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Dossiers spéciaux
Prier pour l'unité

Une méditation pour chaque jour
Commentaires du pasteur Bertrand
"Il fait entendre les sourds et parler les muets " (Mc 7,37)

 

 

Chaque jour de la semaine de l’Unité, une méditation appuyée sur des textes bibliques est proposée. Elle nous nous invite à approfondir notre réflexion sur le Christ qui « fait entendre les sourds et parler les muets ».

Le 1er Jour nous fait contempler l’œuvre du Créateur :
Au commencement des commencements, quand il n’y a que chaos et confusion, la Parole de Dieu vient briser le silence pour assigner à chaque créature sa juste place. Devant les souffrances de notre monde, les chrétiens veulent croire que l’œuvre du Créateur se poursuit maintenant. Créés à l’image de Dieu, nous pouvons – à notre mesure – faire surgir la beauté là où règne le chaos.
(Gn 1, 2 – 2, 4 ; Ps 104, 1-9 ; Ap 21, 1-5a ; Jn 1, 1-5).

Le 2e Jour nous montre comment le Dieu de compassion, en Jésus a prononcé la Parole qui nous sauve.
Par son intercession, nous prions pour que nos oreilles soient ouvertes aux cris de ceux qui sont victimes de la conspiration du silence, pour qu’il délie nos langues afin qu’ensemble nous puissions proclamer à tous ceux qui souffrent en silence la puissance de son amour qui guérit tout.
(Es 50, 4-5 ; Ps 34 (33), 1-16 ; Col 1, 11-20 ; Mc 7, 31-37)

Le 3e Jour nous rappelle que nous sommes un dans l’Esprit.
C’est lui qui parle et qui nous donne l’énergie vitale, la force intérieure pour parler, pour annoncer et proclamer ensemble la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu
(Joel 3 1-2 ; Ps 104 (103) ; 1 Cor 12, 1-4, 12-13 ; Jn 15, 26-27;16, 12-13).

Le 4e Jour nous fait écouter le silence des oubliés et les cris de ceux qui souffrent.
Ce silence est souvent la preuve de notre ignorance et de notre égoïsme. Mais Dieu entend ce que souvent nous ne voulons pas entendre. Le cri du Christ en croix en est le signe le plus éloquent. Membres du corps unique du Christ, nous devons être toujours plus une communion de compassion et un signe prophétique de l’incarnation de la grâce et de la justice de Dieu
(Ex 3, 7-10 ; Ps 28(27), 1-8 ; 1 Co 12, 19-26 ; Mc 15, 33-41)

Le 5e Jour nous fait prendre conscience que Dieu juge notre silence.
Les chrétiens et les Eglises ne prennent pas toujours position ou n’œuvrent pas toujours comme ils le devraient pour aider ceux qui sont sans voix à prendre la parole. Même en sachant que Jésus est présent dans les plus petits d’entre nous, nous ne sommes pas toujours disposés à les aider comme nous le devrions.
(Mi 6, 6-8 ; Ps 31(30), 1-5 ; 1 P 4, 17 ; Mt 25, 31-46)

Le 6e Jour nous regardons l’attitude de Jésus envers la femme souffrant d’hémorragies.
Ce n’est qu’après qu’elle a raconté son expérience que Jésus lui dit : Sois guérie ! Les Eglises elles-mêmes ont besoin de pouvoir parler de certains sujets qui, pour une raison ou une autre, sont difficiles à aborder : la guerre, le capitalisme mondial et ses effets destructeurs, la tragédie des demandeurs d’asile, mais aussi leurs propres divisions. La guérison ne sera possible qui si nous réussissons à parler de la pénible vérité de notre désunion (Jg 6, 11-16 ; Ps 50 (49),1-15 ; Ac 5, 26-32 ; Mc 5, 24-34)

Le 7e Jour nous invite à méditer le silence total de la mort et du tombeau.
Il est des moments dans notre vie où la souffrance dépasse toute mesure. C’est comme si nous étions là avec les femmes près du tombeau, à regarder disparaître tout ce que nous avions aimé et espéré. Cependant, c’est par sa souffrance que le Christ nous a sauvés. Plus nous nous approchons de la croix du Christ et plus nous nous rapprochons les uns des autres. La vie de l’Eglise doit être l’expression de cette unité qui est notre dette envers lui.
(Es 53, 1-5 ; Ps 22, 1-5 ; Rm 8, 35-36 ; Mt 27, 57-61)

Le 8e Jour , comme chaque dimanche, nous proclamons avec confiance la résurrection du Seigneur.
De la mort, Dieu fait jaillir la vie. Il murmure une parole d’espérance à l’oreille d’un peuple croyant en agonie, à l’oreille de ceux qui attendent avec impatience l’unité. C’est l’espérance de la venue du Royaume de Dieu ; l’espérance que tout le silence désespéré et que la division constante disparaîtront un jour, de sorte que chaque langue pourra proclamer d’une seule voix la gloire de Dieu le Père.
(Ez 37, 1-14 ; Ps 150 ; Rm 8, 31-39 ; Lc 24, 44-52)