CITE DU VATICAN, 21 NOV 2001 (VIS).
Hier à New-York, Mgr.Renato Martino, Observateur permanent
du Saint-Siège près les Nations-Unies, a pris la parole devant
le troisième Comité de l'Assemblée générale, consacré à l'Article
114: Rapport du Haut-Commissariat aux Réfugiés sur les divers
aspects de la situation humanitaire des réfugiés et des rapatriés
dans leurs foyers.
"Ces dernières semaines -a-t-il dit-, l'Afghanistan attire
toute notre attention, à cause de la crise qui frappe des
millions de réfugiés de ce pays depuis une vingtaine d'années.
Les dernières informations du Haut-Commissariat indiquent
que plus de trois millions et demi de personnes ont demandé
refuge au Pakistan et à l'Iran. Le Nonce a cité les paroles
de Jean-Paul II sur les réfugiés, rappelant qu'ils "constituent
une priorité mondiale, et qu'on ne peut oublier l'existence
de situations extrêmement critiques dans certaines parties
du monde".
"Que pouvons-nous faire pour réduire et résoudre le problème
des réfugiés de par le monde?", s'est demandé Mgr Renato Martino.
"A brève échéance, la réponse est dans la protection des réfugiés
auxquels il convient d'assurer sécurité et assistance humanitaire...,
ainsi qu'une aide concrète en matière alimentaire. Ils ont
besoin aussi d'eau, de vêtements, d'un foyer et d'une assistance
sanitaire basique".
"Aujourd'hui, le groupe augmentant le plus rapidement parmi
les 'personnes en marche' est celui des réfugiés qui passent
les frontières ou errent dans leur propre pays... Le monde
a trop tardé à prendre en compte cette délicate situation".
"Il devrait être évident -a affirmé le Nonce- que la reconnaissance
de la dignité et la protection des Droits de l'Homme implique,
à brève échéance, que l'aide aux réfugiés et aux réfugiés
internes est nécessaire mais insuffisante. L'objectif est
de bâtir des sociétés plus justes et pacifiques, dont le manque
est la cause principale des déplacements de populations. Comme
il l'a déjà fait, le Saint-Siège affirme son engagement à
participer à cette tâche commune".
"Ma Délégation -a conclu Mgr.Martino- doit saluer les pays
qui ont répondu à l'exigence morale d'accueillir des réfugiés,
et qui ne restent pas indifférents face à ce grand problème
mondial".
DELSS/REFUGIES/ONU:MARTINO VIS 20011121 (370)
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