Colloque sur les pratiques actuelles du sacrement de réconciliation
Lourdes, 23 et 24 novembre 2006

S’il a semblé, pendant des années, être « en pénitence », le sacrement de réconciliation retrouve progressivement sa place. En témoignent les grands rassemblements (JMJ, pèlerinages, recollections…) et des initiatives menées dans les paroisses et les diocèses qui ont permis à de nombreux fidèles, et notamment les jeunes, de le (re) découvrir. A Luçon par exemple, la Journée diocésaine du pardon accueille chaque année près de 500 fidèles au début du carême. Lecture de la parole, enseignement de l’évêque, témoignages, temps d’examen de conscience se succèdent avant une proposition de confession individuelle.

Redécouvrir la richesse du sacrement de réconciliation
Comment permettrent à tous les fidèles de redécouvrir la richesse de la réconciliation ? « Le premier élément nécessaire à cette redécouverte me semble être la reconnaissance de la bonté infinie de Dieu qui nous appelle à la sainteté. Le second élément, c’est la prise de conscience de notre péché, grâce à laquelle nous réalisons que nous ne pouvons pas nous en sortir tout seul. C’est la conjugaison de ces deux éléments qui permet de découvrir que nous avons besoin du sacrement de réconciliation, sans lequel nous risquons de tomber dans la culpabilisation, dans l’indifférence et la médiocrité », explique Mgr Philippe Gueneley, évêque de Langres et membre de la Commission pour la liturgie et la pastorale sacramentelle dans une interview parue dans Catholiques en France (N°21).

Pour réfléchir à la manière de célébrer le sacrement, pour en approfondir le sens et échanger les expériences, un colloque consacré au sacrement de la réconciliation est organisé à Lourdes les 23 et 24 novembre. Conférences, rencontres et ateliers ponctueront ces deux jours.

Pour en savoir plus :
Le site des Sanctuaires
La revue Catholiques en France N°21