|
|
|
Désolé le fichier n'est pas valide
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- Province de Dijon
« Il y a une Église
dans ma vie »
Les diocèses de la province de
Dijon travaillent en synergie. Cette année, ils
ont adopté le même visuel que vingt-trois
diocèses dont ceux de l’Ile-de-France.
Qui dit même visuel, dit message identique : «
Il y a une église dans ma vie ». «
Le message de l’affiche est clair, souligne Michel
Huvet, délégué épiscopal à
l’information du diocèse. S’il y a
une église dans ma vie, c’est à moi
de la faire vivre et de lui donner les moyens de son action,
par ma participation à la collecte du Denier de
l’Eglise. »
Depuis le 11 février, des affiches 4/3 sont disposées
dans les grandes villes tandis que d’autres sont
visibles dans toutes les paroisses et à l’extérieur
des églises. La campagne de communication est par
ailleurs relayée à l’ensemble des
diocésains via l’envoi de mailing.
- Diocèse de Lyon
« N’oubliez pas de
participer à ses charges communes ! »
Remerciant les nombreux et généreux
donateurs de son diocèse pour la précédente
campagne, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque
de Lyon, a souhaité « appeler les catholiques
qui n’ont pas encore pris conscience de leur responsabilité
dans la vie matérielle du diocèse : je pense
en particulier aux jeunes qui se lancent dans la vie active
et aux familles. Tous doivent savoir que l’Eglise
ne vit que de la générosité de ses
fidèles. Si vous pensez que l’Eglise est aussi
votre maison, a-t-il ajouté, n’oubliez pas
de participer à ses charges communes ! ».
Malgré l’augmentation régulière
des montants récoltés sur le diocèse
(0,7 % en 2007), la direction diocésaine des affaires
économiques ne cache pas son inquiétude. «
La moyenne d’âge des donateurs est élevé
(Plus de 2/3 des donateurs ont 65 ans et plus) et l’on
perd chaque année 500 d’entre eux, constate
Laurent Charignon, économe diocésain. Par
ailleurs, ce sont les mêmes personnes qui donnent,
chaque année, plus généreusement (223
euros en moyenne). Il y a un vrai problème de renouvellement.
Les Français trouvent normal d’avoir un prêtre
disponible lors des baptêmes, des mariages ou des
funérailles mais peu donnent au denier du culte.
La sensibilisation est un travail quotidien, mais il y a
une réelle inquiétude pour l’avenir.
»
Comme chaque année, le diocèse de Lyon a lancé
sa campagne début février, avec un nouveau
visuel dont le thème interroge « Qui fait vivre
l’Église ? ». La campagne et le dispositif
de collecte sont bien rôdés. Un site internet
permet e-diocèse permet d’effectuer des dons
en ligne.
Six jeunes ont été recrutés pour un
mois pour répartir le matériel dans les paroisses.
550 000 sont distribués, des mailings envoyés.
Un premier, début février pour les personnes
qui ont donné l’année précédente,
en les remerciant et les sollicitant à nouveau. Un
deuxième, fin février pour les prélèvements
automatiques, pour remercier les donateurs et les inciter
à augmenter leurs dons. Un troisième mailing
partira en mars et en avril pour les personnes qui n’ont
pas donné les trois années précédentes.
Au second semestre, une lettre d’information sera
envoyée aux 60 000 donateurs de l’année
ou qui ont donné les années précédentes.
Dans certaines paroisses, le courrier est réparti
dans les boîtes aux lettres par des bénévoles.
« Le résultat final dépend aussi de
l’énergie déployée dans les paroisses
et de la sensibilisation du curé », estime
Laurent Charignon.
Pour
en savoir plus
|
|
|
|
|
|