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Discours d'ouverture par Mgr Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence des évêques de France
4 novembre 2003




 
 

 

Des structures de notre Conférence adaptées à notre mission épiscopale

Nous ne pouvons vivre notre responsabilité d’évêques que si nous la portons ensemble. Pour vivre non seulement une concertation entre diocèses proches mais aussi une collaboration et une entraide mutuelle, nous avons opté pour un travail en provinces ecclésiastiques. Vous avez remarqué combien l’Exhortation apostolique Pastores gregis, au n° 62, souligne l’enjeu de ce travail en provinces. Ces mois derniers, ce travail s’est progressivement mis en place et a remplacé celui qui se faisait en régions apostoliques. Or, celles-ci étaient au cœur de l’organisation de notre Conférence épiscopale. Ceci rend plus urgent encore l’adoption de nouvelles structures pour notre Conférence.

Je rappelle quels sont les objectifs poursuivis par notre désir de réforme :
- privilégier la responsabilité des évêques et leur travail en commun ;
- alléger la complexité de nos fonctionnements actuels ;
- décloisonner le travail et favoriser les synergies entre les commissions, comités et services nationaux ;
- garder une souplesse de fonctionnement pour pouvoir traiter les questions nouvelles qui ne manqueront pas de se poser.

Nous avons en main cette année un document particulièrement élaboré, qui définit un axe de réflexion, élabore un certain nombre de propositions, suggère des scénarios possibles. Plusieurs évêques ont demandé au groupe de travail qui a préparé notre dossier d’indiquer ses options. Il l’a fait. Mais l’Assemblée reste libre de ses choix et c’est elle qui tranchera entre les différentes propositions avancées.

S’il faut éviter dans notre travail la marche forcée, je sens qu’il y a dans notre Conférence un désir de ne plus trop traîner devant les décisions et les mises en œuvre de ce que nous voulons en ce domaine. Je crois que nous avons à notre disposition tous les éléments de réflexion pour le faire.

Ce travail sur les structures n’est pas une fin en soi. Il est au service de la mission qui nous est confiée. Je souhaite que le souffle apostolique qui anime notre Eglise catholique en France soit lisible jusque dans les structures d’organisation et de fonctionnement de notre Conférence.

Nous avons invoqué sur le travail de notre Assemblée l’intercession de Marie, Mère de l’Eglise et Reine des Apôtres. Elle a soutenu au Cénacle la prière du Collège apostolique ; qu’elle nous obtienne la grâce d’accomplir ce que le Seigneur attend maintenant de nous.


Lourdes, mardi 4 novembre 2003

Mgr Jean-Pierre RICARD
Archevêque de Bordeaux
Président de la Conférence des évêques de France


 
 

 

Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux,
président de la Conférence des évêques de France
ouvre mardi 4 novembre 2003
la 37èmeAssemblée plénière de la Conférence des évêques de France


Le vivre ensemble solidaire des Français
« Expérience de communion fraternelle », l’Assemblée plénière réunie du 4 au 10 novembre à Lourdes travaillera particulièrement sur le thème « L’Église catholique dans la France d’aujourd’hui. D’un siècle à l’autre : relations avec l’État, présence dans la société ».
Mgr Ricard a rappelé son analyse du débat actuel sur la laïcité et du rôle de l’Église catholique : « on a beaucoup parlé ces derniers temps de la laïcité en péril. Je ne crois pas que ce soit d’abord la laïcité qui soit aujourd’hui en péril. Ce qui est en péril, ou tout du moins en difficulté, c’est la volonté d’un vivre ensemble solidaire des Français.[…] Pour fonder cette solidarité sociale et nationale, il faut des valeurs symboliques fortes, une conception de l’homme et des relations humaines partagées par le plus grand nombre […] L’ Église catholique tient à prendre part à ce travail collectif, non pas en jouant les suppléances ou en laissant réduire son rôle au seul gardiennage d’un patrimoine culturel, mais en témoignant du Salut apporté par le Christ […] La foi au Christ a une fécondité sociale. Toute l’histoire de l’Église dans notre pays est là pour le montrer».

Le travail sur les structures n’est pas une fin en soi
L’autre grand dossier travaillé au cours de cette assemblée porte sur la réforme des structures de la Conférence des évêques. Sur ce sujet, Mgr Ricard a notamment indiqué que « nous ne pouvons vivre notre responsabilité d’évêques que si nous la portons ensemble », précisant que « ce travail sur les structures n’est pas une fin en soi. Il est au service de la mission qui nous est confiée. Je souhaite que le souffle apostolique qui anime notre Église catholique en France soit lisible jusque dans les structures d’organisation et de fonctionnement de notre Conférence.»

Solidarité internationale
Dans son discours, le président de la Conférence a également évoqué la situation en Afrique, en Terre Sainte, en Irak, soulignant que « parmi les nombreuses leçons à tirer de ces tragiques événements, l’une semble particulièrement nécessaire à rappeler, c’est qu’il importe, pour bâtir la paix, de ne pas mépriser le droit international ». Parlant des mouvements de migration dans le monde, il a rappelé l’action de nombreux chrétiens « pour que soit sauvegardé le droit de toute personne persécutée à trouver asile dans notre pays et pour que soient sauvegardés les droits des étrangers vivant parmi nous ».