Qui est le père Guillaume-Joseph Chaminade ?
Prêtres et Laïcs dans une même famille.
Un livre est publié aux éditions Saint-Augustin :
être marianiste aujourdhui.
Guillaume Chaminade est né le mercredi 8 avril 1761
à Périgueux. Il est le quatorzième
enfant d'une famille de marchand drapier.
A l'âge de douze ans, Guillaume Joseph pense
au sacerdoce. Il est ordonné prêtre la veille
de Pentecôte 1785 et sera économe au collège
Saint-Charles de Mussidan.
Au moment de la révolution française, il part
à Bordeaux. Prêtre réfractaire à
la constitution civile du clergé, il exercera un
ministère clandestin sous l'habit d'un rétameur.
Il ouvre un oratoire à bordeaux en l'honneur de la
vierge et malgré sa soumission "aux lois
de la République", il s'exile en Espagne comme
cultivateur pendant 3 ans. Au pied de N.D de Pilar, une
inspiration lui est donnée : rechristianiser
la France.
Dès le 8 décembre 1800, il fonde la congrégation
érigée le 2 février 1801 : la
famille marianiste est née. Les premiers congréganistes
étaient des laïcs dont le P. Chaminade voulait
faire des missionnaires dans leur milieu de vie. De cent
membres, ils passèrent rapidement à 300.
Avec Marie-Thérèse de Lamourous, il crée
la branche féminine. La chapelle de La Madeleine
à bordeaux devient son centre apostolique. En 1816
naissent la congrégation des religieuses marianistes
et les religieux marianistes : religieux, prêtres,
laïcs.
La mission : littérature, visite des prisons,
éducation chrétienne des jeunes
Il appelle
à faire alliance avec Marie :"nous sommes
les auxiliaires et les instruments de la vierge"
On
ne peut ramener les hommes à Jésus que par
sa mère : "Tout ce qu'il vous dira, faites-le".
Les marianistes sont les missionnaires de Marie..
Fin de vie plus difficile, il sera remplacé en 1845
comme supérieur. Il meurt le 6 janvier 1850, réconcilié
avec les siens. A Bordeaux, l'annonce de sa mort fait grand
effet. Il laisse une grande uvre et une famille vivante
répandue dans tous les continents comprenant des
laïcs regroupés en communautés de laïques
marianistes ou "fraternités", l'Alliance
mariale, des religieuses, les filles de Marie, et des religieux
qui agissent auprès des plus pauvres et des jeunes.
Mgr Reggio, évêque et journaliste Originaire
de Gênes, il a consacré sa vie apostolique
au journalisme en créant notamment le premier quotidien
catholique italien : Stendardo Cattolico. Le journal
proposait aux catholiques un engagement dans la vie publique.
Pie IX interdit toute participation à la vie politique
de l'Italie unitaire de l'époque et le journal cessa
ce paraître. Pie IX nomme le P.Reggio évêque
de Vintimille et Léon XIII le place comme archevêque
de Gênes.
Les Surs de Sainte- Marthe naissent pour le service
des plus pauvres. La congrégation est présente
en Inde, en Argentine, au Brésil, en Italie au Chili
et au Liban.
Dom Marmion
Une vie de prédicateur, de confesseur et d'écrivain.
Il est né dans une famille franco-irlandaise de 9
ans en 1858 ; (Sa mère portait le nom français
Cordier).
Entré au séminaire, il part à Rome
au collège irlandais. Il découvre la vie bénédictine
en Italie. Ordonné prêtre le 16 juin 1881,
il revient en Irlande pour cause de santé. Vicaire,
il est aussi professeur de philosophie et aumônier
de prison pour les femmes.
Son évêque l'autorise à être moine
et il part à Maredsosu en Belgique. La rigidité
du père Abbé le fait souffrir mais il garde
un humour tout irlandais. Il part à la fondation
du monastère au mont César près de
Louvain. Et sera bientôt le confesseur du cardinal
, archevêque de Malines.
En 1909, il est élu père Abbé de Maredsous
avec 130 moines. Il publie le Christ, vie de l'âme.
A cause de la guerre, il doit quitter le monastère
et revient en 1916. Il meurt en 1923.
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