Lettre d'information

Abbaye de Fleury, Saint-Benoît-sur-Loire

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bâtiments après l’incendie de 1026

1067 Commencement de la construction de la basilique actuelle

1108 Le 21 mars, consécration de l’abside et du chœur. Le 2 août, le roi Philippe Ier est inhumé sous le sanctuaire.

1218 Dédicace de la basilique enfin achevée

1413 Les stalles sont exécutées et placées à la croisée du transept

1486 L’abbaye est mise en commende, c’est à dire que ses supérieurs sont nommés par le Roi.

tour porche

Vue de la tour proche

1562 Pillage pendant les Guerres de Religion La guerre de Cent ans et les Guerres de Religions, ruinent le monastère et perturbent la vie régulière, les effectifs de la communauté s’effondrent.

1627 Richelieu, abbé commendataire donne le monastère à la Congrégation de Saint-Maur.

1704 Edification de la tribune de l’orgue

1712-1731 Construction d’un nouveau monastère

1791 la Révolution disperse la communauté ; au début de l’empire le monastère sert de carrière de pierres…

1865-1903 Première reprise de la vie monastique par des moines venus de la Pierre-qui-Vire Peu avant sa mort prématurée, en 1854 le Père Muard, fondateur de la Pierre-qui-Vire, vient à Saint-Benoît-sur-Loire et prédit au curé de la paroisse qu’un jour ses fils chanteront ici les louanges de Dieu. De fait le 7 janvier 1865, à la demande de Mgr Dupanloup, Evêque d’Orléans, 3 moines de la Pierre-qui-Vire s’installent au presbytère de Saint-Benoît et prennent en charge la paroisse en attendant de pouvoir reconstruire le monastère. Mais en 1881, puis de façon plus décisive en 1903, les religieux sont expulsés de France. Un moine vêtu en prêtre séculier et exerçant les fonctions de vicaire, peut pourtant demeurer à Saint-Benoît jusqu’en 1928.

1944 Refondation Rentrée d’exil en 1920, la communauté de la Pierre-qui-Vire peut acheter, dès 1935, une partie des terrains situés au sud de la Basilique et envoyer un groupe de frères pour les entretenir. Le 11 octobre 1944 treize moines reprennent enfin à Fleury l’observance monastique et entreprennent la reconstruction du monastère. Une communauté d’une quarantaine de moines y vit aujourd’hui sous la direction du Père Abbé Etienne RICAUD.

restau1

La sortie du DVD de Rodolphe Viémont consacré à ce lieu permet de revenir sur cette formidable histoire et sur la restauration de la tour porche.

Lorsque l’abbé Gauzlin entreprit la construction de sa tour, il affirmait sa volonté d’en faire "une œuvre" telle qu’elle soit un exemple pour toute la Gaule". C’était une œuvre de prestige qui se voulait exceptionnelle. Elle se présente à nous comme une construction peu banale, puissante, bien structurée et largement accessible. La partie inférieure est ouverte actuellement sur trois côtés par trois arc doubleaux reposant sur de puissantes piles.

Cette tour se présente comme un symbole de la

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