Interview de Mgr Lebrun, évêque de Saint- Etienne
Par CEF, lundi 6 novembre 2006 à 10:57 :: Assemblée Novembre 2006 :: #43 :: rss
Alors qu'il participe pour la 1ère fois à l'assemblée plénière, Mgr Lebrun revient sur ses premiers mois à la tête du diocèse de Saint-Etienne et sa présence à Lourdes aujourd'hui.
« Je suis passé du 1er des martyrs au proto- martyr », résume Mgr Lebrun pour évoquer sa nomination, en juin 2006, à la tête du diocèse de Saint- Etienne et son départ du diocèse de Saint-Denis pour lequel il a été ordonné en 1984. Cinq mois après sa nomination il évoque cette période qui est de l’ordre de la « lune de miel » et s’apparente au mystère de l’alliance. « Cet anneau que je porte, c’est le signe de l’alliance du Christ et de cette terre de la Loire. J’ai choisi d’y faire graver une figure du Christ du XIIIème siècle, signe de la foi plantée sur cette terre ».
Visites aux différentes communautés, découvertes des hommes et de femmes de la Loire, accueil et écoute de ceux qui viennent le voir… c’est à cela qu’il s’est attaché depuis son arrivée. Une écoute rejointe par la Parole. « Très vite je suis devenu un prédicateur itinérant. Il y a un moment en effet où, alors que vous présidez l’eucharistie, les gens attendent que vous leur ouvriez l’Evangile, que vous leur annonciez la bonne nouvelle ».
De sa présence à la 43ème assemblée plénière, qui est pour lui la première, il évoque, non sans émotion, les images qui se superposent : « J’ai vécu la retraite des prêtres du diocèse de Saint Denis ici même à l’accueil Notre Dame. Il y a un mois tout juste, j’étais avec les malades de mon diocèse. Ils sont très présents dans mon esprit aujourd’hui ». Lors de ce pèlerinage, c’est à la grotte qu’il a consacré son ministère épiscopal à Marie. « La prière ce matin avec mes frères évêques en ce même lieu était habitée par cette consécration».
De la première journée de l’assemblée, alors que le travail des évêques s’est concentré sur les différences structurantes hommes femmes, il souligne l’importance de repenser le jeux de la différence. « Enrichie par l’approche des sciences humaines, l’Eglise a besoin de féconder cet apport par l’écriture, la tradition et la vie de foi des chrétiens. »