Le cardinal André Vingt-Trois a été
reçu à l’Elysée, jeudi 17 janvier
en fin de journée, à l’occasion des vœux
que Nicolas Sarkozy présentait aux représentants
des religions en France : outre l’archevêque de
Paris et président de la Conférence des évêques
de France, étaient présents le Pasteur Claude
Baty, président de la Fédération protestante
de France, le recteur Dalil Boubakeur, président du
Conseil français du culte musulman, le Grand rabbin
de France Joseph Sitruk, le Métropolite grec orthodoxe
Emmanuel, président de l'Assemblée des évêques
orthodoxes de France et M. Olivier Wan Gehn, président
de l’Union bouddhiste de France. Michèle Alliot-Marie,
ministre de l’Intérieur chargée des cultes,
était également présente.
En sortant de l’Elysée, le cardinal
Vingt-Trois a indiqué aux journalistes qu’ils
avaient parlé « de la possibilité
que les religions puissent avoir une existence normale dans
notre société », ce qui ne lui
paraissait pas vraiment nouveau, « mais ce qui était
intéressant c’est que ce soit le président
de la République qui le dise ».
Le quotidien Le Figaro du 18 janvier mentionne
de son côté que le cardinal Vingt-Trois «
s’est réjoui" d’une nouvelle manière
d’aborder le fait religieux, plus paisible et moins
conflictuelle, qui correspond à une nouvelle génération
politique" ».
Le Monde daté du 19 janvier relève
pour sa part que le cardinal Vingt-Trois estime aussi «
que le volume des réactions [aux discours] est disproportionné.
Les convictions de M. Sarkozy sur le rôle des religions
sont connues de longue date ; elles ne se traduisent pas en
décisions factuelles. Que je sache, ses propos n’ont
pas entraîné le démantèlement de
l’équilibre républicain. S’il proposait
une révision de loi de 1905, alors, là, ce serait
autre chose ! »
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