Sur la France, "pays des Droits
de l'homme", dimanche soir (21 avril 2002) la tornade
est passée, celle du repli, de l'enfermement. La peur
de l'autre a balayé nos illusions sur nous-mêmes.
Elle a ébranlé nos sécurités.
Dans ce paysage là nous croyons qu'il y a le cri de
souffrances de bien des gens exclus du travail, du logement,
de la citoyenneté, des droits élémentaires.
Il faut l'entendre.
Nous refusons la haine, le racisme, l'exclusion.
Aujourd'hui des personnes de toutes générations
se réveillent, bougent, parlent, pour que s'ouvrent
des chemins d'humanité qui permettent de découvrir
le bonheur d'un "vivre ensemble".
Dans le ciel obscurci nous voyons se lever un arc en ciel
au couleur de tous les gestes quotidiens de solidarité,
de justice, de dialogue.
Nous voulons dire notre conviction profonde en la dignité
égale de tout homme, notre foi en Jésus Christ
venu pour que "tous les hommes aient la vie"
De l'Assemblée Générale des responsables
de congrégations religieuses
en monde ouvrier et en quartiers populaires
(Conférence des Supérieures Majeures)
réunies à Chevilly Larue du 23 au 25 avril 2002
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