Lettre d'information

Deuxième dimanche de Pâques : une plongée pascale dans les entrailles de la miséricorde du Père

Accueil > Liturgie > Liturgie et Sacrements > Année de la miséricorde > Deuxième dimanche de Pâques : une plongée pascale dans les entrailles de la miséricorde du Père

la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. [...] La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. » (Petit Journal, § 699).

Dimanche in albis, participation sacramentelle à la Miséricorde

L’antienne Quasimodo

Le second dimanche de Pâques, qui clôture l’Octave de Pâques est également celui où, dans la tradition ancienne, les néophytes, baptisés, confirmés et qui avaient reçu l’eucharistie la nuit de Pâques, quittaient le vêtement blanc. Ils faisaient alors partie intégrante de la communauté des baptisés. Une des deux antiennes d’ouverture, l’antique antienne Quasimodo, s’en fait l’écho : « Comme des enfants nouveaux nés ont soif du lait qui les nourrit, soyez avides du lait pur de la Parole, afin qu’il vous fasse grandir pour le salut ».

L’oraison du dimanche

C’est en leur faveur mais plus largement pour tous les fidèles, que l’oraison du dimanche demande au Père, invoqué sous le vocable assez rare de « Dieu de miséricorde infinie », d’augmenter sa grâce afin qu’(ils) « comprennent toujours mieux, quel baptême (les) a purifiés, quel Esprit (les) a fait renaître et quel sang (les) a rachetés. »

Un prolongement dans les sacrements

Dans le formulaire de Pâques, l’accent est successivement mis sur les dimensions mystériques, sacramentelles de la Pâque lors de la Vigile puis sur la mémoire de la rencontre matutinale du Ressuscité le jour de Pâques. De la même manière, l’antienne d’ouverture et l’oraison de ce dimanche rappellent que, dans la vie chrétienne « ordinaire », l’expérience de révélation de la miséricorde qui a été celle de Thomas au matin du huitième jour passe pour nous maintenant, par les sacrements.

Pour paraphraser saint Léon (Ve siècle), ce qui était visible chez notre Rédempteur, ici la miséricorde du Père, est désormais passé dans les sacrements au premier rang desquels ceux de l’initiation que viennent de vivre les néophytes, mais aussi celui de la pénitence et de la réconciliation qui ne peut se comprendre sans son lien avec le baptême. Bibliographie

Gilles Drouin

Curé d’Étampes, délégué PLS du diocèse d’Évry-Corbeil-Essonne

Bibliographie

<< 1 2 3 >>

Enregistrer au format PDF  Version imprimable de cet article

Sur le même thème :