Le Pape a rappelé la journée de jeûne et de prière pour
la paix prévue vendredi prochain 14 décembre : "Cette initiative
a rencontré l'adhésion de fidèles d'autres religions, notamment
de Juifs et de Musulmans, et de tant d'autres personnes de
bonne volonté". Puis il a rappelé que dans la délicate situation
internationale, "l'humanité doit mobiliser ses meilleurs énergies,
afin que l'amour prévale sur la haine, la paix sur la guerre".
"Le jeûne exprime la douleur face à une tragédie mais aussi
la volonté d'en assurer en quelque sorte la responsabilité,
confessant en premier lieu nos propres péchés et nous engageant
à convertir cours et actions pour une plus grande justice
envers Dieu et le prochain... Le jeûne nous permet de partager
aussi le pain quotidien avec qui en manque, au-delà de tout
piétisme ou assistance erroné".
"Le 14 décembre correspondra avec la fin du Ramadan, mois
durant lequel les Musulmans expriment par le jeûne leur soumission
au Dieu Unique. J'espère vivement que cet attitude commune
de pénitence religieuse fera grandir la compréhension entre
Chrétiens et Musulmans, plus que jamais appelés à être ensemble
bâtisseurs de justice et de paix".
Après l'Angélus, le Pape a rappelé que, les jours prochains,
140 pays se réuniront à Genève pour réaffirmer la valeur de
la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés, comme de
son Protocole de 1967. "J'espère qu'ils mettront tous en application
la protection légale des trop nombreuses personnes contraintes
à fuir leurs pays, mais aussi des déplacés internes. Puisse
cet engagement commun mettre fin aux graves violations des
Droits de l'Homme qui sont à l'origine de ces déplacements
forcés".
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