« Venir à Zagreb, c’est être invité à aller aux sources de l’Évangile par la prière, le silence et une recherche. Chacun vient pour découvrir ou redécouvrir un sens à sa vie, pour reprendre élan et pour se préparer à assumer des responsabilités de retour chez soi »… c’est à cette invitation qu’ont répondu plusieurs milliers de jeunes réunis à Zagreb cette semaine.
Au programme : accueil dans les familles et paroisses, temps de prière commune, rencontres, carrefours sur la prière, l’eucharistie, le partage mais aussi découverte du patrimoine et de la culture croate.
Lors du temps de prière proposé chaque soir au Parc des Expositions, Frère Alois, prieur de Taizé, propose une méditation qui, pendant quatre jours, est appelée à devenir un vaste lieu de prière et de réflexion. Suite à la rencontre de Taizé qui a réuni à Calcutta en octobre 6000 jeunes, frère Alois a écrit une lettre publiée à l’occasion de la rencontre de Zagreb. « Il s’agissait de donner une nouvelle dimension au « pèlerinage de confiance », d’accompagner chez eux des jeunes asiatiques, d’être à leur écoute, de soutenir leur espérance », rappelle en introduction Frère Aloïs.
Un pèlerinage de confiance
Comment continuer le « pèlerinage de confiance » ?… une question à la quelle tous les participants de cette 29ème rencontre de Taizé sont invités à répondre et qui prend une résonnance particulière en Croatie. « Il s’agit de la confiance en Dieu et dans les humains. Il n’y a pas de foi sans confiance, comme il n’y a pas d’amour ni aucune autre bonne relation humaine sans confiance. Même les relations internationales dépendent dans une grande mesure de la confiance, ou de la méfiance, qui habitent les membres des différents peuples. Par exemple, combien reste-il de méfiance dans les cœurs humains après les guerres ! Quand on a connu les injustices, les massacres, les destructions, il est difficile de reconstruire des ponts de confiance vers les autres, vers les autres peuples, vers ceux qui appartiennent à d’autres confessions ou communautés. Mais cela n’est pas seulement possible : pour nous chrétiens, cela doit être une des priorités », explique Mgr Mgr Vlado Košić, évêque auxiliaire de Zagreb.
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