Les chrétiens d’Orient et d’Occident ne
calculent pas en effet la date de Pâques de la même
manière. Le concile de Nicée, en 325, l’avait
fixée au premier dimanche après la première
lune de printemps. Mais le bouleversement apporté au
calendrier julien par Grégoire XIII en 1582, pour mieux
suivre le rythme de la révolution de la terre autour
du soleil, et une appréciation différente des
temps de lunaison allaient brouiller les cartes.
Si des recherches d’un calendrier commun sont en cours,
la coïncidence entre la fête de Pâques des
catholiques et protestants, adeptes du calendrier grégorien,
et celle des orthodoxes, presque tous restés fidèles
au calendrier julien, tient plus du hasard que d’une
volonté de rapprochement.
Le Carême et la Semaine sainte suscitent localement
des initiatives œcuméniques : conférences-débats,
lectures de la Parole, veillées de prières…
Dans certains diocèses des rassemblements sont prévus
pour permettre à tous les chrétiens de proclamer tous ensemble
leur joie au matin de Pâques.
Quelques exemples d'initiatives :
A Lyon,
tous les chrétiens sont été invités
à un temps de louange et d’intercession en six
langues sur l’esplanade de Fourvière.
À Dijon,
comme en 2004, catholiques, protestants et orthodoxes se réuniront
en plein centre-ville.
A Saint-Étienne,
pour la première fois, les chrétiens se rassembleront
sur une hauteur proche de la ville pour une « aube pascale
».
A Nanterre,
l’équipe de « Pâques 2007 »,
composée des représentants de toutes les communautés
des Hauts-de-Seine, a proposé tout au long du Carême
de marcher ensemble vers Pâques. 30 000 livrets proposant
des échanges bibliques, des célébrations
de prières, des actions de solidarité ont été
diffusés. Le matin de Pâques, à 7h30,
catholiques, orthodoxes, protestants… sont invités
à proclamer ensemble sur l’Esplanade de La Défense
"Christ est ressuscité", en présence
des responsables des Églises chrétiennes présentes
dans le département, dont Mgr Daucourt, évêque
de Nanterre.
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