Lettre d'information

Du bon usage de la prière universelle

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(Voir PGMR n° 46). C’est seulement lorsqu’elle l’a fait qu’elle peut prier pour elle. Il faut ajouter à cela que la vraie prière pour l’assemblée, c’est la prière eucharistique : "Sur nous tous enfin, nous implorons ta bonté..." D’où vient alors que les intentions entendues tournent de plus en plus autour de "nous" : "afin que nous.." ? Comment le "nous" pourrait-il être universel ? Voilà donc une fonction qui ne peut être égocentrique !

Une fonction à exercer

Cela dit, tout reste à faire et, particulièrement, à rédiger ! A ce qui découle des réflexions précédentes, ajoutons quelques remarques.

- On ne prie pas pour des idées, mais pour des personnes. On ne prie par pour la liberté, mais pour ceux qui la recouvrent oiu en sont privés.
- Les intentions les plus courtes sont toujours les meilleures.
- Une succession d’intentions et de refrains peut n’avoir de prière que le nom. La garantie de la prière réside aussi dans la part de silence qu’on y inclut.
- Ce que présentent les revues peut aider, mais il faut toujours une retranscription qui tienne compte des besoins concrets, mondiaux et locaux.
- Prier engage..., même s’il n’est pas question de "nous" dans la prière.
- L’introduction et l’oraison conclusive reviennent au prêtre ; les intentions, au diacre et aux fidèles.
- La prière universelle n’aura pas lieu sans la préparation et la réalisation qu’en font le prêtre et le fidèles. Cependant, dans l’acte liturgique, elle n’est plus leur prière, mais celle de Celui qui est "toujours" vivant pour intercéder en faveur des hommes" (Hébreux 7,25)

Du bon usage de la liturgie - Guide Célébrer CNPL , Editions du Cerf, Paris p 49

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