Sorte de ceinture torsadée en coton blanc (ou en une autre matière), destinée à retenir les plis de l’aube. Pour célébrer le sacrifice de la nouvelle Alliance, les prêtres reprennent quelque chose des attitudes prescrites aux Israélites pour la célébration de la première Pâque : « Vous la mangerez vos reins ceints » (Ex 12, 11). Les liturgies de la terre sont l’aboutissement provisoire de la marche ecclésiale vers la Terre Promise ; étapes, elles sont aussi bien des points de départ que des points d’arrivée ; c’est pourquoi il convient de garder les reins ceints, pour reconnaître le Seigneur, comme les pèlerins d’Emmaüs, à la fraction du pain. Certaines aubes, amples de coupe, se portent de préférence sans cordon.
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés
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