Le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux
et président de la Conférence des évêques
de France,
a présenté à la presse, samedi
7 juillet, le motu proprio.
A cette occasion, il a souligné les principaux points
du texte et expliqué les raisons profondes qui ont
conduit le Pape à publier ce document. Il a également
évoqué la mise en oeuvre pratique de ces décisions
dans le contexte français.
Retrouvez
le texte du
Motu proprio en français ainsi que
la lettre du Pape aux évêques sur le site
du Vatican.
Retrouvez
les points principaux de la lettre du Pape aux évêques
Pour aller plus loin
Paroles
d’évêques au sujet du Motu Proprio
Ecoutez
l’interview du Cardinal Ricard sur Radio Vatican
« Pour le Pape, il ne saurait y avoir de gagnant
et de perdant. Chacun doit faire un pas de conversion sur
le chemin de communion »
Lire
l’interview
du Cardinal Ricard sur La Croix.com
« Tout en voyant bien les difficultés sur
le terrain, je suis habité par une conviction et
une espérance : c’est vraiment vers une plus
grande communion que nous allons, grâce à l’Esprit
Saint, et non pas vers une rupture radicale – hormis
pour un petit nombre, dont la rupture avec l’Église
est d’ailleurs déjà consommée.
En tout cas, la porte est ouverte, la main est tendue :
la parole est maintenant à la liberté de l’autre
et à la conversion des cœurs. »
Ecoutez
l’interview
de Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse
et président de la commission pour la liturgie et
la pastorale sacramentelle qui explique ce qu’est
le Missel de Jean XXIII sur Radio Vatican
« Dans le Motu Proprio, le pape rappelle que le
missel de Paul VI reste la forme normale, et que le missel
antérieur au Concile Vatican II, celui de Jean XXIII,
pourra être utilisé de façon extraordinaire.
Qu’est que… ?
Le
Missel de Paul VI : promulgué par Paul VI
en 1969, le Missel Romain révisé à
la demande du concile Vatican II , a été
réédité deux fois par Jean-Paul
II. Dans la Constitution Apostolique (cliquez ici)
promulguant le Missel, le Pape Paul VI le situe
dans la fidélité à la tradition
continue et ininterrompue de l’Eglise : la
« règle de la prière »
(lex orandi) correspondant à la « règle
de la foi » (lex credendi). Ainsi ce Missel
complète de manière très heureuse
celui qui avait été publié
à la suite du concile de Trente. Il bénéficie,
en effet, d’une meilleure connaissance des
livres liturgiques et de quantités de prières
de la tradition vénérable, qui étaient
encore inconnus à l’époque de
saint Pie V.
En
savoir plus sur le Missel de Paul VI et ses apports
Le
Missel de 1962 : il est en latin et contient
toutes les lectures (qui sont dans le Lectionnaire
séparé depuis 1970), il ne compte
qu'une prière eucharistique, le Canon romain
(I du nouveau Missel qui en prévoit plusieurs),
plusieurs prières de la messe (y compris
grand part du Canon) sont récitées
à voix basse par le célébrant).
Le prologue de l'Evangile de Jean est lu en la conclusion
de la messe. Il ne prévoit pas la concélébration,
ne dit rien de l'orientation de l'autel et du célébrant.
La Lettre de Benoît XVI accompagnant le Motu
Proprio envisage la possibilité d'enrichissements
ultérieurs du Missel de 1962, notamment l'introduction
de nouveaux saints, de préfaces, etc.
Un
motu proprio : cela signifie « De son
propre chef ». c’est un acte législatif
pris et promulgué par le Pape, agissant de
sa propre initiative, en pleine connaissance de
cause et (non pour répondre à une
sollicitation). Cet acte équivaut à
un décret qui précise des règles
d’administration et d’organisation dans
l’Eglise
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