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Dossiers spéciaux

 




 

 
Questions à Mgr Ulrich
Les grandes tendances de la campagne 2007
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Questions à Mgr Ulrich

« Les donateurs doivent être considérés comme des partenaires »

En quoi la participation au Denier est-elle un signe d’appartenance à l’Église ?
La campagne du Denier n’a pas pour objectif de répondre à une sollicitation d’urgence sur un problème immédiat. Faire un don manifeste la volonté de participer à l’œuvre de l’Église dans la durée. Chaque personne qui contribue au Denier exprime le désir de soutenir l’institution et ses membres au quotidien. Et ce même si elle ne pratique pas régulièrement ou si elle n’est pas en demande d’un sacrement particulier. C’est au cœur de ce soutien, dans « le continu des années », que réside l’appartenance à l’Église.

D’où la nécessité de responsabiliser chacun à l’importance du Denier ?
C’est un point auquel nous sommes sensibles, même si nous croyons à la nécessité d’employer des méthodes modernes (mailing, publipostage…) pour solliciter les donateurs. L’Église est une affaire de relation personnelle avec l’autre. Dans le passé, le Denier était récolté par le prêtre lui-même, puis ce fut le tour des collecteurs bénévoles lors de visites à domicile. Ceux-ci distribuaient les enveloppes dans les boîtes à lettres, discutaient avec leur voisinage et récupéraient ensuite personnellement les dons. Aujourd’hui, ce type de démarche a disparu, ou presque, avec la civilisation moderne. Notre raison d’être réside pourtant dans la relation directe et personnelle à l’autre. À travers ce contact, l’Église apporte une parole, celle de l’Évangile. Sous cette forme, la campagne du Denier s’inscrit dans une démarche pastorale.

Les autres manières, parfois moins personnelles, de s’adresser aux donateurs sont-elles aussi des moyens d’annonce de la foi ?
Oui, car elles assurent une sensibilisation des mentalités aux besoins de l’Église. L’année dernière, nous avons, ici en Savoie, envoyé une lettre d’information aux donateurs et aux donateurs « oublieux ». Dans ce fascicule de quatre pages, ils ont pu trouver toutes les explications qu’ils souhaitaient sur l’utilisation de l’argent récolté. Ils ont apprécié de savoir comment leur argent était géré et comment vivait l’Église diocésaine. Cette démarche a été saluée par d’importants dons, souvent accompagnés d’un petit commentaire positif. Les donateurs nous ont remerciés de les avoir considérés comme des partenaires.

Mgr Ulrich est archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et Tarentaise, président de la Commission financière et du Conseil pour les affaires économiques, sociales et juridiques

Interview parue dans la Revue Catholiques en France, N°24, février 2007