La démarche de réflexion est née des questions posées par l’évêque Monseigneur Alain Planet à l’ensemble des diocésains : Le travail a commencé avec la rédaction et l’envoi d’un questionnaire au printemps 2005, auquel 300 groupes ont répondu. Dans ce premier jet, les inquiétudes des paroisses rurales, ou encore les peurs exprimées face à un avenir difficile semblaient prendre le dessus. Un rééquilibrage s’est assez rapidement opéré pour faire place à la mission de l’Eglise.

Les grandes lignes des décrets synodaux reprennent les questions posées par l’évêque, en offrant quelques perspectives d’avenir :
Les paroisses nouvelles sont acteurs de la mission de l’Eglise. Au nombre de 14, en lieu et place des 33 secteurs pastoraux, les paroisses se dotent d’un secrétariat et d’une organisation unique, elles privilégient la vie communautaire, mais aussi l’accompagnement des jeunes dans le cadre des aumôneries et des mouvements.

Un des points importants de cette réorganisation consiste dans la création d’équipes missionnaires de proximité chargées de rapprocher l’Eglise des villages isolés ou des quartiers éloignés des centres urbains. Une équipe d’animation pastorale, un conseil pastoral, un conseil économique viennent compléter l’ensemble. Les demandes liées aux sacrements sont traitées dans le cadre de groupes de préparation au baptême des petits enfants, ou encore de groupes de préparation au mariage, ce qui, jusqu’à présent n’était pas toujours possible dans les « anciennes » paroisses.

La mise en commun des moyens humains et spirituels est apparue comme un point essentiel, non pas seulement pour gérer une pénurie de bonnes volontés, mais aussi pour manifester la « catholicité » de l’Eglise dans un espace géographique souvent tiraillé par « l’esprit de clocher ».