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Face à la maladie, une rencontre avec le Christ

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est reporté le plus proche possible de la mort et devient l’extrême onction que seuls les prêtres peuvent donner. La réforme de Vatican II rétablira le sens et les pratiques de l’Église ancienne et c’est ce que nous vivons aujourd’hui, dans l’Église : une onction des malades destinée à tous ceux qui sont atteints de maladie grave ou en âge avancé ; l’imposition des mains est réintroduite ; l’onction peut se situer au cours d’une eucharistie pour que le malade puisse communier sous les deux espèces ; instauration de célébrations communautaires car les actions liturgiques ne sont pas des actions privées mais des célébrations de l’Église à privilégier chaque fois que cela est possible.

Pourquoi ce sacrement ?

- Pour un réconfort dans la souffrance ;
- Pour un soutien dans l’épreuve ;
- Pour recevoir la Paix du Seigneur ressuscité ;
- Pour demander la guérison que Dieu peut donner (peut-être autre que celle qui est attendue !) ;

L’Église, à la suite du Christ, attache beaucoup d’importance à la visite des malades et des personnes âgées. Celle-ci incombe à toute communauté de chrétiens et particulièrement à la communauté paroissiale. Elle constitue une démarche gratuite et amicale qui ravive l’espérance en celui qui la reçoit. Et dans une perspective de foi, visiter un malade, c’est visiter le Christ : « J’étais malade et vous m’avez visité. » (Matthieu 25, 36) L’onction des malades est, comme tout sacrement, rencontre du Seigneur, mort comme nous pour que nous ressuscitions comme lui.

Comment envisager ce sacrement ?

II est essentiel d’établir des liens entre l’aumônerie ou l’équipe des visiteurs et les personnes malades et leur entourage afin de rendre possible les visites, un accompagnement individuel et d’oser parler avec tact, lucidité des possibilités de vivre les sacrements dans la foi et l’espérance. Des rencontres échelonnées dans le temps, comprenant la lecture de la Parole, la prière, sont importantes. Que la célébration soit prévue, communautaire ou individuelle, cela se prépare, associant l’entourage, famille, amis, autres personnes malades ou âgées.

D’après un article du P. Lamy

Article extrait de la revue Célébrer, n°331, juin-juillet 2003

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