L’avent, temps
de l'espérance par excellence
"Alors que les chrétiens se préparent
à la grande fête de la Nativité du Sauveur,
ils ravivent en eux l'espérance dans l'attente de son
retour glorieux à la fin des temps".
"C'est donc à l'espérance
que j'ai consacré ma seconde Encyclique et je suis
heureux de l'offrir à toute l'Eglise en ce premier
dimanche d'Avent, de manière à ce que communautés
et fidèles la lisent et la méditent à
la découverte de la beauté et de la profondeur
de l'espérance chrétienne".
"La véritable espérance
se fonde dans la foi en Dieu amour, Père de miséricorde"
(…) Le temps d'Avent est aussi favorable au constat
de ce que l'espérance n'est in vague ni vaine. Elle
est une certitude parce que ancrée dans le Christ,
Dieu fait homme et rocher de notre salut".
« Dans l'Epître aux Ephésiens
Paul indique qu'avant d'embrasser la foi dans le Christ ils
étaient sans espérance et sans Dieu dans ce
monde. C'est là une formule des plus actuelles face
au paganisme de notre époque, au nihilisme qui corrode
l'espérance dans le coeur de l'homme qu'il pousse à
croire au vide autour de lui: rien avant la vie, rien après
la mort. En fait, sans Dieu pas d'espérance".
"C'est le rapport entre l'existence
terrestre et l'au-delà qui est en jeu. Or cet au-delà
n'est pas un lieu où l'on finit après la mort
mais la réalité de Dieu, la plénitude
de la vie à laquelle tout être humain tend en
fait. Dieu a répondu à cette attente de l'homme
par le Christ, don d'espérance".
"L'homme est la seule créature
libre de dire oui ou non à l'éternité,
c'est-à-dire à Dieu. Il est capable d'éteindre
en lui l'espérance, éliminant Dieu de sa vie...
Dieu connaît le cœur de l'homme et sait que celui
qui le rejette n'a pas vu son véritable visage. C'est
pourquoi il ne cesse de frapper à notre porte comme
un pèlerin à la recherche d'accueil, et pourquoi
il concède encore du temps à l'humanité
afin que tous les hommes puissent le connaître. C'est
là aussi le sens de l'année liturgique qui s'ouvre
comme don de Dieu qui se révèle à nouveau
dans le mystère du Christ, par la Parole et par les
Sacrements".
« Cette attente de Dieu précède
toujours notre espérance, comme son amour est toujours
le premier à se manifester (…) Toute personne
est appelée à l'espérer, à répondre
à l'attente que Dieu met en elle... Car dans l'espérance
est inscrite de manière indélébile dans
le cœur de l'homme, Dieu le Père étant
la vie et nous, créés pour la vie éternelle".
Extraits de l’homélie prononcée par le
pape Benoît XVI, samedi 1 décembre pour les vêpres
du premier dimanche d'Avent
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