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Dossiers spéciaux

La vocation,
au service de L'Eglise-communion

 

 

Orientés vers la pleine communion

« A l’intérieur du peuple chrétien, il est indispensable que chaque ministère et chaque charisme soient orientés vers la pleine communion, et c’est la tâche de l’Evêque et des prêtres de la favoriser en l’harmonisant avec toute autre vocation et service ecclésiaux. Même la vie consacrée, par exemple, a en propre le service de cette communion, comme cela est mis en lumière dans l’exhortation apostolique post-synodale Vita Consecrata de mon vénéré prédécesseur, Jean-Paul II : "La vie consacrée a certainement le mérite d’avoir contribué efficacement à maintenir dans l’Eglise l’exigence de la fraternité comme confession de la Trinité. En favorisant constamment l’amour fraternel, notamment sous la forme de la vie commune, elle a montré que la participation à la communion trinitaire peut changer les rapports humains et créer un nouveau type de solidarité".

Benoît XVI, extrait de son message pour la 44ème journée de prière pour les vocations

 

Les vocations dans le quotidien de la vie pastorale

Le passage d’un christianisme de masse à un christianisme d’adhésion met davantage en relief l’élection éternelle, libre et gratuite de Dieu, par laquelle celui-ci nous appelle à l’existence, visant à faire de chacun de nous son propre interlocuteur (cf. Ep 1, 3-6). Cette nouvelle situation souligne également la vocation baptismale comme appel, consécration et envoi missionnaire. Dans ce contexte, il est plus facile de relayer l’appel à des vocations particulières.
Nous pouvons également nous féliciter qu’après une période de confusion, il y ait maintenant une perception plus ajustée du ministère ordonné et des vocations consacrées dans la mission de l’Église. Plus les laïcs assument authentiquement les responsabilités qui leur sont propres, plus ils prennent conscience de la nécessité et de l’originalité irréductible de la mission des prêtres, ainsi que de la nécessité du signe de la vie consacrée.
S’il est un point d’attention particulier que nous devons avoir aujourd’hui, c’est certainement celui de l’accompagnement spécifique des adolescents. Ils sont plus nombreux que nous ne le pensons à se poser la question d’une vocation particulière au service de la mission, mais encore faut-il qu’ils soient soutenus, éclairés et nourris dans leur réflexion !

Mgr Pascal Roland, évêque de Moulins
Évêque accompagnateur du Service national des vocations
Extrait d’un éditorial paru dans la revue Catholiques en France (N°26)


Si le Père vous appelle

Chacun de nous peut bien se sentir partagé entre des pensées contradictoires au sujet des vocations sacerdotales et du ministère des prêtres dans l’Eglise. Un jour, on évitera de regarder l’avenir : il y a encore des prêtres pour assurer actuellement le service des messes et des sacrements, pourquoi s’affoler ? Un autre jour, on verra la diminution inéluctable, et l’on se dira : préparons-nous à vivre sans prêtre, organisons-nous, formons le repli, faisons comme si déjà il n’y en avait plus, déchargeons ceux qui restent de telle ou telle de leurs activités. À d’autres moments, on rêvera d’en finir avec le célibat des prêtres, comme si c’était un simple verrou à ouvrir qui libérerait des foules de candidats en attente.

Voici trois façons de voir qui ne regardent l’Eglise que comme une organisation aux prises avec une difficulté de recrutement, due à une inadéquation entre offre et demande de personnel. Je plaide bien souvent pour un minimum d’organisation, de prévision, d’analyse de besoins et de moyens pour savoir de quoi il s’agit. Mais l’engagement d’une vie tout entière au service du Christ dans son Eglise n’est pas du même ordre.

Dans ce débat qui peut même se passer à l’intérieur de chacun, le point de vue de la foi considère la question autrement. On n’ignore pas les besoins spirituels des communautés, mais on n’en tire pas la conclusion qu’il existe quelque part un nombre optimal de prêtres pour une population donnée… En réalité, il n’y en a jamais assez : « la moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux » (Luc 10,2), nous voici prévenus. C’est une question de disponibilité à répondre à un appel sans programme, mais non sans difficultés annoncées. Jésus vient de formuler des exigences pour le suivre, et l’évangéliste poursuit : « Le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et les envoya deux par deux dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Et il leur dit : « (…) je vous envoie comme des agneaux au milieu de loups. » Le programme c’est d’aller là où le Seigneur rejoindra ceux qu’il a lui-même envoyés.

Il s’agit de faire naître des communautés et de les soutenir pour susciter des témoignages multiples de foi au Dieu vivant.

Il s’agit d’accompagner les personnes et de les former pour que leur expérience personnelle soit nourrie de l’Evangile et des dons sacramentels du Christ.

Il s’agit de se mettre à l’écoute de l’Esprit Saint qui suscite dans le monde tant d’appels et de vocations à discerner.

« Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux. (…) Jésus leur dit : (…) ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. » (Luc 10, 17-20).

C’est pour cela que nous venons de constituer trois équipes, une dans chaque diocèse, pour qu’elles soient disponibles à ceux et celles qui entendraient comme un appel pour leur vie –et particulièrement des hommes pour être prêtres.

C’est pour cela que nous, évêques de la province de Lyon, nous vous invitons à venir ensemble et nombreux le mardi 8 mai prochain à Ars, « pour prier le Maître de la moisson… » Ce n’est pas un rassemblement de jeunes seulement, c’est un pèlerinage des Eglises diocésaines auprès de saint Jean-Marie Vianney.

À tout âge on peut prier pour que notre Eglise tout entière se rende disponible à entendre les appels du Seigneur. Laissons-nous transformer.

Monseigneur Laurent Ulrich
Archevêque de Chambery

Les prêtres, passionnés de la communion

Les prêtres sont, par le lien sacramentel qui les unit à leur évêque, ministres de la communion. Leur ministère propre s’exprime, de manière forte et visible, dans la présidence de l’Eucharistie et dans celle de la communauté auprès de laquelle ils ont été envoyés comme pasteurs. Ce ministère fait d’eux des passionnés de la communion, des serviteurs de la croissance et de l’harmonie des divers charismes qui habitent les membres de la communauté. C’est un ministère de délicatesse et de discernement. L’Eglise ne peut s’en passer pour sa mission. Les consacrés, quant à eux, sont un signe visible de l’appel adressé à tous de vivre en Dieu, par Lui et pour Lui. Dans leur diversité, ils manifestent cet amour de préférence pour le Seigneur.
Prions pour que des jeunes et des adultes entendent cet appel au ministère presbytéral et à la vie consacrée et y répondent avec confiance et bonheur.
Et selon les mots de l’appel adressé à ses diocésains par saint Augustin : « Devenez ce que vous recevez, le corps du Christ ». Portons dans nos communautés ce souci de la communion. Rivalisons de respect, de charité et d’humilité. Ne nous faisons pas mal, mais soutenons-nous dans l’accueil des appels de Dieu et les défis de la mission aujourd’hui.

Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille
Source : site du diocèse de Marseille


C’est le désir même de Dieu qui vous saisit


"Viens et suis-moi !" Ces paroles du Christ ne cessent d’entraîner des nouveaux disciples sur le chemin du don total de leur vie comme prêtres. Le monde dans lequel nous vivons est difficile pour beaucoup d’entre vous ; mais si vous regardez chacun de vos frères avec le regard du Christ, vous percevez la profondeur de leurs attentes, les espérances auxquelles ils n’osent parfois pas croire … Alors en entendant l’appel du Christ, c’est le désir même de Dieu qui vous saisit, le désir que tout homme connaisse sa dignité, se sache aimé, se découvre appelé au pardon et à la vie éternelle. Vous ressentez cette volonté de Dieu qui l’a conduit à se faire homme, à donner sa vie par amour pour chacun sur la croix, à désirer d’un grand désir que tout homme ait la vie et soit sauvé.
Peut-être, comme Isaïe, entendez-vous la question que Dieu lui posait : "Qui enverrai-je ? Qui sera mon messager ?" Oserez-vous lui répondre comme le prophète : "Moi, Seigneur, envoie-moi." ?
Répondre à cet appel à être prêtre, c’est oser croire que ce chemin est non seulement l’aventure merveilleuse d’une vie et la réponse à l’appel à la sainteté, mais aussi qu’il est, par le service de la Parole et des sacrements, le service de la Vie et de l’Amour du Père pour tous les hommes.
Y a-t-il un accomplissement plus grand pour un homme que de pouvoir donner le Christ et le pardon à ses frères ? Ce que Dieu seul peut donner, le Père a voulu le donner par des hommes qui lui sont consacrés et qui, aujourd’hui encore, en son nom, osent dire : "Prenez et mangez, ceci est mon Corps."
"Viens et suis-moi !"
Remerciez Dieu pour ceux qui ont entendu et répondu à l’appel à être prêtre pour votre service.
Priez Dieu pour que les hommes appelés aujourd’hui par le Seigneur aient la force de lui répondre : "Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté."

Mgr Jérôme Beau évêque auxiliaire de Paris - Directeur de l’Œuvre des Vocations
Source : site du service des vocations du diocèse de Paris