Alexandre Men est né en 1935 à Moscou de
père juif et de mère convertie au christianisme
dans lÉglise orthodoxe. Il étudie la
biologie à luniversité, puis est ordonné
prêtre. Il devient rapidement un point de référence
pour lintelligentsia moscovite comme pour le peuple
des paroisses. Solidement ancré dans son Église,
il est très ouvert à lOecuménisme
et au dialogue interreligieux. Il a été le
premier prêtre autorisé à enseigner
la religion dans un lycée de lÉtat soviétique.
Men a écrit et publié clandestinement de
nombreux ouvrages* qui sont une véritable catéchèse
pour un monde déchristianisé. Suspect aux
yeux du KGB et des antisémites, il a été
tué à coup de haches par des inconnus le 9
septembre 1990.
« Jésus, le maître de Nazareth »
Paru dans la clandestinité, était traduit
déjà en 15 langues et vendu à plus
de 4 millions dexemplaires en Russie quand il est
paru en France en 1999 aux éditions Nouvelle cité.Ci-
dessous les dernières lignes de cet ouvrage :
Voilà pourquoi chaque fois que le christianisme
semble mort et enterré, il se relève de son
tombeau, tout comme le Christ crucifié et ressuscité,
montrant combien sont justes les paroles : « Tu
es Pierre, le Roc, et sur ce Roc je construirai mon Église,
et la mort elle-même ne pourra rien contre elle. »
Car ce ne sont pas des doctrines ou des théories,
mais le Christ lui-même qui renouvelle constamment
le christianisme et le mène à léternité.
Les siècles écoulés depuis le matin
de la Résurrection en Judée ne sont en réalité
que le prologue de la plénitude humaine et divine
de lÉglise, le tout début de ce que
Jésus lui a promis. Cette vie nouvelle na donné
que ses premières et encore tendres pousses, car
la religion de la Bonne Nouvelle est celle de lavenir.
Néanmoins, le Royaume de Dieu est déjà
là : il est dans la beauté du monde et partout
où le bien règne parmi les hommes, dans les
vrais disciples de Jésus, dans les saints et les
chrétiens authentiques, dans tous ceux qui veulent
le suivre et nabandonnent pas leur maître au
milieu des épreuves les plus dures de son Église...
À nous aussi, maître, donne la force de leur
foi, la solidité de leur espérance, lardeur
de leur amour pour toi. Lorsque, égarés sur
le chemin de la vie, nous nous arrêtons sans plus
savoir où aller, donne-nous dans lobscurité
dentevoir ton visage. Parmi le fracas de notre époque
technologique à la fois si puissante et si pauvre,
apprends-nous à tendre loreille pour écouter
le silence de léternité ; donne-nous
dy entendre ta voix, qui nous redonne courage encore
aujourdhui : « Je suis avec vous tous les
jours, jusquà la fin du monde. »
Oeuvres dAlexandre Men
Traduites et publiées en français :
« Les sources de la religion », Desclée,
Paris 1991
« Christ est ressuscité »,
Le livre ouvert, Mesnil Saint-Loup 1992
« Le christianisme ne fait que commencer »,
cerf/Le sel de la terre, Paris 1996
« Manuel pratique de prière »,
Cerf, Paris
|