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Communiqué du Vatican concernant le clonage d'embryons humains

 

CITE DU VATICAN, 27 NOV 2001 (VIS).

Le Vatican a publié un communiqué le 26 novembre suite à l'article paru dans un journal américain qui annonçait la production in vitro d'un embryon humain.

"L'article paru sur The Journal of Regenerative Medecine, publié le 26 novembre 2001 par les chercheurs du Advanced Cell Technology, qui y annonçaient la production in vitro d'un embryon humain, montre toute la dramatique gravité du fait accompli, c'est-à-dire la production in vitro d'un embryon humain, et même de plusieurs embryons développés jusqu'au stade de deux, quatre, six cellules. L'expérimentation est illustrée par des photographies en couleur prises par un microscope à scansion, qui présentent clairement les premières phases de développement de cette vie humaine mise en route hors de la fécondation d'un ovocyte par un spermatozoïde, mais en activant des ovocytes au moyen de noyaux de cellules somatiques".

"Les auteurs ont précisé que leur intention n'était pas de produire un être humain, mais on ne comprend pas ce qu'ils appellent dans leur langage scientifique un 'early embryo'. Ainsi, la question bioéthique relative au début de la vie, jamais perdue de vue à la vérité, redevient o combien actuelle. Au-delà du fait scientifique, c'est en effet l'aspect à prendre en considération, étant évident -comme le confessent les auteurs eux-mêmes- que l'on se trouve en présence d'embryons humains et non de cellules, comme certains voudraient le faire croire".

"Cet événement nous pousse à rappeler avec force que le début de la vie humaine ne peut être fixé par convention à un certain stade de développement de l'embryon. Celle-ci se place en réalité à l'instant même de la constitution de l'embryon même. Cela se vérifie aisément dans la modalité 'humaine' de la fécondation entre ovocyte et spermatozoïde, mais il faut apprendre à le reconnaître également face à une modalité 'inhumaine', telle la re-programmation d'un noyau somatique dans une cellule-oeuf. Et même selon cette modalité, il est possible de créer une nouvelle vie -ainsi que le démontre malheureusement les faits en question-, une vie qui conserve en tout cas sa dignité, à l'instar de toute vie humaine créée".

"Cependant, quelques soient les intentions 'humanitaires' affichées par qui prédit des guérisons surprenantes par le biais de l'industrie de la clonation, une évaluation sereine et sérieuse est nécessaire, en vue de souligner la gravité morale d'un tel projet, mais aussi d'en motiver la condamnation sans équivoque. Le principe introduit par l'expérimentation (en question), au nom de la santé et du bien-être, sanctionne une véritable discrimination entre êtres humains, sur la base de la mesure de leur temps de développement. Ainsi, un embryon vaudrait moins qu'un foetus, un foetus moins qu'un enfant, un enfant moins qu'un adulte, ce qui renverserait l'impératif moral imposant au contraire la tutelle absolue et le plus grand respect de qui n'est pas en condition de manifester et de défendre sa dignité intrinsèque".

"Par ailleurs, les recherches sur les cellules staminales indiquent qu'il y a d'autres solutions, moralement licites et scientifiquement valides, comme l'utilisation de cellules staminales prélevées par exemple sur un adulte (chacun de nous en possède plusieurs types), du sang maternel ou des fotus avortés spontanément. C'est là la voie que tous les scientifiques honnêtes doivent suivre, de façon à garantir le respect maximal à l'homme, c'est-à-dire à soi-même".

Source : Vatican Information Service-Reproduction interdite sans autorisation