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Jeudi 15 Août :
Fête de l'Assomption de la Vierge Marie
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Par le mot Assomption (du latin
assumptio, de adsumere, s'adjoindre), l'Église
désigne l'entrée dans la gloire de Dieu de la
Vierge Marie.
Cette foi en l'Assomption, générale parmi les
chrétiens d'Orient (même si ceux-ci préfèrent
parler de "dormition de la Vierge"), est partagée
par les catholiques.
On célèbre cette fête dès le IVè
siècle, à Antioche, et au Vè siècle
en Palestine. Il semble que la date du 15 août ait été
choisie en Orient par l'empereur Maurice (582-603) pour commémorer
l'inauguration d'une église dédiée à
la Vierge montée au ciel.
C'est le 1er novembre 1950 que le Pape Pie XII affirmait la
foi de l'Église en l'Assomption de la Vierge Marie par
une définition dogmatique.Il écrivait notamment
: "...Nous affirmons, nous déclarons et
nous définissons comme un dogme divinement révélé
que l'Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge,
après avoir achevé le cours de sa vie terrestre,
a été élevée en corps et en âme
à la gloire céleste."
Jean-Paul II a consacré une Encyclique à la Vierge
Marie (Redemptoris Mater - 25 mars 1987). Cette Encyclique,
toute entière inspirée par une volonté
œcuménique, souligne le rôle de Marie dans
la démarche de foi de l'Église et des chrétiens.
(...) "Dans l'Église d'alors et de toujours, Marie
a été et demeure avant tout celle qui est 'heureuse
parce qu'elle a cru' : elle a cru la première".
Cette fête est aujourd'hui, en France, l'une des quatre
fêtes catholiques légalement chômées
(avec Noël le 25 décembre, l'Ascension et la Toussaint
le 1er novembre).
La Vierge Marie, depuis 1638, sous le règne de Louis
XIII, est la Patronne de la France (Sainte Jeanne d'Arc étant
la patronne secondaire), ce patronage ayant été
confirmé par le Pape Pie XI (2 mars 1922). Pour
en savoir plus :
"Marie et l'Église dans la lumière
du jubilé de l'an 2000", Mgr Henri Brincard,
évêque du Puy-en-Velay, évêque accompagnateur
de l'association des œuvres mariales, préface du
cardinal Louis-Marie Billé, éditions Salvator,
1999, 194 p.
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