Lettre d'information

Fleurir : la liturgie est première

des volumes, le bouquet est une sculpture qui s’inscrit dans l’espace. L’apprentissage est indispensable mais doit être suffisamment assimilé pour être dépassé. On ne devrait jamais trouver dans “Fleurir en Liturgie” de copie d’un bouquet.

Comprendre l’importance du VIDE qui permet la transparence, le passage, le chemin. Le bouquet est chemin pour aller au-delà, pour conduire par la prière du visible à l’Invisible, ce que j’ai déjà dit. Le vide permet au mouvement de se dessiner, offre un espace de désir, d’attente qui peut s’exprimer. Le Père KIM peintre dit : “la partie blanche de mes toiles ce n’est pas l’absence, c’est la lumière”. Importance de l’enracinement, tout ce qui est en l’air est artificiel, on doit au moins voir le contenant. L’enracinement c’est l’incarnation, c’est l’ancrage.

Nous sommes enracinés en Christ. Nous devons exprimer notre humanité, notre incarnation, de la terre au ciel.

Quelle que soit sa forme, tout bouquet doit avoir la même structure de base c’est-à-dire un cœur (point focal) d’où part le mouvement, en dégageant des vides.

Importance du regard sur l’espace nature bien sûr, mais aussi sur l’espace de célébration, sur l’espace église, sur la célébration, l’assemblée. Réaliser un fleurissement juste en tenant compte de tous ces regards.

Penser à se relier aux autres arts : peinture, sculpture, musique, poésie... Ce qui s’applique à l’un peut s’appliquer à l’autre art.

Annick Le Corre

Notes :

1. Sophistication est un mot d’origine grecque qui veut dire dénaturer, altérer frauduleusement, frelater.

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