CITE DU VATICAN, 6 DEC 2001 (VIS).

Deux mois après les attentats "la situation est grave, la tension forte et la préoccupation des consciences diffuse". C'est la raison pour laquelle, le 18 novembre dernier, le Pape a proclamé le 14 décembre Journée de jeûne, et invité "les représentants des religions du monde à venir à Assise le 24 janvier prochain, pour prier afin que les contrastes soient dépassés et que l'on favorise une paix authentique".

La Note analyse ensuite "l'essence du jeûne chrétien", en évoquant les précédents bibliques, le jeûne de Jésus et la tradition des Pères, rappelant que le jeûne, qui est "inséparable de la prière et de la justice, tend surtout à la conversion du cour, sans laquelle...il n'a pas de sens". Ensuite, il présente les indications pastorales afin que les évêques "en expliquent la signification..., la valeur au sein de leurs propres Eglises, l'éventualité si nécessaire de proposer le jeûne aux autres confessions chrétiennes...à des fidèles d'autres religions. Afin aussi qu'ils suscitent...un sérieux examen de conscience des chrétiens quant à leur engagement en faveur de la paix". Il reviendra donc aux évêques "de fixer un mode simple et efficace de transmission aux pauvres de ce dont on se prive, et 'en particulier à qui souffre...des conséquences du terrorisme et de la guerre'".

La dernière part de la Note de l'Office des Cérémonies liturgiques du Souverain Pontife présente la signification du pèlerinage et de la prière. Si le premier "est un signe du difficile cheminement que chaque disciple du Christ est appelé à accomplir en vue de la conversion", la seconde "est une occasion fondamentale de se mettre à l'écoute de Dieu. 'Le vide créé en nous par le jeûne purificateur et le silence du pèlerinage". Ces indications pastorales invitent également les évêques "à expliquer, avec l'aide des organismes diocésains, la valeur...du pèlerinage en vue de préparer la Rencontre inter-religieuse d'Assise" et sa vigile.

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