"La
mise en oeuvre salutaire de la liberté de religion
peut aider à renforcer la paix internationale et à assurer
le bien commun de chaque nation et de chaque société",
a déclaré l'archevêque Celestino Migliore,
observateur permanent du Saint-Siège à l'Onu,
lors de l'assemblée générale du 14 novembre
qui a eu lieu à New-York.
"Alors que nous fêtons les cinquante-cinq ans
de la Déclaration universelle des droits de l'homme,
n'oublions pas que des personnes sont victimes de leurs convictions
religieuses dans certaines parties du monde", a poursuivi
Mgr Migliore. Or, la liberté de religion qui fait
partie des libertés fondamentales de l'être
humain, favorise souvent "le sens de l'autre",
permettant à l'individu qui professe sa foi de vivre
avec son voisin "dans une relation fondée davantage
sur un code objectif que subjectif". C'est également
un moyen notable pour "renforcer l'intégrité morale
des gens". En effet, a-t-il expliqué, "la
société peut compter sur des croyants, qui, à cause
de leurs profondes convictions religieuses, succomberont
moins facilement aux idéologies dominantes ou aux
tendances, mais s'efforceront d'agir conformément à leurs
aspirations profondes, pour la vérité et la
justice, ce qui est une condition essentielle pour assurer
la paix".
C'est pourquoi sa délégation considère
que le dialogue et la coopération "avec les religions" peut
aider l'ensemble des organisations du monde "à obtenir
paix, harmonie et compréhension"
(Source Imedia) |
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