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Hier à New York, le Cardinal Angelo Sodano, Secrétaire d'État, a pris la parole dans le cadre du Sommet Millenium organisé par les Nations-Unies (ouvert le 6 septembre), et auquel prennent part 150 chefs d'état et de gouvernement.

 

CITE DU VATICAN, 9 SEP 2000 (VIS).

 

 

"C'est le vœu fervent du Saint-Siège -a dit le Cardinal au début de son intervention faite en français- qu'à l'aube du troisième millénaire les Nations-Unies contribuent à construire pour le bien de l'humanité une nouvelle civilisation, celle qui a été appelée la 'civilisation de l'amour'".

  Évoquant les devoirs des Nations-Unies, il a ensuite rappelé que "la première tâche était de maintenir et de promouvoir la paix dans le monde. C'était le but essentiel des fondateurs de l'Organisation, et il reste actuel. Trop souvent la guerre provoque souffrances et désolation chez les populations. Face à la recrudescence des conflits, en particulier des luttes civiles et ethniques, l'ONU a le devoir d'intervenir dans le cadre de sa Charte pour ramener la paix,".

  "Au nom du Pape, je rends hommage à tout ce que l'ONU a déjà fait en ce domaine, et je salue la mémoire des soldats et des membres du personnel civil qui ont trouvé la mort au cours des opérations de maintien de la paix".

  Puis le Cardinal Sodano a rappelé que "la paix est toujours fragile, et (qu'il) convient de veiller à éteindre les foyers de guerre aussi bien qu'à en éviter l'éclosion. C'est pourquoi l'Organisation doit développer ses capacités de diplomatie préventive".

  "La seconde tâche de l'ONU -a-t-il ajouté- est la promotion du développement. Aujourd'hui encore, une part importante de la population mondiale vit dans des conditions de misère qui constituent une offense à la dignité humaine. Ceci est d'autant plus inacceptable que, dans le même temps, la richesse se développe rapidement, et que l'écart entre les riches et les pauvres ne fait que s'accroître, à l'intérieur même" des pays.

  "De plus, d'autres maux sont bien souvent associés à la pauvreté, comme la guerre, la dégradation de l'environnement et les catastrophes naturelles, ainsi que les épidémies. Comment ne pas souligner que la plupart de ces fléaux touchent d'abord l'Afrique?".

  Ensuite, le représentant du Saint-Siège a affirmé que la situation actuelle exigeait "une mobilisation morale et financière, qui comprenne des objectifs précis en vue d'une diminution drastique de la pauvreté et, entre-autres, l'abolition de la dette des pays pauvres selon des modalités plus incisives, un renouveau de l'aide au développement et une généreuse ouverture des marchés".

  "La troisième tâche des Nations-Unies, est la promotion des Droits de l'Homme. De nombreux documents ont été élaborés" mais l'effort doit "être poursuivi, car le combat pour les Droits de l'Homme n'est jamais terminé, et je citerais ici -a dit le Cardinal- la défense du premiers d'entre-eux, le droit à la vie, si souvent menacé".

  "Jean-Paul II exprime d'ores et déjà son appui à la Conférence mondiale contre le Racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance, qui se tiendra l'année prochaine en Afrique du Sud. Il encourage toutes les initiatives destinées à empêcher la dissémination du racisme et de l'intolérance".

  Ensuite, le Secrétaire d'État a dit que, "plus qu'une approche concrète des Droits de l'Homme, il faut les affermir, en leur donnant une solide base éthique, car sinon ils demeureront fragiles et sans fondations. A ce propos -a-t-il ajouté- on doit réaffirmer que les Droits de l'Homme ne sont créés ou octroyés par personne. Ils sont inhérents à la nature humaine".

  Le quatrième devoir de l'ONU est "de garantir l'égalité de tous ses membres... L'écoute et le respect de chacun est impératif lorsqu'il s'agit de prendre des décisions communes, mais plus encore lorsqu'on s'attache à définir des orientations qui touchent à des valeurs morales et culturelles fondamentales. En ce domaine, il n'est pas légitime de prétendre imposer, au nom d'une conception subjective du progrès, certains modes de vie minoritaires. 'Les peuples des Nations-Unies', mentionnés dans le préambule de la Charte, ont droit au respect de leur dignité et de leurs traditions".

  Enfin, le Cardinal Angelo Sodano a voulu "rappeler la position du Saint-Siège au sujet des sanctions imposées par l'Organisation pour obtenir d'un état l'accomplissement de ses obligations internationales. Une procédure claire d'examen et de révision devrait être mise en place dans chaque cas, ainsi que des modalités opportunes, afin que ces mesures ne fassent pas peser leur poids sur des populations innocentes".

DELSS/SOMMET MILLENIUM/ONU:SODANO VIS 20000911 (800)