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Assemblée plénière,
Conférence des Évêques de France
Lourdes, 4-10 novembre 2000
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Point presse
Jeudi 8 novembre

 

Les JMJ un coup de jeune pour les Églises diocésaines
Résumé de l'intervention de Mgr Georges Soubrier, évêque de Nantes.

Les JMJ s'inscrivent dans la pastorale des jeunes. Elles ne sont pas le résultat d'un feu de paille qui aurait pris en dehors d' une longue préparation dans le cadre des mouvements, des groupes, des communautés, des paroisses, dans une structure permanente et ouverte où le travail continue. La génération des 20-25 est devenue une composant importante de la pastorale des jeunes. Qu'on en juge : sur les 80 000 Français présents à Rome, 75 000 étaient âgés de 22 à 27 ans.
Les continuités d'aujourd'hui ne sont pas celles d'il y a 10 ou 15 ans. Notre travail consiste donc à faire date, à aider les jeunes à vivre avec les repères qui ont été posés dans ce qu'ils ont vécu.
On constate qu'il y a des attentes, des demandes d'approfondissement. Les écoles de la foi, comme celle de Nantes avec dix samedi après-midi par an, peuvent apporter des réponses. Il faut en rechercher d'autres et confier leur mise en ouvre aux jeunes eux-mêmes..
On s'est aperçu de la grande diversité des jeunes des JMJ, ne seraient que dans leur motivation ou leur appartenance ecclésiale.
L'articulation entre vie et foi ne se pose pas comme il y a vingt ans. Dans leur vie éclatée, les jeunes ont besoin de faire leur propre unité. L'Église peut être un lieu où ils peuvent inscrire leur questionnement sur l'orientation de leur vie. C'est tout sauf de la surchauffe.

Introduction

Résumé de l'intervention de Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes.

Le Jubilé est une opération qui a été lancée de longue date. Dès le début du pontificat de Jean-Paul II et plus précisément, il y a cinq ans, avec la Lettre apostolique Tertio Millennio de 1994, puis avec la période ante préparatoires et les trois années trinitaires, le temps a constitué un élément essentiel de ce Jubilé. Des moments forts de cette préparation ont été les JMJ de 1997 à Paris, la démarche de repentance à Drancy été inscrits, eux aussi, dans la démarche jubilaire. On peut dire que dans notre Église, aux moyens faibles, où les gens sont surchargés, où les mécanismes peuvent être lourds et  multiples, chacun a pu s'approprier à son rythme l'idée du Jubilé, en dehors de tout coup de force.
A cet éloge de la lenteur, il faut ajouter la décision heureuse, prise ici à Lourdes, non pas d'une grande manifestation nationale mais d'une convergence des rassemblements à la Pentecôte avec le succès que l'on sait.
Le bilan qui a été fait début octobre avec les délégués du Jubilé a permis d'en dégager les points forts. Plus des deux tiers des rassemblements se sont tenus dans des lieux publics : stades, places, forums, parcs d'exposition. La participation a été au delà des espoirs, malgré les conditions climatiques. Toujours plus de 5000 personnes et débordant largement le cercle habituel, avec des représentations significatives des 25-40 ans. Partout on a constaté que toutes les composantes des réalités diocésaines étaient présentes. Depuis longtemps se tiennent des rassemblements diocésains sous forme de fête de la foi, or on n'a relevé aucune lassitude et dès le départ bien assurée la communication locale a été bonne. Alors que les personnalités politiques se sont nettement tenues à l'égard, les municipalité de tous bords ont fortement apporté leurs contributions.

Mgr Soubrier, Mgr Perrier, Père Lalanne

Sortir de l'Année Sainte

Les années saintes rythment les siècles. De même qu'il faut savoir achever les temps des vacances, des liturgies, des prières, des shabbats, il faut savoir sortir du Jubilé. Poser des actes qui permettront non seulement de conserver de beaux souvenirs dans l'émotion mais de favoriser le travail collectif de mémoire.
L'épiphanie, date de clôture, est souvent  une fête où toutes les communautés nationales sont invitées à participer à l'eucharistie. Franchissons donc les portes du jubilé dans l'autre sens. De même qu'on est entré en Jubilé pour aller au cour de la foi, il est souhaitable qu'on puisse franchir les portes pour sortir vers l'extérieur, sur les places et dans les rues pour aller témoigner.

Point Presse du 8 novembre

Vers de nouvelles provinces ecclésiastiques
Résumé de l'intervention de Mgr François Garnier, évêque de Luçon.

L'assemblée des évêques a voté positivement et à la majorité des deux tiers pour la création de nouvelles provinces ecclésiastiques dont le centre correspondrait à une ou deux régions administratives et pour que les évêques choisissent la province de leur choix.
La proposition de ces votes provient du constat de la nécessité de collaborations déjà existantes entre diocèses proches pour l'organisation  de nombreux services, de l'officialité aux aumôneries de CHU, des séminaires aux services du diaconat ou des pèlerinages. Les neuf régions apostoliques actuelles correspondaient à un aménagement, à la française, au moment de la mise en ouvre du Concile.
Elle n'implique pas un redécoupage des diocèses mais indiquent la nécessité de collaborations dans des ensembles plus restreints. La mission de la province ecclésiastique,  est définie par le Droit canon de 1983. L' archevêque préside à la communion et a mission d'arbitrage.
Après ce double vote qui fera date dans l'histoire de la Conférence des évêques, il revient au Conseil permanent de nommer un groupe de travail en charge, notamment d'établir la nouvelle carte.

Mgr Simon, Mgr Garnier, Père Lalanne

Les autres points presse : 7 novembre, 9 novembre.

 

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