Synode des évêques :
Le cardinal de New York évoque les attentats

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J´ai vu la "sainteté" au milieu des décombres, déclare le Cardinal Edward Egan

CITE DU VATICAN, lundi 1er octobre 2001 (ZENIT.org) -

L'écho de la tragédie des attentats perpétrés contre les Etats-Unis le 11 septembre dernier était encore perceptible dans l'Assemblée du Synode des évêques qui a commencé ce lundi à Rome.

Au cours d'une conférence de presse qui a eu lieu lundi matin, plusieurs cardinaux et évêques ont donné leurs premières impressions sur cette assemblée synodale sur le rôle de l'évêque qui se poursuivra jusqu'au 27 octobre. Les journalistes ont surtout interrogé le Cardinal Edward Michael Egan, qui est archevêque de New York, et également relateur général du Synode.

"Il est évident que nous voulons que justice soit faite et que les responsables de ce crime soient identifiés, a déclaré le cardinal. Nous ne pouvons pas être complices de l'injustice".

"Nous ne savons pas avec précision qui a fait cela mais nous ferons tout notre possible pour identifier le responsable", a-t-il ajouté. Il faut d'abord connaître les responsables pour pouvoir ensuite appliquer un châtiment dans un esprit de justice. L'ONU ou une autre institution doivent se charger de l'acte de justice".

"Vengeance, représailles, répression ne sont pas des paroles de personnes civilisées, a ajouté le cardinal. Nous devons laisser ces paroles de côté".

Quelques minutes après l'attaque contre les Tours Jumelles, le Cardinal Egan s'est rendu sur place pour administrer les sacrements et s'occuper des blessés. Il reconnaît que le climat qui règne maintenant dans son pays est différent. "A New York et dans tous les Etats-Unis, on sent une grande solidarité", a-t-il déclaré. "J'ai vu des gens qui creusaient pendant des heures à la recherche de corps sans vie. "J'ai vu des pompiers et des volontaires avancer entre des morceaux de corps humains, ramasser les restes des victimes parmi les décombres. J'ai vu une sainteté et un esprit surnaturel comme jamais je n'aurais pu l'imaginer".

"Il y a un Dieu au ciel et il y aura un moment où la sainteté émergera", a-t-il conclu.