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Célébration diocésaine du sacrement de réconciliation

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conversion. Pendant ce temps, l’orgue et l’orchestre alternent leur accompagnement musical de la prière, de façon discrète. Avant la fin de la célébration, les enfants de 3 à 8 ans rejoignent l’assemblée, pour un temps joyeux et expressif de l’action de grâce, qui inclut la proposition d’un signe de conversion et d’une offrande pour le CCFD.

Les enjeux et les fruits de cette célébration

Il s’agit d’un temps fort diocésain, voulu par l’évêque, permettant de faire travailler ensemble des groupes d’Église qui sont souvent à distance les uns des autres et qui découvrent leurs capacités à réaliser ainsi un bel acte ecclésial.

La célébration, en effet, est un beau moment de vie sacramentelle : on découvre que le Rituel de la pénitence et de la réconciliation, déployé dans le temps, fait bien vivre les accents essentiels d’une démarche ecclésiale en Carême. La présence de nombreux prêtres permet aussi à beaucoup de fidèles de retrouver le sens de la confession et de l’accueil personnel du pardon. De plus, pour ceux-ci, le fait de commencer la confession par une action de grâce porte du fruit : des personnes continuent de vivre cette pratique.

L’écoute des témoignages, de la parole de Dieu et de l’enseignement donné par l’évêque est attendue comme un moment d’intériorisation, mais aussi de réflexion sur les orientations ecclésiales pour ce temps : l’année sacerdotale, les Assises de la Mission sont au cœur de la vie actuelle de notre diocèse.

L’assemblée (invitée chaque année dans une église différente) est composée de membres du Renouveau, de religieuses, de jeunes parents venant avec leurs enfants, et de chrétiens du secteur qui accueille. Dans ce cadre, viennent aussi des personnes en recherche d’une démarche personnelle de conversion. Quelques témoignages, après la célébration, nous en donnent parfois les fruits qui nous encouragent pour que soient redécouvertes la beauté et la force du sacrement de réconciliation.

Les conditions pour une mise en œuvre

La mise en œuvre de cette célébration suppose la collaboration d’un bon groupe de bénévoles. Nous faisons une seule réunion de préparation, six semaines avant la célébration : nous prenons le temps de la prière et d’un échange sur les textes (que nous transmettons à notre évêque) et nous envisageons tous les détails de la célébration, en nous répartissant les rôles. La communication se fait par le service diocésain (affiches et tracts, journaux, RCF, revue diocésaine) ; l’invitation aux jeunes parents n’est efficace que si elle passe par des mouvements d’Église, par la catéchèse, puis... par le bouche-à-oreilles et par internet.

Il demeure que cette célébration est une bonne expérience sacramentelle et ecclésiale : le groupe de préparation est heureux de s’y investir, le secteur qui accueille est toujours prêt à se mobiliser, les participants sont visiblement bien engagés dans

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