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Unité des Chrétiens

Unité des Chrétiens, n° 130

Sommaire
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Numéros précédents


Sommaire :

L’unité au coeur de la prière, père Christian Forster
Actualité oecuménique
Le cinquantenaire de la mort de l’abbé couturier
Le rassemblement des jeunes de Taizé

Dossier : le monastère de Bose, vivre pour l’unité

Bose : trente cinq ans de vie commune, frère Guido Dotti
L’unité : pour les moines, une “œuvre de chaque jour” frère Enzo Bianchi
Une présence providentielle pour l’église locale Mgr Massimo Giustetti
Bose au service des églises, métropolite Emilianos Timiadis
fondations monastiques œcuméniques, pasteur Michel de Montmollin
apprendre à écouter les autres églises frère Adalberto Mainardi
rencontre avec trois membres de la communauté frère Riccardo Larini, sœur Laure Gusella, frère Matthias Wirz
La bible dans les églises : la parole de dieu, clé de lecture des écritures père
Philippe Bacq

Chronique oecuménique
L'orthodoxie russe : Moscou et le Vatican : des rapports "décalés"
Archiprêtre Théodore van der Voort
Dieu avec nous, un journal pour les enfants Catherine Aubé-élie
Jalons sur la route de l’unité Catherine Aubé-élie

Editorial

Cette année oecuménique sera habitée par la mémoire de l’abbé Paul Couturier. Le 24 mars
1953, il achevait sa mission spirituelle, découverte vingt ans plus tôt lors d’une retraite au tout nouveau monastère d’Amay-sur-Meuse, en Belgique, voué par son fondateur, Dom Lambert Baudouin, à la recherche de l’unité entre Orient et Occident. En devenant lui-même oblat de ce monastère bénédictin, sous le nom de Benoît-Irénée, il associait en quelque sorte toute la
prière monastique à l’œuvre de la recherche de l’unité où il s’engageait lui-même. Durant ces vingt années, celui que tous reconnaissent comme un apôtre majeur de l’œcuménisme spirituel aura entretenu une multitude de contacts et éveillé beaucoup d’hommes et de femmes à l’importance primordiale de la prière pour que les chrétiens vivent à nouveau dans l’unité. La Semaine universelle de Prière le rappelle chaque année à des millions de fidèles. Mais cette visée essentielle, il l’a sans cesse proposée à tous. Il a aidé autour de lui plusieurs centaines de ses correspondants, de confessions diverses, sensibles plus que d’autres à la souffrance de la division et priant pour la dépasser. Il eut l’idée originale de les considérer comme les membres d’un “monastère invisible” que Dieu seul, aujourd’hui encore, peut connaître. Dès 1938, l’abbé Couturier souhaitait la fondation de nombreux monastères contemplatifs consacrés à l’œuvre du retour à l’unité ou, au moins, que beaucoup de monastères existants orientent leurs activités spirituelles vers ce but. Il espérait même que "puisse y éclore l’offrande à l’Esprit de nombreuses vies obscures et cachées, pour collaborer à son grand labeur de rassemblement des chrétiens dans le visible Royaume du Christ". (Sœur Maria Gabriella Sagheddu, trappistine italienne, béatifiée en janvier 1983, illustre parfaitement cet idéal de vie enfouie dans la prière pour l’unité).

Il est donc d’autant plus opportun d’ouvrir le dossier de ce numéro à la Communauté monastique de Bose en Italie qui ressemble sans doute beaucoup à celles que le père Couturier appelait de ses vœux. A Pâques elle célèbrera le trentième anniversaire de la consécration définitive des premiers frères et sœurs, le 22 avril 1973.

Cette communauté plonge ses racines dans l’expérience de prière de quelques jeunes universitaires, autour d’Enzo Bianchi, qui vivaient intensément l’événement du Concile Vatican II. Elle s’inscrit dans la vitalité du catholicisme italien des années conciliaires
qui a provoqué un renouveau et vu naître aussi la communauté Sant’Egidio

Dès le départ, la dimension œcuménique a marqué la démarche spirituelle d’Enzo Bianchi. Dans son parcours il a cherché le contact aussi bien avec les moines cisterciens de Tamié qu’avec ceux de l’Athos ou les frères de Taizé et les sœurs de Granchamp. Les premiers frères et sœurs n’étaient pas tous catholiques et l’aventure communautaire s’est comme naturellement engagée sur le chemin original et délicat de la diversité confessionnelle, au risque d’être mal comprise. Aujourd’hui, la Communauté de Bose est devenue une communauté mixte d’une soixantaine d’hommes et de femmes, un lieu rayonnant et apprécié de rencontre et de dialogue entre les chrétiens d’Orient et d’Occident, portée par une belle liturgie monastique, créée au long du temps et nourrie des diverses traditions chrétiennes.

Les colloques de printemps et d’automne organisés par la communauté sont d’excellents moments d’ouverture et de rencontres dans une atmosphère de sérénité priante où le père Couturier aurait aimé se trouver. Il est heureux que nos lecteurs fassent plus ample connaissance de cette communauté, implantée maintenant dans plusieurs pays. Le frère Guido, sous-prieur, a bien voulu rassembler pour nous les éléments de ce dossier traduit par frère Matthias. Qu’ils en soient ici très fraternellement remerciés.

Père Christian FORSTER

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