultés et des événements de tout genre, je suis heureuse d’être au service du Seigneur en essayant d’avoir un regard bienveillant sur tous ceux que le Seigneur met sur mon chemin. Ce que j’ai vécu dans ma jeunesse m’aide aujourd’hui à comprendre les jeunes. J’ai découvert que Dieu est un Père plein de tendresse. Il suffit d’aimer. La prière a été ma force. Et la communauté est aussi le lieu où l’on puise force et courage, ensemble, par la prière en commun et le partage de ce que l’on vit. On ne se choisit pas pour vivre ensemble, mais on s’accueille mutuellement comme un don de Dieu. J’ai besoin de beaucoup de temps pour la prière personnelle, dans l’adoration et l’oraison tout à la fois. Le lieu de travail à l’hôpital, mes relations avec mes collègues de travail m’apportent aussi beaucoup. La paroisse permet de mûrir et de s’épanouir dans sa vocation. Les événements de la vie des unes et des autres nourrissent notre prière en communauté.
Sœur Agnès
Sœur de St Joseph de St Marc
Une parole à communiquer
- Comment est née votre vocation ?
- C’est une vocation d’enfant !
Je suis la dernière d’une famille de dix. J’ai perdu maman à 7 ans et cette déchirure a marqué très fortement mon enfance.
Dès ce temps-là, je pensais que je serais "Soeur". Mais ce qui a fait "tilt" c’est une petite phrasre d’une cousine entrée chez les Soeurs de St Paul : "Si tu savais le bonheur qu’on a de donner son coeur à Jésus !". A ce moment, j’ai ressenti d’une manière très précise dans mon coeur que je voulais être à Dieu. Je n’avais alors que 12 ans...
Une année plus tard, j’entrais chez les Soeurs de St Paul, m’arrachant, le mot n’est pas trop fort, à mon père.
- Qu’est-ce qui vous enthousiasme dans votre vie religieuse ?
- Beaucoup de choses : je n’en retiendrai qu’une, source de toutes les autres : l’Amour-Sauveur que j’ai expérimenté !
Je sais que le Christ m’a saisie et que je "cours" pour le saisir. Je sais qu’il m’invite à le laisser vivre en moi, à me laisser conduire par lui, le Bon Pasteur,. je crois très fortement que le premier "oui" de l’enfant en moi, renouvelé chaque jour, demeure le bonheur de tous les instants. Je ne puis vous dire qu’une chose : tout cela ne vient pas de moi. Je l’ai reçu de Dieu. Sans lui, je ne puis rien faire...
Cette expérience de l’Amour-Sauveur prend racine dans la Parole de Dieu. Cette dimension qui est Jésus lui-même et importante pour nous, Sœurs de Saint Paul, puisque nous avons pour mission spécifique de l’annoncer par la Presse. Comme les Apôtres, en particulier St Paul, nous n’avons rien d’autre à apporter au monde que le Christ crucifié, mais nous annonçons sa Résurrection.
Notre fondateur faisait le lien entre la Parole communiquée qu’est la Presse et l’Eucharistie - toutes deux étant nourriture pour la foi. Notre force nous la puisons dans l’Eucharistie que nous célébrons chaque jour en communauté.
Depuis huit ans, je suis assignée à la communauté de Bar-le-Duc où - avec mes Soeurs - j’essaie d’être au service de la communion et de l’unité fraternelle.
- Qu’est-ce, pour vous, être religieuse aujourd’hui ?
- Chaque congrégation doit porter le souci d’une vie religieuse comme "don fait à l’Eglise", où le témoignage prend le pas sur l’activité.
Il faut que nous, religieuses, confessions d’abord la gratuité de l’appel de Dieu, l’important n’étant pas d’abord de faire quelque chose pour Dieu mais de nous laisser faire par lui.
Dans notre congrégation, plus que jamais nous avons à être à l’écoute de l’Esprit Saint pour discerner ensemble la voix du Bon Pasteur, parmi toutes les voix qui crient en nous et autour de nous, afin d’accomplir la mission qu’il nous confie : porter le monde au Père, par le Christ, par sa Parole communiquée par la Presse.
Sœur Marguerite-Christiane Berset
Sœurs de Saint Paul
Tu as du prix à mes yeux !
En plein quartier Saint-Victor, à Verdun, à mi-côte de la route départementale, un grand mur longe le trottoir. Au milieu, une porte de chêne, souvent ouverte, laisse voir une allée bordée de fleurs vivaces. Cinq marches introduisent au vestibule. A gauche c’est la chapelle. Sur fond blanc se détache une Vierge et son enfant. Une lampe à huile se consume nuit et jour qui témoigne de la présence de Dieu.
Dix-sept heures. La cloche sonne à grande volée. A droite du sanctuaire une porte glissière s’ouvre sur une vaste pièce lumineuse. Seize femmes en robes brunes et voiles noirs y sont réunies. Elles chantent la louange du soir, au nom du monde entier. Pour finir, la prière de Jésus : "Notre Père qui es au cieux..." Après un appel à l’Esprit Saint, chacune, assise sur ses talons, sur un petit banc ou sur une chaise prie en silence, une heure durant, dans un coeur à coeur avec Jésus-Christ.
Qui sont ces femmes et que font-elles ?
"Ces questions, on nous les pose souvent", dit Claire, l’une d’entre elles. Venues des quatre coins de Lorraine, du Poitou, ou de Lyon, une même découverte, un même appel nous rassemble : "Dieu est Amour... Je suis aimée de Dieu... tu as du prix à mes yeux... Est-ce que tu m’aimes ?"
Un amour transforme toute une vie. C’est ce qui m’est arrivé lorsque j’ai découvert l’Amour fou de Jésus pour moi, cela plus particulièrement le jour de ma première confession, Jésus m’aimait telle que j’étais. Un immense bonheur m’a saisie ; j’ai voulu répondre à cet Amour en Lui donnant mon amour et en le faisant aimer. La vie religieuse me semblait être la voie dans laquelle je pourrais vivre cela, je n’en voyais pas d’autre.
J’ai grandi avec ce grand désir au fond de mon coeur, laissant s’épanouir en moi ma vie chrétienne dans le quotidien tout ordinaire d’une vie d’enfant et d’adolescente : j’ai essayé de vivre cela comme je pouvais au milieu de ma famille, camarades, communauté paroissiale ; Jésus étant pour moi l’ami fidèle qui m’accompagnait toujours.
Adolescente, je me suis posée la question du mariage : avoir un mari, des enfants me séduisait beaucoup ; mais un Amour plus fort, irrésistible m’appelait...
A 18 ans, en relisant la vie de sainte Thérèse de Lisieux, un appel très net pour le Carmel a jailli dans mon coeur, alors que jusque-là je m’orientais vers la vie religieuse apostolique. Après quelques hésitations j’ai dit un grand oui. Depuis toute petite la prière dans le secret m’attirait.
L’année suivante, je prenais contact avec le Carmel et comptais entrer rapidement. j’avais hâte de me donner à Lui. J’ai dû attendre... 4 ans, mais je n’ai jamais "regretté" cette attente. Je vivais ma vie de foi, d’intimité avec le Seigneur au coeur de ma vie concrète : c’est là qu’Il m’attendait. Cela m’a donné une expérience humaine plus grande, indispensable pour une vie religieuse sans autre efficacité que celle de la prière à Notre Père des cieux, au nom de tous les hommes.
Pourquoi cette vie de prière au Carmel ?
"Avec Marie, Mère de Jésus, nous participons ainsi à l’annonce de la Bonne Nouvelle offerte par Jésus-Christ à toute personne. C’est ce service de la prière que Dieu nous confie et que l’Eglise attend de nous."
En ré-inventant la vie du Carmel à partir de la Règle primitive des ermites du Mont Carmel, sainte Thérèse a trouvé un nouvel équilibre entre la solitude et la vie fraternelle. les deux heures d’oraison se font en silence, mais ensemble devant Jésus présent dans l’Eucharistie. La prière se prolonge autant qu’il se peut tout au long de la journée et se nourrit de la Parole de Dieu. L’oraison en effet est "un commerce d’amitié où l’on s’entretient souvent dans la solitude avec Celui dont nous savons qu’Il nous aime."
"Je parle au Seigneur tout naïvement, c’est l’amour qui parle et notre Dieu s’accommode de toutes nos façons" (sainte Thérèse d’Avila).
Vécues dans un climat de silence et autant que possible en solitude, deux grandes plages de prière : matin et soir, reprise plus brièvement au milieu du jour, sont le cadre de nos journées. Le reste du temps, nous le consacrons au travail manuel. A côté des travaux ménagers, notre atelier de confection nous aide à gagner notre vie en solidarité avec tout homme. Le travail est également facteur d’équilibre et service fraternel.
La vie fraternelle s’exprime aussi en une joyeuse rencontre communautaire, chaque soir. Le climat d’amitié est très important pour sainte Thérèse d’Avila, la fondatrice de la Réforme du Carmel. Elle y insiste : "Toutes doivent s’aimer, toutes doivent se vouloir du bien, toutes doivent s’aider".
Nous faisons quotidiennement l’expérience de notre diversité. Ce qui peut être difficile devient source d’enrichissement mutuel, et de croissance spirituelle. Par amour pour Jésus, nous essayons de dépasser nos vues individuelles pour être au service de la Mission tellement plus grande : "Que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la Vérité" (1 Tm 2).
Sœur Jacqueline-Madeleine - Sœur Régine
Carmel